Le tourisme médical est une notion de plus en plus réelle et populaire à travers le monde, et se définit par le fait d’effectuer une visite en sol étranger pour recevoir des soins de santé plus adéquats ou plus rapides.
Les CDC américains parlent d’une hausse des cas de citoyens américains qui s’inscrivent dans les cas de tourisme médical, soit maintenant près de 750 000 annuellement. Même chose du côté du Québec, alors que le système de santé ralenti et mal en point donne de plus en plus l’envie à certaines personnes de tenter l’expérience de soins à l’étranger.
Mais si la manœuvre comporte certains avantages incontestables, elle comprend aussi certains risques.
Les CDC mettent d’abord en garde contre les problèmes de communication qui peuvent survenir entre le médecin ou le personnel médical et vous, si vous ne parlez pas la même langue.
Certains pays n’ont pas les mêmes normes de stérilité ou d’hygiène que partout ailleurs, ce qui peut faciliter la transmission de maladies ou le développement d’infections. Même chose pour les stocks de sang, qui sont parfois offerts par des donneurs payés, et non testés de façon systématique.
Les médicaments et traitements approuvés ne sont pas les mêmes partout, un fait qui peut s’avérer un avantage, mais aussi un inconvénient, notamment au niveau des risques et des effets secondaires.
On suggère donc de s’informer massivement sur la destination, les lieux, la langue, le centre médical et les lois auxquels vous devrez faire face une fois en sol étranger, et ne rien laisser au hasard.