On apprend par l’entremise de Radio-Canada que plusieurs spécialistes se disent inquiets pour la santé publique à l’approche de l’été.
Cette inquiétude estivale provient du fait que la plupart des étiquettes retrouvées sur les différentes crèmes solaires seraient en fait désuètes ou incomplètes.
Contrairement à la FDA américaine, qui a fait passer une nouvelle loi sur le sujet en 2012, le Canada tarde à agir dans le dossier. Pourtant, les rayons du soleil deviennent de plus en plus hostiles, et on comprend de plus beaucoup mieux les réels dangers de ceux-ci.
Par exemple, l’exposition aux rayons UVA et UVB sont des notions relativement modernes pour le public, des données qui ne sont pas toujours inscrites sur les emballages de crèmes solaires.
On souhaite donc, à commencer par le dermatologiste canadien Jim Walker, que les étiquettes soient plus près de la vérité le plus rapidement possible. En ce moment et à l’approche de l’été, les consommateurs canadiens ne seraient pas informés du degré de protection contre les rayons UVA, que l’on dit plus dangereux que les UVB, lors de l’achat d’un produit.
Santé Canada devra donc agir rapidement, croient plusieurs spécialistes qui abondent dans le même sens que Walker.