Étiquette : père
L’importance du père
Le quotidien turc Sabat rapporte qu’un Turc en instance de divorce, qui doutait de la fidélité de sa femme, avait demandé un test d’ADN pour ses jumeaux de trois ans. L’homme, un agent de sécurité d’Istanbul identifié AK, a été surpris d’apprendre qu’il était en fait le père d’un seul des garçons.
Ce phénomène appelé super-fécondation est très rare chez l’humain, mais fréquent chez les animaux comme les chiens et les chats. Cela survient lorsqu’une femme produit deux ovules dans un cycle menstruel. Si elle a des relations sexuelles avec deux hommes dans un court laps de temps, il peut en résulter une double grossesse, donc deux pères, un pour chaque enfant.
L’homme en question a vu son test d’AND se confirmer par un autre laboratoire à la demande du tribunal.
La mère des garçons avait une relation avec un autre homme avant de se marier à AK sous l’obligation de ses parents.
Le plus triste de l’histoire est qu’AK a choisi de conserver la garde de son propre fils, mais l’autre garçon a été placé dans une institution. Quant à la mère, elle a obtenu une injonction de la cour interdisant à ses propres parents et à ses beaux-parents de s’approcher à moins de 500 mètres de sa résidence, car ils l’ont tous menacé de mort.
Selon une étude publiée dans la revue Human Reproduction et menée par l’Institut de recherche en santé d’Ottawa, il vaut mieux pour les hommes qui souhaitent un bébé en santé d’attendre l’âge de 19 ans avant de le concevoir.
Les chercheurs ont analysé 2,6 millions de dossiers médicaux de poupons nés aux États-Unis pour en arriver à de telles conclusions.
Selon eux, le risque d’avoir un bébé né trois semaines avant terme est de 7,95 % lorsque le père est encore adolescent lors de la conception. 5,02 % des bébés avaient aussi un poids inférieur à 2,5 kg.
Les scientifiques n’ont pas trouvé d’explication à ce phénomène observé.
Selon une étude publiée dans la revue Human Reproduction et menée par l’Institut de recherche en santé d’Ottawa, il vaut mieux pour les hommes qui souhaitent un bébé en santé d’attendre l’âge de 19 ans avant de le concevoir.
Les chercheurs ont analysé 2,6 millions de dossiers médicaux de poupons nés aux États-Unis pour en arriver à de telles conclusions.
Selon eux, le risque d’avoir un bébé né trois semaines avant terme est de 7,95 % lorsque le père est encore adolescent lors de la conception. 5,02 % des bébés avaient aussi un poids inférieur à 2,5 kg.
Les scientifiques n’ont pas trouvé d’explication à ce phénomène observé.
Les valeurs en héritage
Des chercheurs de l’École universitaire de médecine de Boston ont découvert que les pères transmettent à leur progéniture leurs valeurs et certains comportements issus des expériences qui les ont marqués, et ce, même s’ils n’entrent pas en contact avec leur bébé après sa naissance.
Pour ce faire, les scientifiques ont administré de la morphine à des rats mâles, jusqu’à les rendre dépendants de cette substance. Ensuite, ils les ont accouplés à des femelles. Les souriceaux qui sont nés avaient un faible poids, des problèmes de comportement, comme si leur mère avait pris de la morphine durant la grossesse.
Selon la Dre Gladys Friedler, auteure de l’étude, le mâle transmettrait à ses petits une altération dans l’expression de ses gènes, sans qu’il n’y ait de changement dans les gènes eux-mêmes. « Mes collègues trouvaient que ça ressemblait trop aux thèses de Lamarck, zoologiste français du début du XIXe siècle, qui croyait que les traits acquis pouvaient être transmis aux générations futures tout autant que les traits innés. Si tel était le cas, l’évolution irait beaucoup plus vite », a avoué Dre Friedler.
Cette théorie a été confirmée par plusieurs autres recherches sur les transmissions épigénétiques de génération en génération.