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Nouvelle percée pour le diabète de type 2

Parus dans le journal Diabetes, les résultats d’une récente étude, financée en partie par des subventions de recherche de l’Association canadienne du diabète et des Instituts de recherche en santé du Canada, donnent espoir.

Le Dr Alexey Pshezhetsky, du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine, a découvert que l’absence d’une certaine protéine, la NEU1, expliquerait notamment la résistance à l’insuline chez les diabétiques de type 2.

Cette percée pourrait contribuer à prévenir cette maladie, alors que le nombre de gens affectés ne cesse de grandir.

« Nous avons découvert que Neu1, une protéine surnommée ainsi d’après son nom “neuraminidase 1”, a pour rôle d’activer ou de désactiver l’absorption du glucose par les cellules du corps, en régulant l’acide sialique qui se forme à la surface des cellules », dit le Dr Pshezhetsky.

« Nous essayons maintenant de trouver un moyen de rétablir les niveaux de Neu1 et sa fonction dans le diabète. Si nous parvenons à éliminer les résidus d’acide sialique de la surface des cellules, les récepteurs de l’insuline seront forcés à absorber le glucose adéquatement. Cela pourrait donner aux médecins la possibilité de réduire le recours au traitement à l’insuline et contribuer à réduire l’épidémie de diabète », explique le Dr Pshezhetsky.

Pour le moment, seuls un régime alimentaire adapté, de l’exercice et l’arrêt du tabagisme font figure de traitement, à part bien sûr les injections d’insuline si le reste ne fonctionne pas.

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Nouvel espoir pour la fibrose kystique

Il y a plus de 25 ans maintenant que nous savons que la fibrose kystique est causée par une mutation du gène CFTR.

Bien que des avancées aient permis de prolonger la vie des gens en souffrant, il n’existe cependant toujours pas de remède pour l’éradiquer.

Sur le site Guide Santé en ligne, nous pouvons cependant lire qu’une équipe du département de physiologie basé à l’Université McGill a récemment découvert de nouvelles données concernant la mutation la plus commune du gène CFTR, ce qui donne espoir à un traitement futur.

En faisant une comparaison entre le fonctionnement de la maladie et un tapis tressé, le Dr Gergely Lukacs explique : « Il est aussi difficile de trouver un traitement efficace ou un remède contre la maladie que de réparer une déchirure dans un tapis tressé. Nous devons à la fois trouver où se trouve la déchirure dans un brin d’étoffe et déterminer la meilleure façon de rattacher ce brin afin de lui redonner toute sa solidité ».

Tout en gardant le même l’exemple, les découvertes récentes on notamment permis de comprendre que non seulement la faiblesse du tapis était due au brin abîmé, mais que ce brin affaiblissait le tapis en entier.

« Ces résultats nous offrent un moyen rationnel de choisir des candidats-médicaments dotés de mécanismes d’action distincts », affirme le Dr Lukacs.

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Sclérose en plaques : S’en protéger par l’éducation

Une récente étude italienne publiée dans la revue Restorative Neurology and Neuroscience nous fait part d’un intéressant facteur pouvant contribuer à la minimisation des déficits cognitifs chez les patients de sclérose en plaques (SEP).

Des tests cognitifs ont été effectués sur 50 patients atteints de SEP et un groupe de 157 personnes non atteintes. Les résultats ont clairement démontré que les individus souffrant de SEP ayant un niveau d’éducation supérieur semblaient « protégés » contre les troubles cognitifs associés à la maladie. Ceux ayant reçu une éducation limitée démontraient un score beaucoup moins élevé.

Importante constatation, la réussite professionnelle et la fatigue n’ont démontré aucun impact sur la sévérité des déficits.

Le rôle de la fatigue a en effet aussi été évalué, car il était suggéré qu’elle avait un effet négatif sur les performances cognitives, qui ont été évaluées grâce à l’échelle PASAT (Paced Auditory Serial Addition Test), utilisée afin de détecter les déficits des patients de SEP.

Le compte-rendu final de la recherche est cité comme suit : « Une éducation limitée est donc un facteur de risque de déficience cognitive chez les personnes atteintes de maladies neurologiques telles que la SEP, alors qu’un niveau d’éducation élevé peut tout à fait être considéré comme un facteur de protection contre les troubles cognitifs associés à la maladie ».

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Nouvelle percée médicale dans la lutte contre le cancer

Radio-Canada nous apprend que des chercheurs d’Ottawa sont très encouragés par leur découverte. Ils travaillent sur un vaccin qui freine la prolifération des cellules cancéreuses et qui pourrait aussi, dans certains cas, supprimer totalement la maladie.
 
C’est le virus VSV qui permet ce processus. Il est sans danger pour l’homme, mais il parvient à détruire les cellules cancéreuses, en plus de donner un coup de pouce au système immunitaire.
 
Pour le moment, les premiers résultats obtenus sur des souris sont encourageants, mais les essais cliniques ne commenceront que d’ici trois ans. Le vaccin pourrait être offert uniquement dans 15 ans.
 
« Ce qu’on peut vraiment faire, c’est freiner la propagation du cancer. On a vu dans plusieurs modèles que les souris qui avaient des traitements contrôles, leurs poumons étaient complètement remplis de tumeurs. Et celles qui ont été traitées avec le vaccin, quatre des cinq qu’on a regardées, il n’y avait rien qu’on pouvait voir », indique Chantal Lemay, docteure en biologie moléculaire à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa.