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Simon Olivier Fecteau persiste et signe

En marge du tollé créé par l’une de ses publications dirigées vers « Le Banquier spécial ados », l’humoriste et réalisateur Simon Olivier Fecteau persiste et signe.

Reprenant le clavier sur sa page Facebook pour mettre les choses au clair, le réalisateur du plus récent Bye Bye est loin de s’excuser.

«  J’ai posté une blague à la fois sur moi, et sur le phénomène des youtubers. 
J’ai eu plein de commentaires de gens froissés, fâchés, blessés qui à leur tour m’attaquaient. Et même des youtubers qui repost par contestation au commentaire…

Hey tout le monde, j’ai moi-même fait une série web… J’ai été parmi les premiers au Québec à faire du web. Les youtubers Québécois, moi je les connais pas, pis c’pas grave. Oui, je connais le phénomène, mais j’connais pas la gang d’ici,  C’est moi qui est out au pire, pis c’était à même la blague ! Mais les gens sur internet, et là, ça ne s’adresse pas qu’aux fans des youtubers, mais à tout le monde, virent fou. Internet fait rendre le monde fou. Le sens de l’humour, le sens critique, le sens d’autocritique, toutes les références habituelles qui fait que la société n’est pas le chaos, disparaissent complètement sur internet. On devient tous comme des enfants de 4 ans, à fabuler immédiatement sur les “mauvaises intentions des autres” sans jamais réfléchir par nous même, sans donner le bénéfice du doute. Le monde s’envoie ch*er en dessous des critiques de films, des blogs, et tous les articles de journaux qui circulent.

(…) internet, les réseaux sociaux, c’est une bête… Et dans quelques années, quand on aura digéré la bête, les mêmes règles sociales que dans la société réelle s’appliqueront, et ce sera probablement plus calme (j’ose croire)

Mais pour le moment, internet est encore le Far West, et faites attention pour ne pas dire quelque chose de moindrement ambivalent, car vous allez vous faire descendre », écrit avec justesse Simon Olivier Fecteau, qui mentionne ici tout haut ce que plusieurs pensent tout bas, au lieu de tenter de sauver son image aux yeux de ses détracteurs.

Un geste qui l’honore aux yeux de plusieurs autres.

Simon Olivier Fecteau a d’ailleurs publié un ultime commentaire pour bien s’assurer que son intention était bien comprise, quelques heures plus tard  :

« C*boire, j’ai écrit un message qui ne sont pas des excuses, et c’est repris comme si je m’excusais. Come on, un peu de rigueur tout le monde… », écrit notamment Fecteau.

Une nouvelle? : scoop@buminteractif.com

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Guillaume Wagner persiste et signe

Guillaume Wagner persiste et signe dans ce qu’il promet être une « dernière » missive au sujet de sa divergence d’opinions avec Martin Matte et plusieurs observateurs et chroniqueurs du Québec concernant le capitalisme et les choix professionnels du créateur des Beaux malaises.

« Laissez-moi donc, pour une dernière fois, expliquer mon point sur un ton calme, sans sarcasme ni insultes. Martin Matte a parfaitement le droit de faire de la pub, parfaitement le droit de faire autant d’argent. Par contre, le droit d’être libre de nos choix ne signifie pas une exemption des critiques de ces choix.

Pourquoi Martin dirait non à autant d’argent? Où se situe le problème d’éthique?
La réponse ne demande pourtant pas de grands efforts de recherches. Encore faut-il vouloir s’y pencher. Et ce n’est certainement pas la machine médiatique qui vit des commanditaires qui vont vous faire un portrait global.

Maxi appartient à Loblaw, une compagnie possédant un modèle à la Wal-Mart hyper nocif au niveau social, économique et écologique. 
Loblaw envoie son argent en Barbade, vous savez, ces sommes gigantesques qui pourraient nous permettre de vivre dans une société plus équitable sans être obligé de quêter de l’argent au privé dans le but de s’ouvrir des centres d’aide aux malades. De plus, Loblaw fait faire ses vêtements Joe Fresh (vendus chez Maxi et Cie) au Bangladesh dans des usines sous-payées. Récemment, une usine négligée s’est effondrée et a tuée 1200 travailleurs. Les familles des victimes ont intenté un recours collectif contre Loblaw pour 2 milliards.

Martin Matte lubrifie les rapports entre cette compagnie et le public. Il se sert de son grand talent et de sa sympathie pour rendre ce genre de crapules sympathiques par association. Ce n’est pas anodin. Ces publicités légères sont lourdes de conséquences et contribuent à ce capitalisme irresponsable, non viable à long terme.

Je ne crois pas que Martin soit une mauvaise personne pour autant. Il n’est probablement même pas au courant de tout ça. Nos interventions à Fred Dubé et moi visaient à sensibiliser cet artiste à l’impact de ses prises de position.

En terminant, à ceux qui me reprochent de faire moi-même partie de ce système, je répondrai ceci : on peut parfaitement faire partie d’un système et le critiquer. Le système n’est pas une bête à laisser dégénérer en paix à moins qu’on ne réussisse à s’en extirper par un tour de magie quelconque.

(…)

Oui, moi et Fred on fait partie du système. Mais quand on nous donne des tribunes, on va au moins s’affairer à le critiquer. Quitte à déplaire, quitte à perdre sa job, plutôt que d’aller dans le sens du consensus pour garder son emploi, quémander l’amour du public à tout prix.

Après tout, l’amour ne vaut pas grand-chose si l’un des deux partis dicte la manière d’aimer l’autre », écrit (intégral) Guillaume Wagner sur sa page Facebook après un bref préambule.

Les commentaires que génère cette nouvelle publication sont encore une fois nombreux et polarisés, mais certainement plus modérés que précédemment, un peu à l’image du ton employé par Wagner lui-même dans ce « dernier » message sur le sujet.

Une nouvelle? : scoop@buminteractif.com