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Certains médecins n’arrivent pas à détecter les patients obèses

Des chercheurs de l’Université de Liverpool ont réalisé que la majorité des gens, de toute façon, sont incapables de déterminer par un simple examen visuel si une personne est obèse, en surpoids ou a un physique considéré comme sain.

Pour en arriver à cette conclusion, de nombreuses personnes ont simplement « étiqueté » des photos d’hommes dans les catégories appropriées, informe Science World Report.

Dans certains cas, même des spécialistes, à l’aide d’une image, faisaient erreur. Certains hommes en surpoids étaient classés dans la catégorie « poids santé ».

Pour les chercheurs, il est important qu’un médecin soit en mesure de détecter une personne qui a besoin de revoir ses habitudes alimentaires et son style de vie simplement en la regardant.

« Ceux qui faisaient souvent erreur étaient principalement des médecins stagiaires, mais il y avait aussi des médecins d’expérience », rapporte Dr Eric Robinson, chercheur responsable de l’étude.

Qui plus est, la recherche a permis de comprendre que même les spécialistes sous-estimaient la gravité du problème de surpoids de beaucoup de gens.

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Les patients atteints d’autisme ne seraient pas tous diagnostiqués selon les nouveaux critères

Les nouveaux critères diagnostiques des TSA seront publiés dans la cinquième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux de l’American Psychiatric Association en 2013.

En fait, la définition de l’autisme sera révisée, ce qui influera sur le nombre d’individus recevant ce diagnostic.

Les chercheurs de Yale sont inquiets et croient qu’il ne serait pas bénéfique que le quart des patients échappent au diagnostic, puisque plus le trouble est décelé tôt, plus le traitement est efficace.

Le docteur du Yale Child Study Center, Fred Volkmar, a mené avec son équipe une étude auprès de patients déjà diagnostiqués.

Après les avoir soumis aux nouveaux critères, il a déterminé que 25 % des patients atteints d’autisme « classique » ne répondaient pas aux nouveaux critères. De plus, ce nombre s’élève à 75 % auprès des patients atteints du syndrome d’Asperger ou d’un trouble envahissant du développement.

Rappelons que les spécialistes estiment qu’un enfant sur 88, âgé en moyenne de 8 ans, souffre d’un trouble du spectre autistique. Les statistiques auraient triplé depuis 2002.

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Les patients bien informés refuseraient de passer le test du stress

C’est ce que les chercheurs disent avoir remarqué, dans le journal de l’American Heart Association, après avoir créé un outil d’aide à la décision pour les patients ayant des douleurs thoraciques.

L’outil a été créé afin que les patients acceptent d’être évalués sans que cela affecte de façon négative leur traitement.

Un test de stress consiste à faire augmenter le rythme cardiaque d’un patient en le faisant courir sur un tapis roulant. Ainsi, il est possible d’analyser la façon dont son coeur bat et d’en tirer différentes conclusions.

« Pour éviter de manquer un diagnostic de crise cardiaque, les médecins des urgences acceptent souvent des patients aux unités d’observation pour test de stress même si les patients sont à très bas risque d’avoir une crise cardiaque. Cela se résulte en des résultats faussement positifs, en des procédures supplémentaires qui ne sont pas nécessaires, en l’exposition du patient à des rayonnements et en des coûts plus élevés », explique l’auteur principal de la recherche, le docteur Erik P. Hess.

L’étude suggère également que les patients moins à risque ne souhaiteraient pas s’engager dans une longue série de tests après que la possibilité d’une crise cardiaque ait été écartée.

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Des mutations génétiques expliqueraient la schizophrénie

Une équipe de l’Université de Montréal vient de trouver des gènes qui n’avaient jamais été liés à la schizophrénie jusqu’ici.
 
Selon le Nature Genetics, des mutations du gène novo, qui sont des erreurs génétiques, sont plus présentes chez les schizophrènes, mais pas chez leurs parents.
 
Cette découverte pourrait donc ouvrir la voie à de nouvelles thérapies.
 
« Parce que les mutations apparaissent dans de nombreux gènes différents, nous pourrons maintenant commencer à établir des réseaux génétiques pour définir comment ces mutations prédisposent à la schizophrénie », explique Simon Girard de l’Université.
 
Les chercheurs ont séquencé l’ADN de 14 patients et de leurs parents afin de trouver les variations génétiques possibles.

La schizophrénie touche 1 % de la population et se caractérise notamment par la paranoïa, les troubles cognitifs, les hallucinations et la détérioration du comportement social.

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De nombreuses lacunes dans le suivi des patients atteints de maladies mentales

Un rapport de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) met en lumière certaines lacunes concernant le suivi des patients admis dans les soins de santé mentale.
 
Le rapport mentionne qu’une personne sur neuf qui sera hospitalisée pour des raisons de santé mentale sera réadmise moins d’un mois après sa sortie de l’institution.
 
Parmi ces maladies mentales, on parle de troubles anxieux, troubles de l’humeur, troubles de la personnalité, schizophrénie et les troubles liés à la consommation de drogue, d’alcool ou d’autres substances.
 
« Les réadmissions ne peuvent pas toutes être évitées, mais le fait de s’assurer que des services communautaires sont offerts aux personnes qui quittent l’hôpital peut aider à éviter les hospitalisations successives des personnes vivant avec une maladie mentale », mentionne Kira Leeb du ICIS.
 
En d’autres termes, on note 12 000 Canadiens hospitalisés en soins de santé mentale qui le seront plus d’une fois en moins d’un mois.

Autre constat alarmant, 17 500 Canadiens admis à l’hôpital le sont après des tentatives de suicide ou des blessures qu’ils se sont volontairement infligées. Ce sont les femmes entre 15 et 19 ans qui sont les plus susceptibles de s’automutiler, mais les hommes ont trois fois plus de chances de mourir de ce type de blessure.

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Des champignons hallucinogènes pour soulager les cancéreux

Par le passé, les effets bénéfiques possibles des champignons hallucinogènes sur l’anxiété, le désespoir et l’isolement ont été étudiés, mais jamais les recherches ne s’étaient poursuivies, jusqu’à aujourd’hui.
 
Une petite étude américaine s’est penchée sur les effets des champignons magiques pour soulager l’anxiété des personnes ayant un cancer avancé. Douze personnes se sont soumises à des essais. Elles devaient prendre des gélules comprenant une dose de 0,2 mg/kg de psilocybine, cette substance hallucinogène présente dans certains champignons.
 
En général, toutes les personnes ont bien répondu au traitement sans ressentir d’effets indésirables. Après quelques semaines, on a remarqué que l’humeur des patients s’était grandement améliorée et que leur niveau d’anxiété avait quant à lui chuté.
 
Bien entendu, des recherches plus vastes sont nécessaires avant de recommander un tel traitement à grande échelle, mais ces premiers résultats sont très encourageants selon les Archives of General Psychiatry.
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Prendre soi-même sa pression artérielle est plus efficace

The Lancet nous apprend que le traitement de l’hypertension est plus efficace lorsque la personne prend elle-même sa pression artérielle à la maison.
 
480 personnes en Angleterre, âgées de 35 à 85 ans, se sont portées volontaires pour cette expérience.
 
Chacune de ces personnes devait avoir un suivi classique avec une prise de pression chez le médecin ou adhérer au programme d’auto monitorage en mesurant elle-même sa pression avec un tensiomètre. Ces personnes ajustaient leur traitement contre l’hypertension en fonction de leurs résultats.
 
Bien entendu, les résultats ont tout de même été envoyés aux médecins par modem pour faire un suivi serré.
 
Après six mois, on a remarqué que chez ceux mesurant leur pression eux-mêmes, l’hypertension avait chuté de 40 % de plus comparativement à ceux ayant eu le suivi régulier. Après 12 mois, ce taux avait grimpé à 44 %.