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Risques d’une rupture fatale de l’appendice de l’enfant

Les enfants qui vivent dans une région où se trouvent peu de pédiatres courraient un plus grand risque de décéder d’une rupture de l’appendice que ceux qui ont accès à un plus grand nombre de médecins.

C’est ce que l’on retient d’une étude du Centre pour enfants Johns Hopkins aux États-Unis publiée dans JAMA-Archives of Surgery.

Celle-ci se base sur 250 000 données recueillies par des hôpitaux et portant sur des enfants ayant souffert de l’appendicite.

L’hypothèse présente a été retenue après avoir rejeté plusieurs autres facteurs tels que l’accès à l’imagerie médicale, les couvertures d’assurance ainsi que le nombre d’hôpitaux et d’opérations dans la région donnée.

Il semble que la corrélation entre le pédiatre et une rupture fatale de l’appendice serait que ce professionnel de la santé peut détecter plus tôt un enfant atteint.

Rappelons finalement qu’environ le tiers des enfants qui souffrent de l’appendicite vivront la rupture de leur appendice.

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Le déni des parents d’un enfant obèse

Nous pouvons lire sur Postmedia News que les parents d’un enfant obèse ne veulent pas, dans la grande majorité des cas, voir la situation telle qu’elle est.

Un sondage a été effectué auprès de 860 pédiatres et médecins de famille au Canada de 2005 à 2006. Il est le premier du genre au pays.

Il en est ressorti que plus de 60 % des professionnels interrogés considèrent que les parents qui sont eux-mêmes obèses, ceux qui se braquent lorsque le surpoids de leur enfant est abordé et ceux qui démontrent peu d’intérêt à aider l’enfant à perdre du poids sont des freins à la diminution des cas d’obésité infantile.

D’autre part, ces médecins mentionnent que le manque de formation et de ressources fait en sorte que ce problème de société est plus difficile à gérer et à régler.

En moyenne, un médecin passe 10 minutes à discuter de manière générale avec le patient, puis 13 minutes en consultation de suivi. Seulement 20 % d’entre eux estiment réussir à gérer le problème du surpoids.

La moitié des répondants ont mentionné la présence de règles préétablies comme facteur les empêchant d’aborder la question de l’obésité avec les familles.

Selon Statistique Canada, 17 % des enfants canadiens sont en surpoids, alors que 9 % d’entre eux sont obèses.

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Pour mieux détecter la dépression post-partum

L’Académie américaine de pédiatrie (APP) a annoncé que les pédiatres influeraient beaucoup sur la qualité de vie des enfants en détectant la dépression chez la mère.

Le seul fait de demander à la mère, lors de la visite pour son enfant, si elle vit des épisodes de tristesse, de découragement et si elle fait des activités serait une bonne piste.

Le taux de dépression post-partum est évalué entre 5 et 25 %. Celui de dépression majeure durant la première année de vie de l’enfant est pour sa part estimé entre 1 et 6,8 %.

Un comité américain s’est donc penché sur le sujet et il a fait paraître ses données dans la revue Pediatrics.

Nous apprenons ainsi que chaque année aux États-Unis, 400 000 enfants commencent leur vie auprès d’une mère dépressive. Cela peut entraîner des négligences, l’arrêt de l’allaitement, des dysfonctions familiales et des soins médicaux inadéquats.

Par ailleurs, le syndrome du post-partum, qui affecte 80 % des femmes, devrait être détecté rapidement. Habituellement, les symptômes sont des crises de larmes, de l’anxiété et des sautes d’humeur.

Écouter la nouvelle maman et l’aider à démystifier ce qu’il lui arrive suffisent généralement à régler ce type de dépression mineure.