Catégories
Uncategorized

De nouvelles lignes directrices pour les appareils pédiatriques à rayons X

Les fabricants d’appareils libérant des rayons X devraient être en mesure de prouver que leur équipement est sécuritaire pour les petits. Dans le cas contraire, la FDA exige dorénavant que des autocollants sur les machines l’indiquent. De plus, de nouvelles lignes directrices pour la conception des futurs appareils devront être appliquées, a annoncé l’agence le 9 mai.

Le réglage des équipements à rayons X conçus pour les adultes peut entraîner une dose supérieure de rayonnement aux petits patients et ainsi augmenter les risques de cancer chez ces derniers.

« L’imagerie est très importante et indispensable. Elle sauve des vies, mais elle doit être utilisée judiciairement », a déclaré la Dre Marta Hernanz-Schulman, présidente de la commission de l’American College of Pediatric Radiology Imaging. « Les enfants ne sont pas de petits adultes. »

En effet, il est important de savoir que les enfants sont plus sensibles aux rayons X parce que leurs cellules se divisent davantage au contact des radiations. Les conséquences néfastes des radiations chez les jeunes peuvent prendre plusieurs années avant de se manifester.

Toutefois, les spécialistes rappellent qu’il n’y a aucune raison pour que les gens évitent un examen d’imagerie médicale, car le risque est très faible par rapport aux bénéfices d’un traitement réussi ou d’un diagnostic exact.

Catégories
Uncategorized

Quand violence conjugale rime avec dépression post-partum

Pour les spécialistes, il n’est pas surprenant qu’il y ait un chevauchement entre la dépression et la violence d’un partenaire intime. Il s’agit là d’un indice fondamental pour dépister un problème ou l’autre lors de consultations avec ces patientes.

Pour le Dr Barry Salomon, l’auteur principal de l’étude : « C’est un grand message que nous voulons envoyer aux pédiatres qui voient les mères accompagner les bébés en clinique. Si vous détectez la dépression post-partum ou la violence conjugale chez une femme, soyez alerte et aidez-les, car l’un est fortement associé à l’autre et vice-versa ».

Le Dr Salomon n’a pas hésité à souligner à nouveau à Reuters « que les mères qui sont déprimées ou sont dans une relation violente ont un effet négatif sur les enfants ».

Grâce à des questionnaires remplis par des mères qui visitaient des cliniques de pédiatrie depuis février 2008, les chercheurs ont conclu que la plupart des femmes violentées étaient des adolescentes qui avaient donné naissances et des Afro-Américaines. Une mère sur quatre semblait avoir souffert de dépression post-partum, et une sur 14 était violentée.

Les mères qui vivaient une relation malsaine avec leur partenaire étaient deux fois plus susceptibles de souffrir de dépression post-partum que celles qui ne vivaient pas de sévices.

De même, les femmes souffrant de dépression post-partum étaient quatre fois plus susceptibles d’être parmi celles qui étaient victimes de violence à la maison.

L’étude, publiée dans le Journal of Pediatrics, a également constaté que les mères souffrant de dépression post-partum étaient plus susceptibles, probablement par anxiété, d’amener leurs enfants à l’urgence plus souvent.