Cette invention serait en mesure d’accélérer la recherche, de trouver des remèdes pour la démence ou encore de mieux comprendre les traumatismes et problèmes cérébraux.
Ce premier tissu cérébral vivant représente une percée et une avancée exceptionnelle dans le domaine de la recherche des troubles neurologiques.
« Vivant » jusqu’à deux mois en laboratoire, le « faux cerveau 3D » permettra aux scientifiques de découvrir comment les médicaments agissent à court et long terme sur le traitement de maladies et traumatismes tels que la démence et les AVC.
Comme l’indique The Telegraph, ils pourront aussi observer comment on peut soigner les zones endommagées après des blessures à la tête et des maladies dégénératives qui s’étalent sur un certain temps.
« Nous pouvons observer les maladies neurologiques d’une façon qui nous était impossible à cause des délais nécessaires pour étudier certaines des maladies clés du cerveau », explique le Dr. David Kaplan de l’Université Tufts à Boston.
Le nouveau tissu cérébral 3D est composé d’un gel spécial pour favoriser la croissance des neurones. Il a six anneaux concentriques qui imitent les six couches du cortex du cerveau humain, où existent différents types de neurones.
L’étude a été publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
Une percée intéressante aurait été effectuée par des chercheurs en matière de schizophrénie, alors que ceux-ci seraient parvenus à mieux comprendre et démystifier les hallucinations auditives qui découlent parfois de la maladie.
Les spécialistes américains du St. Jude Children’s Research Hospital se sont attardés à ce symptôme des plus étonnants et terrifiants, et seraient parvenus à établir une cause physique au phénomène, selon ce que rapporte Top Santé.
Après analyse, les chercheurs estiment que ces hallucinations pourraient être le résultat de l’absence d’un gène chez les patients souffrant de schizophrénie. Ce gène manquant impliquerait des transformations chimiques cérébrales et réduirait le flux d’information, en plus d’altérer le traitement normal des informations auditives par le cerveau.
« Nous pensons qu’en réduisant le flux d’informations entre ces deux structures cérébrales qui jouent un rôle central dans le traitement d’informations auditives, on peut réduire l’état de stress et les autres facteurs associés qui déclenchent les voix, qui sont le symptôme psychotique le plus courant de la schizophrénie », estime Stanislav Zakharenko, coauteur de la recherche.
Il s’agit d’une percée des plus intéressantes et prometteuses, dans la quête de traitements plus performants pour soigner les patients schizophrènes.
Les résultats de l’étude américaine ont été proposés dans le magazine Science.
Plusieurs spécialistes mentionnent depuis un bon moment les présumées vertus du thé vert en prévention du cancer, mais peu d’études sont venues établir ce lien de façon directe et scientifique.
C’est pourtant le cas d’une nouvelle étude sur le sujet, rapportée par MedicalNewsToday, qui explique le lien entre la consommation de thé vert et le ralentissement des cellules cancéreuses, notamment dans certains cas de cancer du pancréas.
L’étude du Los Angeles Biomedical Research Institute (LA BioMed) confirme également les capacités du thé vert à ralentir un cancer déjà diagnostiqué.
Le Dr Wai-Nang Lee et son équipe sont parvenus à établir que l’agent biologique EGCG du thé vert change littéralement le métabolisme du cancer du pancréas et de ses cellules, en s’attaquant à une enzyme critique de ce type de cancer.
L’étude ne confirme pas seulement les propriétés du thé vert en matière de lutte au cancer, mais permettrait également de confirmer que le nerf de la guerre contre la maladie se situe dans le système métabolique et dans les mécanismes moléculaires.
Les conclusions de l’étude du Dr Lee et de son équipe sont publiées et dans le journal Metabolomics.
Une nouvelle molécule découverte par des spécialistes laisse croire à la possibilité d’un nouveau traitement éventuel contre le diabète de type 2, rapporte Top Santé.
Si on ne mentionne pas l’origine des chercheurs derrière cette percée, on connaît par contre le nom de la molécule en question, baptisée 6bk. Cette dernière permettrait de créer un traitement capable de freiner l’IDE, une enzyme responsable de la neutralisation de l’insuline dans l’organisme, et des problèmes subséquents de glycémie.
Plus encourageant encore, les chercheurs auraient déjà testé l’impact de la molécule 6bk sur des rongeurs, avec succès. Les animaux auraient immédiatement démontré une capacité renouvelée à réguler naturellement leur taux de glycémie, après avoir consommé du sucre.
Même si d’autres tests et essais sont à prévoir, la réaction des rongeurs aux essais préliminaires est prometteuse.
Les conclusions de l’étude et résultats de l’essai ont été publiés par le magazine Nature.
Les personnes souffrant de ce qu’il est convenu d’appeler le « syndrome de la fatigue chronique » ne trouvent souvent pas beaucoup de soutien ou de compréhension auprès de leurs proches, leurs collègues ou même certains spécialistes en santé.
La raison de cette marginalisation est simple : il n’existe pour ainsi dire aucune manière de diagnostiquer le trouble. Cette absence de verdict clair empêche grandement la reconnaissance de ce mal qui touche pourtant plusieurs personnes.
« À ce jour, aucun marqueur biologique ou organique ne permet d’identifier ce syndrome. C’est un diagnostic difficile qui requiert l’exclusion des autres maladies responsables de fatigue chronique (cancer, maladies endocrines, maladies inflammatoires systémiques, psychiatriques, auto-immunes, etc.), explique d’ailleurs l’Association Française du Syndrome de Fatigue chronique.
Voilà qu’une nouvelle découverte permettrait de faire avancer la cause, alors que des chercheurs ont observé des différences physiques chez les patients atteints du syndrome grâce à des tests par résonnance magnétique, rapporte Top Santé.
Un dérèglement des ganglions cervicaux ou des noyaux gris seraient observables chez plusieurs patients de l’étude, ce qui permet aux spécialistes d’être optimistes quant à un possible diagnostic plus officiel du syndrome de fatigue chronique dans le futur.
Cette nouvelle percée et les conclusions de l’étude ont été publiées dans la revue PLoS One.
MedicalNewsToday rapporte une nouvelle en matière de science et d’alimentation qui risque de choquer les puristes et d’en rendre plusieurs stupéfaits.
On rapporte en effet que des scientifiques des Pays-Bas suggèrent un avenir des plus prometteurs aux cellules souches en matière de culture de la viande, ce qui permettrait d’assurer une qualité et une irréprochabilité de la viande, chose que l’on ne peut véritablement assurer de nos jours, semble-t-il.
« Nous croyons que la culture de viande fait partie de l’avenir. D’autres avenues du futur permettent de remplacer partiellement la viande par des produits végétariens, permettant de garder moins d’animaux dans de meilleures circonstances », lance sans broncher et non sans raison Cor van der Weele, de l’Université des Pays-Bas.
Le chercheur souligne également une demande grandissante de viande par les populations dans le monde, une demande impossible à remplir au cours des prochaines décennies, à tout le moins sans perdre grandement de la qualité.
Tout de même ironique que de penser que les cellules souches, si décriées par les environnementalistes, pourraient en fin de compte venir régler un autre problème décrié par ces derniers, soit la production massive de viande.
Alors que la quête des meilleurs tests possible de dépistage du cancer se poursuit, une équipe de chercheurs italiens annonce qu’elle est parvenue à entraîner deux chiens dépisteurs capables de détecter la maladie.
Il s’agit de deux femelles nommées Zoé et Liu, rapporte Top Santé, qui seraient maintenant capables de détecter la présence du cancer de la prostate en reniflant simplement des échantillons d’urine prélevés des patients.
Il s’agit d’une toute nouvelle utilisation, aussi brillante qu’intrigante, de l’odorat développé des canidés, qui a déjà fait ses preuves dans un grand nombre d’autres situations.
C’est l’équipe du Dr Luigi Taverna, de l’hôpital Humanitas Research de Milan, qui a annoncé cette découverte pour le moins étonnante.
Plus étonnant encore, les résultats de ces deux chiens pisteurs frôlent la perfection. Sur une base de 902 échantillons, dont 362 étaient positifs, les chiens Zoé et Liu auraient reniflé la présence de la maladie avec une précision de 100 % et 99 %, respectivement.
« Ce type de diagnostic est reproductible, peu coûteux et non invasif », se réjouit le Dr Taverna, qui devra maintenant convaincre le reste du monde de la pertinence et de l’efficacité de son idée.
Cette recherche, par ailleurs présentée au Congrès annuel de l’Association américaine d’urologie d’Orlando, abonde dans le même sens que certaines précédentes, qui indiquaient de telles possibilités pour les canidés, notamment en matière de dépistage du cancer du poumon.
Une nouvelle méthode de traitement du cancer par immunothérapie semble porter ses fruits et jette un vent d’optimisme chez plusieurs spécialistes et chercheurs qui luttent contre cette maladie, rapporte les National Institutes of Health.
Cette nouvelle méthode détaillée dans une récente étude propose de s’attaquer directement aux cellules cancéreuses, et pourrait s’avérer efficace contre de multiples types de cancer.
Ce sont des chercheurs du National Cancer Institute (NCI) qui se sont penchés sur diverses réactions de l’organisme en situation de cancer, alors que le corps humain produit différentes protéines et types de cellules lors du développement de la maladie.
« Notre étude s’attaque au problème central en immunothérapie, qui consiste à attaquer de façon efficace les cancers communs. La méthode que nous avons développée nous procure une empreinte pour parvenir à utiliser l’immunothérapie afin de cibler des attaques sur les mutations uniques aux patients atteints de cancer », explique le Dr Steven A. Rosenberg.
En clair, en ciblant les protéines mutantes observables dans 80 % des cas de cancer, les chercheurs croient être en mesure de bonifier la réponse naturelle du corps des patients et ainsi attaquer efficacement la maladie.
L’étude du NCI fait suite à de nombreuses autres en la matière, qui confirment toutes le grand potentiel de l’immunothérapie en traitement du cancer.
Des chercheurs américains auraient mis au point une nouvelle méthode de reconstruction et de régénération de muscles humains endommagés grâce à des vessies de porc, rapporte Top Santé.
Le processus, bien que surprenant, s’avère relativement simple. Selon les chercheurs de l’Université de Pittsburgh derrière le projet, il est possible d’implanter des parties de ces vessies préalablement dépouillées de leurs cellules directement dans la structure musculaire visée, et ainsi d’obtenir un résultat satisfaisant.
« Quand un grand volume de muscles est perdu, généralement à cause d’un traumatisme, le corps ne peut pas répondre suffisamment pour les remplacer. Au lieu de cela, du tissu cicatriciel peut se former, ce qui altère de manière significative leur résistance et leur fonction. Cette nouvelle étude est la première à montrer un remplacement de nouveau tissu musculaire fonctionnel chez l’homme. Ce sont les patients qui ne peuvent plus marcher, ne peuvent pas sortir de la voiture, ne peuvent pas monter et descendre d’une chaise, ne peuvent pas prendre des mesures sans tomber. Maintenant, nous avons un moyen de les aider à aller mieux », explique l’auteur de l’étude, Stephen Badlyak.
Une véritable percée qui pourrait changer des vies, comme l’explique M. Baddlyak.
Les conclusions de ce dernier et de son équipe ont été publiées dans le magazine scientifique médical Science Translational Medicine.
Une alternative au fameux PAP test vient d’être approuvée par la FDA aux États-Unis, rapporte notamment le New York Times.
Il s’agit d’une manœuvre controversée visant à remplacer un test déjà controversé, comme quoi on ne s’en sort pas dans ce dossier.
Créé par la compagnie Roche, le nouveau test de dépistage serait capable de détecter la présence et l’ADN du VPH, qui mène souvent au cancer de l’utérus, par un simple échantillon prélevé du col de l’utérus d’une patiente.
La FDA croit que les essais et études menés par Roche sont concluants, et approuve donc l’alternative au PAP test, qui utilise pour sa part un bon vieux microscope afin de détecter des anomalies.
Mais comme dans le dossier du PAP test, un regroupement de femmes et de consommateurs s’opposent à l’approbation de la FDA, que l’on juge hâtive et non fondée. Les spécialistes de la FDA semblent toutefois sûrs de leur évaluation, même si les essais sont menés par la même compagnie qui produit le nouveau test.
Une pratique qui serait peut-être à revoir, d’ailleurs, ne serait-ce que pour calmer les doutes d’une population de plus en plus méfiante envers l’industrie pharmaceutique et le système de santé.
Le cancer de l’utérus ferait environ encore 4000 morts annuellement, aux États-Unis seulement, selon l’American Cancer Society.