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Les femmes stressées ou dépressives suralimentent leurs bébés

Alors qu’il y a quelques jours, une étude du Social Science Research Institute révélait que les mères dépressives avaient tendance à réveiller inutilement leur nourrisson durant la nuit, alors qu’il n’avait besoin de rien, une nouvelle enquête vient ajouter un autre élément qui touche ce type de femmes.

En effet, les mères dépressives seraient 15 fois plus susceptibles d’ajouter des céréales dans le biberon de leur petit.

Quant aux femmes à faible revenu, monoparentales et stressées (24 %), elles auraient tendance également à utiliser cette méthode qui peut conduire à l’obésité infantile, déclare une étude présentée le 28 avril au Congrès annuel des Pediatric Academic Societies à Boston.

Pour arriver à cette conclusion, 254 mères ont répondu à des questionnaires concernant leur mode de vie, leur santé psychique, physique et financière.

Les chercheurs ont tenté de trouver le lien qui pouvait être établi entre ces derniers facteurs, les éléments socio-économiques de la femme (âge, emploi, race, scolarité, etc.) et le fait que certaines d’entre elles nourrissent davantage leur bambin.

Mentionnons que l’ajout de céréales dans le biberon de lait n’est pas recommandé par diverses organisations, dont l’American Academy of Pediatrics, car ceci peut provoquer l’excès de poids chez un enfant.

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L’accouchement est une réalité mondiale injuste

C’est ce que révèle une étude mondiale qui a analysé les interventions de santé maternelle, néonatale et infantile à partir de données couvrant 54 pays entre les années 2000 et 2008.

Dans le but de trouver les mesures qui doivent être améliorées dans le cadre du programme pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) d’ici 2015, une équipe de chercheurs internationaux de la Bill & Melinda Gates Foundation et de la Banque mondiale s’est penchée sur la manière dont les inégalités varient d’un pays à l’autre dans les interventions de santé maternelle, néonatale et infantile.

Leurs résultats ont été publiés dans The Lancet le 30 mars dernier. Il est ressorti, en classant les interventions par quintile de niveau de conformité selon deux indices,  inégalité absolue et inégalité relative, que l’accouchement était assurément l’intervention la moins équitable entre les divers pays.

En seconde position vient le suivi prénatal, où 4 à 5 visites devraient être réalisées par des spécialistes après l’accouchement, mais rares sont ceux qui y ont droit.

Par la suite, l’inégalité des soins ou le non-respect des lignes directrices médicales a été notée la plus élevée pour le Tchad, le Nigeria, la Somalie, l’Éthiopie, le Laos et le Niger, suivis par Madagascar, le Pakistan et l’Inde, soit les pays les plus pauvres analysés.

Finalement, le don naturel de l’allaitement, que toutes les femmes ou presque, peu importe le groupe social, sont en mesure de pratiquer, est l’intervention la plus équitable de toutes.

Les auteurs de l’étude rappellent que l’écart à l’accès des interventions les plus inéquitables doit être considérablement réduit pour que tous les groupes sociaux puissent bénéficier de soins légitimes et justes.

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Abus d’enfants : le statut socioéconomique ou la race?

Une école de l’Indiana University of Medicine a examiné les diagnostics de 2109 médecins américains qui ont participé à l’étude.

Lorsqu’on leur a présenté des scénarios qui pourraient éventuellement, mais pas nécessairement, indiquer la maltraitance des enfants, les spécialistes croyaient plus en des sévices qu’un simple accident chez les enfants blancs venant d’une famille pauvre que chez les enfants noirs venant d’un faible statut socioéconomique ou les enfants noirs ou blancs venant d’une famille plus aisée monétairement.

Ces résultats contredisent les études précédentes qui reliaient les probabilités plus accrues de sévices chez les enfants de race noire.

Les chercheurs veulent maintenant se pencher sur les multiples facteurs qui peuvent entraîner les médecins à un mauvais diagnostic dans des situations de négligence, ne sachant pas réellement comment déterminer un cas de sévices ou d’accident.

Les résultats de cette étude sont publiés en ligne dans le Journal of Pediatrics.

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Une mauvaise santé dentaire n’aide pas au bon rendement scolaire

Publiée récemment, une nouvelle étude du Surgeon General a examiné la relation entre la réussite scolaire et la santé buccodentaire.

Les chercheurs ont regardé le nombre de jours d’école manqués en raison des heures des rendez-vous pour la routine des besoins dentaires, de même que le nombre d’absences à l’école qui sont provoquées par une douleur dentaire ou une infection.

Il semblerait que les enfants ayant une mauvaise santé buccodentaire sont environ 3 fois plus susceptibles de manquer l’école en raison de douleurs dentaires.

Plus important encore, les absences causées par des douleurs dentaires ou de l’infection ont été associées à un piètre rendement scolaire, comparativement à celui des enfants dont les absences étaient pour des soins dentaires de routine.

Ces résultats deviennent plus graves en considération d’autres facteurs. Aux États-Unis, 1 personne sur 2 est maintenant classée comme à revenu faible ou pauvre. L’éducation a longtemps été considérée comme un moyen de briser le cycle de la pauvreté, mais ces données combinées prédisent un avenir sombre pour les enfants vivant dans la pauvreté.

Si vous avez des problèmes dentaires, vous ne pouvez pas apprendre, et si vous ne pouvez pas apprendre, vous risquez fortement d’être pauvre.

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L’affection d’une mère favorise la santé des enfants

Une étude récente de l’Université de la Californie, publiée dans la revue Psychological Science, révèle que bien des enfants qui sont élevés dans des familles à faible statut socioéconomique (SSE) sont plus aptes à développer des maladies chroniques à l’âge adulte. Par contre, une minorité appréciable reste en bonne santé tout au long de leur vie.

La recherche a étudié si l’affection parentale peut atténuer les facteurs socioéconomiques durant l’enfance.

C’est dans le but de favoriser les relations saines et d’éduquer les parents vulnérables à faire preuve de gestes gratuits et être bons pour leurs enfants que l’étude a été élaborée.

Les contraintes de l’enfance, comme la pauvreté et le manque d’éducation des parents, peuvent laisser un résidu biologique qui apparaît dans la quarantaine, confirment les spécialistes. Cependant, il semblerait que les enfants qui n’ont pas manqué d’amour, de soins et d’attention de la part de leur mère ont eu moins de chances d’avoir un diagnostic du syndrome métabolique, qui est un précurseur de la maladie coronarienne, du diabète de type 2 et des accidents vasculaires cérébraux.

L’étude se poursuivra, puisque celle-ci a examiné 1205 personnes qui sont nées à la fin des années 70, une époque où les pères étant moins présents dans les relations interpersonnelles. Pour le moment, rien n’indique que le rôle du père aimant a eu une influence sur la santé des enfants devenus grands.

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Santé des enfants : le Canada ne fait pas si bonne figure

Le 10 janvier dernier, la Société canadienne de pédiatrie a dévoilé un rapport intitulé En faisons-nous assez?, question à laquelle elle répond non, en ce qui concerne la santé des enfants et des adolescents, et surtout des autochtones.

Des 30 pays les plus riches du monde, le Canada arrive au 20e rang pour ce qui est de la pauvreté des enfants. Le gouvernement devrait davantage aider les quelque 639 000 enfants vivant sous le seuil de pauvreté.

Pour le volet psychique, l’accès aux soins psychiatriques est nettement insuffisant au pays, alors que 14 % des Canadiens de moins de 20 ans ont un problème de santé mentale.

D’ailleurs, la Société canadienne de pédiatrie déplore également le manque de pédiatres, ce qui engendre dès le départ un mauvais suivi auprès des enfants.

Par contre, la bonne couverture vaccinale des enfants, le dépistage des problèmes auditifs chez les nouveau-nés et la lutte contre le tabagisme sont, quant à eux, des éléments qui permettent d’améliorer la réputation du pays.

Selon les auteurs du rapport, des lois devraient être mises au point, au Québec, pour empêcher la cigarette en voiture lorsqu’un jeune de moins de 16 ans s’y trouve, et le port du casque de vélo devrait être obligatoire. Les accidents de vélo provoquent la mort d’une vingtaine de jeunes Canadiens annuellement.

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Les enfants dans la pauvreté ont besoin de jouer

Tous les enfants devraient avoir le droit de jouer. Toutefois, pour les 15 millions d’enfants vivant dans la pauvreté aux États-Unis, les possibilités de jouer sont parfois limitées.

Pourtant, le jeu les aide à se développer physiquement, intellectuellement et émotionnellement, explique le rapport publié dans la revue Pediatrics. En utilisant leur imagination, les petits affrontent notamment leurs craintes.

Malheureusement, tous les enfants ne peuvent pas se défouler. Dans les quartiers défavorisés, les parcs et les espaces de jeu font souvent défaut.

De plus, les parents ont besoin de se concentrer principalement sur la survie de leur famille et n’ont pas le temps ou les ressources pour jouer.

Selon le rapport, les pédiatres peuvent aider les familles, les écoles et les communautés afin de protéger les lieux et les programmes qui permettent aux enfants de jouer.

Le rapport comprend de nombreuses recommandations pour les pédiatres, notamment de sensibiliser les parents sur l’importance du jeu dans le développement normal des enfants et de les encourager à participer à des activités physiques avec leurs petits qui sont gratuites ou à faible coût.

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Être enfant et sans-abri

Parmi les enfants vivant au sein d’une famille à faible revenu, on estime que 10 % ont déjà été sans-abri durant un certain temps avant l’âge de 6 ans. De plus, 24 % d’entre eux ont dû être accueillis par une autre famille, des amis ou des parents avant ce même âge, lit-on sur Psychcentral.

Une étude de l’University of Illinois met en lumière la réalité de ces jeunes. Après avoir suivi 2631 enfants de l’âge de 5 ans à l’âge de 20 ans, on a pu évaluer le taux d’itinérance et celui de jumelage avec une autre famille. On a ainsi pu remarquer les effets sur la santé des enfants.

Les jeunes qui s’étaient déjà retrouvés sans-abri vivaient plus souvent avec un handicap que les autres. Près de deux fois plus avaient des problèmes de comportement ou affectifs, soit 15 % par rapport à 8 %. De plus, ils souffraient plus souvent d’asthme. En comparaison avec un groupe sujet (20 %), ces enfants étaient asthmatiques à 5 ans dans 28 % des cas.
 
On a toutefois remarqué que les agents stressants avaient un plus grand impact que les périodes sans domicile, chez les enfants issus d’une famille à faible revenu, que ce soit pour la santé physique ou le développement cognitif. Cette situation ferait donc partie des nombreux stress auxquels peuvent être confrontés ces enfants.
 
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Être enfant et sans-abri

Parmi les enfants vivant au sein d’une famille à faible revenu, on estime que 10 % ont déjà été sans-abri durant un certain temps avant l’âge de 6 ans. De plus, 24 % d’entre eux ont dû être accueillis par une autre famille, des amis ou des parents avant ce même âge, lit-on sur Psychcentral.

Une étude de l’University of Illinois met en lumière la réalité de ces jeunes. Après avoir suivi 2631 enfants de l’âge de 5 ans à l’âge de 20 ans, on a pu évaluer le taux d’itinérance et celui de jumelage avec une autre famille. On a ainsi pu remarquer les effets sur la santé des enfants.

Les jeunes qui s’étaient déjà retrouvés sans-abri vivaient plus souvent avec un handicap que les autres. Près de deux fois plus avaient des problèmes de comportement ou affectifs, soit 15 % par rapport à 8 %. De plus, ils souffraient plus souvent d’asthme. En comparaison avec un groupe sujet (20 %), ces enfants étaient asthmatiques à 5 ans dans 28 % des cas.
 
On a toutefois remarqué que les agents stressants avaient un plus grand impact que les périodes sans domicile, chez les enfants issus d’une famille à faible revenu, que ce soit pour la santé physique ou le développement cognitif. Cette situation ferait donc partie des nombreux stress auxquels peuvent être confrontés ces enfants.
 
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Défis des femmes enceintes à faible revenu

Une femme devra faire face à de nombreux défis durant sa grossesse si elle a un faible revenu. On lit sur Mail Online que près de trois quarts des femmes enceintes vivant avec un tel revenu n’ont pas accès à des cours prénataux.

Selon un sondage, 44 % des femmes enceintes qui ont un revenu moindre de 15 000 livres ne s’étaient pas vues offrir un cours prénatal par leur sage-femme. Toutefois, lorsque l’idée leur a été suggérée, 29 % seulement n’ont pu y participer. On rappelle que ce type de cours peut être payé par certains organismes.

Chez les nouvelles mamans à faible revenu, 26 % n’ont pas été dirigées vers un cours prénatal, alors que ce taux chute à 9 % chez celles qui ont un revenu supérieur à 40 000 livres.

Un cours prénatal couvre des sujets importants, dont le travail en lui-même, l’allaitement et les soins à prodiguer au nouveau-né.

Le présent sondage a finalement révélé que le tiers des femmes jugeaient ne pas avoir suffisamment rencontré leur sage-femme durant leur grossesse.