Le gouvernement provincial a récemment répondu à une demande déposée au printemps dernier par les syndicats d’enseignants, demandant des journées dédiées à la formation et la planification, pour être mieux outillés et préparés face à la situation de la COVID-19. Pour ce faire, trois journées pédagogiques seront ajoutées à l’année scolaire en cours.
« Ce sont des journées de planification et de formation. Ce ne sont pas des congés », explique à La Presse madame Geneviève Côté, attachée de presse du ministre de l’Éducation Jean-François Roberge.
Pour les parents qui doivent se rendre au travail, il est à noter que les services de garde pour les élèves seront ouverts et gratuits durant ces trois journées pédagogiques additionnelles — qui devront d’ailleurs être réparties sur trois mois différents.
« Ça fait longtemps qu’on dit que notre monde a besoin de temps », indique Josée Scalabrini, présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement. « Depuis mai, on explique pourquoi on a besoin de ça. On a commencé notre année scolaire comme si de rien n’était. On le disait [au gouvernement] qu’on n’était pas prêt et nos enseignants sont à bout de souffle, dans un état d’extrême fatigue », ajoute-t-elle.