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Une analyse sanguine permet de détecter les femmes qui accoucheront prématurément

Selon un article publié dans l’édition de mai de l’American Journal of Obstetrics & Gynecology, le mérite de cette découverte revient à Steven Graves, qui dirige la portion chimie de l’étude à l’Université Brigham Young dans l’Utah, ainsi qu’à Sean Esplin, professeur de l’Université et obstétricien. Le début de leurs recherches remonte à 2002.

L’analyse sanguine, effectuée durant le 2e trimestre de grossesse, identifie une différence significative des peptides, associés à certaines molécules de protéines. Ces informations permettent de déterminer si la femme enceinte est à risque ou non d’un accouchement prématuré.

L’étude a été menée auprès d’un groupe de 160 femmes, dont la moitié a mené la grossesse à terme et l’autre moitié a accouché prématurément.
 
La nouvelle crée des vagues auprès des médecins et chercheurs des autres universités. Le Dr Antonio Frias, de l’Université de la santé et des sciences de l’Oregon, commente : « Puisque cette méthode identifie les patientes à risque, cela nous permet déjà d’effectuer des recherches sur des interventions préventives. Jusqu’à présent, nous avancions à l’aveuglette. »

L’Université Brigham Young a légué le droit d’utilisation de cette découverte à la compagnie Sera Prognostic. L’entreprise espère tester cette nouvelle méthode de dépistage sur le marché dès le premier semestre de 2012.