Après avoir connu beaucoup de succès avec son documentaire choc Les voleurs d’enfance, Paul Arcand ne semble pas avoir réussi à convaincre les cinéphiles québécois d’aller visionner son Québec sur ordonnance.
Trois semaines après sa sortie en salles, Guy Gagnon, président du conseil et chef de la direction d’Alliance Vivafilm, responsable de la distribution du brûlot cinématographique, dresse un bilan négatif. En effet, le documentaire n’a réussi à accumuler que 111 322 $ en recettes.
M. Gagnon confiait au quotidien La Presse : « On perd 600 000 $ avec Québec sur ordonnance, 660 000 $ pour être exact. Je peux vous dire que ça n’a pas plu à plusieurs personnes. » Selon le distributeur, les mauvaises critiques n’ont certainement pas aidé à le film à connaître le succès.
« On s’est fié à l’autre documentaire, Les voleurs d’enfance. Mais cette fois, le sujet n’a pas autant intéressé le public. Dans Les voleurs d’enfance, il y avait Nathalie Simard et il y avait un sujet plus émotif, les enfants », mentionne-t-il.