Alors que les Jeux olympiques se poursuivent à Pékin en Chine, plusieurs athlètes et juges olympiques se plaignent des mauvaises conditions de vie, des options de restauration, des chambres isolées et des conditions météorologiques.
Les participants de plusieurs nations ont pris les réseaux sociaux d’assaut pour faire connaitre leur mécontentement face aux conditions dans lesquelles ils vivent aux Jeux olympiques.
L’entraîneur allemand de ski alpin Christian Schwaiger a critiqué la restauration à Pékin et s’est inquiété des options alimentaires limitées pour alimenter les athlètes professionnels très performants.
«La restauration est extrêmement discutable, car, en réalité, ce n’est pas du tout de la restauration. Il n’y a pas de repas chauds», a déclaré l’entraineur.
«Il y a des chips, quelques noix et du chocolat, et rien d’autre. Cela montre un manque d’intérêt pour le sport de haut niveau.»
L’équipe des États-Unis se serait préparée et aurait apporté de la nourriture supplémentaire aux Jeux d’hiver, notamment des sacs de pâtes.
Valeria Vasnetsova, une compétitrice russe de biathlon, a partagé sur Instagram son expérience de quarantaine de Pékin.
«Je ne fais que dormir toute la journée parce que je n’ai même pas la force de me lever du lit. Je ne mange que trois poignées de pâtes par jour parce que c’est tout simplement impossible de manger le reste de la nourriture», explique l’athlète.
«J’ai mal au ventre, je suis très pâle et j’ai d’énormes cercles noirs autour des yeux. Je veux que tout cela s’arrête. Je pleure tous les jours. Je suis très fatiguée », a-t-elle écrit, affirmant que le même repas a été servi au petit-déjeuner, au déjeuner et au dîner pendant cinq jours.
Vasnetsova a ajouté qu’elle avait mangé toute la graisse d’un morceau de viande «parce que j’avais très faim».
Le Comité international olympique a publié une déclaration à ce sujet : «Nous sommes conscients des plaintes formulées par certains athlètes, notamment en ce qui concerne la température, la variété et la taille des portions de nourriture. Ces questions sont actuellement traitées en collaboration avec Pékin 2022 et la direction des installations concernées.