L’ocytocine est décrite comme étant l’hormone de l’amour. Elle est sécrétée naturellement par le système nerveux lorsque l’on éprouve du plaisir ou un sentiment d’attachement, mais aussi pendant un accouchement, pour faciliter le travail.
Lorsque les choses durent ou se compliquent, l’ocytocine de synthèse est administrée à la future maman par une perfusion et permet de faire accélérer les contractions.
Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), le risque d’hémorragie double lorsque l’on administre l’hormone à une femme en train d’accoucher, et il augmente proportionnellement à la dose donnée.
À la suite de ce constat de l’INSERM, le Collectif interassociatif autour de la naissance demande aux professionnels de la santé de modérer leurs pratiques lors des accouchements.
Mentionnons que malgré ces dangers attribués, l’administration d’ocytocine se voit dans les 2/3 des accouchements par voie naturelle de nos jours.
Selon le Collectif, les pratiques obstétricales de routine seraient, en partie, à l’origine des complications, traumatismes et séquelles qui suivent l’accouchement.