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Une pénurie à l’origine des erreurs de médicaments

La récente enquête de Statistique Canada qui prétend que la pénurie de main-d’oeuvre dans les hôpitaux pourrait accroître les erreurs de médicaments auprès des patients ne surprend pas du tout l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (APES), qui croit que le manque de pharmaciens dans les hôpitaux y joue un rôle.

Selon la directrice de l’APES, Linda Vaillant, la surcharge de travail des membres de son association les rend plus susceptibles de commettre des erreurs. Par exemple, ils risquent de ne pas détecter une interaction médicamenteuse importante ou de ne pas relever un dosage inapproprié.

Mme Vaillant ajoute que la pénurie des pharmaciens dans les hôpitaux, de l’ordre de 17 %, force ces derniers à travailler jusqu’à 16 heures par jour ou parfois 12 jours consécutifs. Elle presse donc les autorités de la santé au pays à prendre des mesures afin de protéger la sécurité des patients.

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Les médecins veulent moins travailler

Malgré la pénurie de médecins au pays, les étudiants dans cette discipline ont bien l’intention de travailler moins d’heures par semaine que leurs aînés, révèle un sondage. Les futurs médecins canadiens veulent ainsi trouver un équilibre entre leurs obligations professionnelles et personnelles.

Louise Samson, la présidente du Collège royal des médecins du Canada, a réagi devant ces résultats : « D’un côté, c’est très bien : ce n’est certainement pas l’idéal pour un patient de consulter un médecin qui est au bout de son rouleau, en burn-out. Par contre, cela aura aussi un impact négatif sur la disponibilité des médecins et risque d’amplifier la pénurie. »

Autre constat, la médecine familiale perd de sa popularité, car 60 % des participants à l’enquête ont révélé qu’ils se dirigeraient vers une spécialité.

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Vaste enquête sur les soins de santé canadiens

Le 10e rapport du Sondage sur les soins de santé au Canada, qui sonde l’opinion publique et celui des fournisseurs de soins de santé, vient d’être publié.

On y apprend que la population canadienne est préoccupée par les enjeux suivants : le temps d’attente (20 %),  la pénurie de médecins (19 %) et le vieillissement de la population (8 %).

Dix ans auparavant, le sous-financement du système de santé et les compressions gouvernementales représentaient les principaux enjeux.

Quant à l’évaluation des soins de santé, la population croit qu’elle a accès à des soins de qualité dans 57 % des cas. Ce taux était sensiblement le même en 2002.

Quand on leur demande quels sont les moyens à adopter pour améliorer le système de santé, les répondants proposent en premier lieu des mesures incitatives visant à encourager l’adoption de nouvelles technologies en soins de santé (86 %). Viennent par la suite l’augmentation des inscriptions dans les écoles de médecine et de soins infirmiers (82%) et une augmentation des programmes de soins communautaires et à domicile (78%).