Perdre un enfant est la pire épreuve à traverser pour un parent. Il semble que les répercussions d’un tel drame concernent jusqu’à la longévité, apprend-on dans BMJ.
Une récente étude soutient qu’un parent dont l’enfant décède durant sa première année de vie est deux fois plus à risque de mourir plus tôt ou de se retrouver veuf au cours de la décennie suivante.
À la suite d’un tel drame, une mère court 1,5 fois plus de risques de décéder au cours des 25 années suivantes, en comparaison avec une mère qui n’a pas perdu d’enfant.
Le stress vécu lors du décès de son enfant a des effets marquants sur la santé, entre autres en diminuant le système immunitaire, augmentant ainsi le risque de maladie. De plus, le suicide est plus fréquent chez les parents endeuillés que chez les autres.
Ces comparaisons ont été faites à la suite d’une analyse de données recueillies de 1971 à 2006. Il s’agissait en fait d’un échantillon de 5 % des enregistrements au Royaume-Uni.