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Nés tous égaux?

On lit dans Child Development les résultats d’une recherche sur les conditions socio-économiques d’un enfant et sa réussite scolaire. Malheureusement, il semble que l’un influence l’autre.

Des chercheurs ont analysé certains facteurs environnants chez 1300 enfants de 7 à 24 mois. On a tenu compte entre autres de la vie familiale, des qualités parentales et de caractéristiques démographiques.

On a aussi analysé le taux de cortisol des jeunes participants afin de mesurer leur niveau de stress lorsque les enfants ont atteint l’âge de trois ans. Durant cette même période, d’autres tests ont été effectués.

Il en est ressorti que les enfants issus de familles à faible revenu et qui profitaient d’une autorité parentale moins positive présentaient des taux de cortisol plus élevés. Mentionnons qu’un taux élevé de cortisol est relié à des aptitudes d’exécution plus faibles.

On a donc conclu que les enfants qui vivaient dans la pauvreté étaient plus enclins à avoir des difficultés de développement dans leurs aptitudes d’exécution, lesquelles sont primordiales à la maturité scolaire.

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Les peurs maternelles du voisinage

Une recherche des universités Rice et Stanford fait état d’une réalité de plusieurs mères, quoiqu’elle soit surprenante. Il semble que le voisinage encourage ou non une mère à laisser ses enfants jouer dehors.

En d’autres mots, la pauvreté environnante pousserait une maman à retenir ses enfants à la maison. Les chercheurs suggèrent cette tendance comme l’une des causes de la baisse de popularité du jeu extérieur des dernières décennies, lit-on dans Family Relations.

De plus, selon leurs observations, le statut économique, l’éducation, l’emploi et la santé physique et mentale influencent les peurs de la mère. La même chose a donc été remarquée quant à la perception que cette dernière a de son voisinage.

Les femmes qui vivent au sein d’un voisinage où sont partagées les mêmes valeurs seraient, à l’inverse, plus enclines à laisser leurs enfants jouer dehors.

On suppose que le lien existant entre cette peur et la pauvreté serait dû aux facteurs qu’on lui associe, par exemple, le manque d’aires de jeux et la criminalité. Les perceptions de la mère joueraient donc un rôle prédominant, et leur peur ne serait pas complètement rationnelle.

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Le pouvoir d’une bonne maman

On lit dans Psychological Science que si un enfant grandit dans la pauvreté, ce qui peut le confronter à plus de problèmes de santé, il peut toutefois éviter le pire en ayant une bonne maman.

Ayant suivi plus de 1 000 adultes, les chercheurs ont remarqué que certains de ceux qui avaient grandi au sein d’un milieu précaire étaient en parfaite santé, ce qui ne représente pas la norme.

Rappelons que plusieurs études précédentes ont démontré le lien entre la pauvreté et un moins bon état de santé. En effet, les enfants désavantagés qui vivent du stress voient leur développement physiologique atteint, ce qui les rend plus vulnérables aux maladies.

La présente étude a donc établi une corrélation entre la mobilité et les soins parentaux, d’une part, et le syndrome métabolique à un âge plus avancé, d’autre part.

Il semble donc que la résilience aux maladies de certains enfants défavorisés peut être amenée par la constante attention de leur mère à leur bien-être émotionnel. Démontrer de l’affection à son enfant peut donc avoir un effet bénéfique sur sa santé présente et future.

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Impacts de la famille sur les enfants

Il semble, selon une étude parue dans le Journal of Epidemiology and Community Health, qu’une pauvreté constante pourrait avoir un impact sur les habiletés cognitives d’un enfant.

C’est la conclusion épineuse à laquelle sont arrivés des chercheurs de l’Institut de l’éducation de l’Université de Londres après avoir analysé les résultats d’un sondage effectué auprès de 18 553 familles au départ. Les 18 819 enfants sur lesquels portait ce sondage étaient nés entre septembre 2000 et janvier 2002.
 
Les questions portaient directement sur les habiletés cognitives des enfants une fois qu’ils ont eu cinq ans, en 2006. On a par ailleurs pu relever des données signifiantes quant à la relation des enfants avec leur mère.
 
Donc, la pauvreté pourrait avoir des répercussions sur la cognition. L’instabilité familiale ne semble pas avoir d’impact en particulier, après que l’on ait tenu compte de la pauvreté, de l’éducation parentale, de l’âge de la mère et des caractéristiques propres à chaque enfant.
 
Ainsi, il semble que selon cette recherche, les enfants qui grandissaient au sein d’une famille de deux parents avaient présenté de meilleures capacités cognitives que ceux qui vivaient avec un seul parent ou qui avaient vécu des changements dans leur structure familiale.

Les chercheurs ont conclu que vivre dans la pauvreté avait un impact marqué sur la cognition d’un enfant de cinq ans, plus que la vie familiale en général.

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La pauvreté réduirait le potentiel génétique

Les résultats d’une étude de l’Université du Texas à Austin posent des questions délicates, alors qu’il semble que vivre dans la pauvreté réduirait le potentiel de développement des aptitudes cognitives chez l’enfant, et ce, même avant l’âge de deux ans.

Ayant porté sur 750 paires de jumeaux, l’étude est parue récemment dans le Psychological Science. Leurs habiletés cognitives ont été évaluées à 10 mois puis à 2 ans, toujours selon les principes établis du développement de l’enfant.

Ainsi, la moitié des gains intellectuels chez le bébé de 10 mois pourrait être attribuée aux gènes. La même observation a été relevée par les responsables de cette étude lorsque les enfants ont eu deux ans.

À l’opposé, les enfants issus de familles pauvres, qui accusaient un retard de ce côté par rapport aux autres, n’ont démontré presque aucune amélioration attribuable aux gènes.

Ces résultats doivent toutefois être bien interprétés, selon les chercheurs. La conclusion réelle est que les enfants bien nantis ont plus de chances d’atteindre leur plein potentiel, non pas que leur famille est plus intelligente d’un point de vue génétique.

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Un lien entre la situation familiale et la réussite scolaire

Selon une étude s’étant étalée sur 30 ans et publiée dans l’International Journal of Behavioral Development, les enfants vivant dans la pauvreté auraient réellement tendance à abandonner leurs études et devenir très tôt des parents et des adultes pauvres.

Menée par l’Université Concordia et l’Université d’Ottawa, cette recherche a commencé en 1976 et a suivi des garçons et des filles issus de faibles milieux socio-économiques urbains du Québec. À la plus récente phase du projet, les participants avaient atteint la mi-trentaine.

Il en est ressorti que ces personnes avaient fortement tendance à entrer dans le cercle vicieux de la pauvreté.

Ainsi, sur les 328 femmes et 222 hommes de l’étude étant devenus des parents, un peu moins du quart n’avaient pas terminé leurs études secondaires à l’âge de 25 ans. De plus, 35 % des participants étaient pauvres, en moyenne, quel que soit leur état matrimonial.

Il semble donc qu’une faible situation socio-économique puisse avoir des répercussions à long terme sur la vie des enfants.

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Quand la pauvreté joue sur la taille des enfants

Des chercheurs de l’Université de Montréal se sont penchés sur les effets de la pauvreté sur la croissance des enfants. Ils concluent que les bambins, de deux ans et demi à quatre ans, qui sont issus de milieux défavorisés accusent des retards de croissance, comparativement aux enfants nés dans des familles plus riches.

1 929 mères ont été questionnées par la Dre Louise Séguin et son équipe à propos de la taille de leur enfant et la situation économique au sein de leur famille.

La taille des sujets de milieux défavorisés était plus petite que celle des enfants mieux nantis, et ce, peu importe l’hérédité des parents et leur niveau de scolarité.

Ces résultats viennent donc confirmer les effets de la pauvreté, souvent associée à la malnutrition et à un taux élevé de stress, sur le développement des enfants.

« Même si le Québec fait plus pour les familles avec de jeunes enfants que d’autres provinces, il y aurait encore bien des choses à faire pour s’assurer que chaque enfant a droit à l’égalité des chances pour croître et se développer du mieux qu’il peut », souligne Mme Séguin.

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Le statut économique joue un rôle dans la tension artérielle

Alors que le corps fonctionne normalement au ralenti pendant le temps de sommeil, des chercheurs de l’Université de Calgary ont découvert que les personnes qui avaient souffert de pauvreté au cours de leur enfance ne vivaient pas ce phénomène de mise en veilleuse, durant lequel le corps fait le plein d’énergie.

Selon la communauté scientifique, il est normal que la pression artérielle chute de 10 à 15 % au cours du sommeil profond.

Le Dr Tavis S. Campbell et son équipe ont mis en observation 174 participants. Leur tension artérielle fut notée plusieurs fois par jour. Il s’est avéré que ceux qui avaient connu une enfance sous le signe de la pauvreté et dont le niveau d’éducation des parents n’était pas élevé avaient une pression sanguine qui ne diminuait pas au cours de la nuit.

Les scientifiques croient qu’en plus des problèmes cardiaques, le statut économique peut jouer un rôle sur le poids à la naissance, le stress et une nutrition moins équilibrée.