Catégories
Sport

Leafs : Jake Gardiner a reçu le traitement Patrice Brisebois

Jake Gardiner s’est fait huer par ses propres partisans, mais ses coéquipiers (Morgan Rielly, Mitch Marner et l’entraîneur-chef Mike Babcock) n’ont pas tardé à se porter à sa défense à la suite du duel. Une famille, une équipe, c’est ainsi que ça doit se comporter, même lors des moments plus ardus.

Les partisans se sont amusés en huant Gardiner à chaque moment où il touchait le disque. Mais pourquoi donc? À cause de cette pièce de jeu réalisée par Carl Soderberg :

Soderberg a inscrit un but en désavantage numérique, en fin de deuxième période, pour permettre aux siens de prendre les commandes et se faufiler avec un gain de 6-3. Bref, il se fait prendre, c’est vrai, mais tout ça valait-il autant d’arrogance de la part des amateurs torontois?

Pourtant, Gardiner est un défenseur qui anime l’attaque et qui contribue de façon constante offensivement. Après des campagnes de 43 et 54 points, il en a 24 en 45 rencontres cette année, ce qui se rapproche de ses standards actuels. Mais alors, pourquoi le huer copieusement de cette façon?

C’est simple, un peu comme à Montréal, les gens sont intenses et excessivement passionnés, donc des hurlements de la sorte se produisent quand même de temps à autre. Peu importe. Gardiner était émotif de vivre un scénario qu’ont déjà vécu d’autres joueurs avant lui.

D’ailleurs, ce scénario peut nous rappeler facilement le sort que les fanatiques montréalais ont réservé jadis à un certain Patrice Brisebois.

Bref, en lisant tous les articles et les commentaires des joueurs des Leafs, Gardiner est l’un des joueurs les plus appréciés au sein du vestiaire, puis l’organisation l’aime tout autant. Tout ça pour spécifier que le défenseur n’est nullement un problème chez les Leafs.

En rafale

– Deux ans de plus pour Marcus Sorensen.

– S’il avait commencé la saison au même moment que tous, il performerait à la hauteur.

– Ça, c’est vraiment drôle.

– C’est maintenant officiel.

Catégories
Sport

Un message d’amour livré à Patrice Brisebois

Patrice Brisebois était de passage sur les ondes du 91.9 Sports lors de l’émission matinale pilotée par Michel Langevin et Enrico Ciccone.

Le sujet était les huées qu’a reçues Carey Price versus celles qu’il a essuyées à l’époque. Tout le monde s’en souvient.

Évidemment, l’ancien 43/71 du Canadien ne souhaite pas ce genre de chose à qui que ce soit. Tout athlète souhaite performer et gagner, right! Quand une équipe ne gagne pas, les partisans ne sont pas contents et le font savoir. En 2000-01, les gens ont hué Patrice Brisebois, qui venait de parapher un pacte astronomique. À cette époque, je crois que c’était le plus gros contrat de l’histoire du CH. Au final, Brisebois a été le coupable désigné.

Carey Price a vécu cela cette année… il a été le coupable désigné, probablement à cause de son accord monstrueux. Un athlète, c’est avant tout un humain, il n’est pas un robot. Comme Brisebois l’a souligné en ondes : il y a certaines choses que les gens ne savent pas. Même si ces athlètes reçoivent un gros chèque de paie et qu’ils sont payés pour jouer, ils demeurent des humains et ils ont des problèmes à la maison aussi.

Ce qui peut être positif dans cette histoire, c’est que quelques années après, Brisebois est devenu un meilleur homme grâce à cette épreuve. Est-ce que ce sera le cas de Carey Price en vue du futur? Fort probablement.

Brisebois a d’ailleurs rappelé que même Richard, Béliveau et Lafleur se sont fait huer… tous des Québécois. Pourquoi les gens font-ils cela? On hue les gros salariés et/ou les Québécois lorsque le Tricolore ne se comporte pas bien sur la patinoire.

Bref, l’objectif de l’appel était de lancer un je t’aime à Patrice Brisebois.

Un beau geste de Langevin et Cicco.

En rafale

– Les ajustements seront certes nécessaires chez les Maple Leafs de Toronto.

– Alain Vigneault deviendra-t-il un candidat de premier plan chez les Stars de Dallas.

– Ayoye!

– Cet article manque des éléments nécessaires pour décrire la médiocrité actuelle des Marlins de Miami.

Concernant le nombre de partisans qui visitent le stade, le nouveau groupe de propriétaire, incluant Derek Jeter, était conscient de ça. Leur plan est de déconstruire pour mieux rebâtir. C’est d’ailleurs pour cette raison que la masse salariale est désormais à 90 millions et que tous les gros noms, dont Giancarlo Stanton, évoluent désormais sous d’autres cieux.