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Diagnostiquer la démence grâce à la vitesse de la marche

Lorsqu’une personne de plus de 60 ans marche lentement et qu’elle répond à tous les critères d’un nouveau test mis au point par une équipe de l’Albert Einstein College of Medicine, il y a deux fois plus de risques qu’elle développe la démence au cours des 12 prochaines années de sa vie. 

Cependant, « la démarche lente seule n’est pas suffisante pour le diagnostic », mentionne Santé Log qui explique qu’à un certain âge, la lenteur quand on marche peut être également liée à des problèmes d’arthrite ou à des problèmes d’oreille interne. C’est en approfondissant la combinaison démarche lente et plaintes cognitives que les scientifiques seront plus en mesure d’associer les troubles de flux sanguin vers le cerveau et démence.

La prédémence touche une personne sur 10 qui est âgée de plus de 60 ans. La majorité d’entre elles sont des hommes, et il a même été remarqué que les gens qui ont un faible revenu ou une moins bonne éducation sont davantage concernés, avance cette récente étude qui a mis au point un nouveau test qui permet de détecter la prédémence.

Il s’agit du test diagnostique du syndrome de risque de déficience cognitive et motrice (motoric cognitive risk syndrome : MCR) qui, en analysant la vitesse de la marche et en posant quelques questions aux personnes âgées, permet à tous les professionnels de la santé – en toute simplicité, rapidement et sans la présence de neurologue, de neuro-imagerie ou biomarqueurs – de détecter les premiers signes de démence.

Les résultats du nouveau test effectué auprès de 27 000 personnes âgées provenant de partout dans le monde ont été présentés dans la revue Neurology

 

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En 2040, 1 personne sur 4 de plus de 65 ans aura le cancer

Selon la tendance actuelle, les experts prévoient qu’en 2040, une personne sur quatre de plus de 65 ans pourrait avoir le cancer.
 
On a effectué les prédictions pour différents cancers, soit du côlon, du poumon, de la prostate et du sein.
 
Selon le British Journal of Cancer, il y aura plus de cancers chez les aînés, seulement on note aussi un plus grand nombre de survivants au cancer avec le temps.
 
C’est le cancer de la prostate qui évoluera le plus rapidement chez l’homme, alors que pour la femme, c’est le cancer du poumon qui connaitra une nette progression.
 
Ces prédictions doivent donc être prises en considération pour établir un plan qui tiendra compte de cette prévalence et des impacts sur nos systèmes de santé.
 
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Nouveau bienfait du vin rouge

Une étude réalisée par les chercheurs de la Duquesne University à Pittsburgh, dévoilée hier (19 août) dans le cadre du National Meeting & Exposition of the American Chemical Society, révèle de nouvelles vertus au vin rouge.

Le resvératrol, aussi appelé la molécule miracle, est présent dans le vin rouge. Cet antioxydant naturel suscite de plus en plus la curiosité des chercheurs. Il parviendrait à améliorer la mobilité des personnes âgées.

Des recherches réalisées sur des souris permettent de croire qu’il sera bientôt possible de développer des produits naturels pouvant aider les personnes âgées à avoir une vie plus productive.

En vieillissant, les chutes chez les personnes âgées deviennent plus fréquentes. D’ailleurs, selon la Société gériatrique américaine, une personne sur trois après 65 ans a de la difficulté avec l’équilibre ou la marche.

Cette nouvelle étude offre donc de l’espoir aux chercheurs. En améliorant la mobilité des personnes âgées, on diminue les risques d’hospitalisation causée par des chutes et on améliore la qualité de vie des patients.

Le resvératrol contenu dans le vin rouge ou dans les fruits à peau foncée a bonne presse. Il permettrait de réduire l’inflammation et le cholestérol, de diminuer les risques de crise cardiaque et de certains cancers. Il peut être absorbé sous forme de suppléments et est présent dans la nourriture comme les raisins rouges, les bleuets ou les noix.

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Une personne âgée sur quatre a des troubles cardiaques non diagnostiqués

Une étude publiée dans le journal Heart démontre qu’une personne âgée sur quatre ignore qu’elle souffre de troubles cardiaques. Pourtant, des traitements simples pourraient améliorer leur qualité de vie.

Une équipe de l’Université de Newcastle s’est rendue au domicile de 376 personnes de 87 à 89 ans avec des électrocardiogrammes. On a constaté que 26 % de ces personnes souffraient de troubles cardiaques non diagnostiqués.

Elles avaient surtout une altération de la fonction systolique du ventricule gauche, ce qui peut conduire à un manque de souffle et même aller jusqu’à l’insuffisance cardiaque.

Mais ce problème peut être traité. Les médecins devraient donc être attentifs aux symptômes d’essoufflement de leurs patients. L’insuffisance cardiaque est une importante source de dépense en santé chez les personnes âgées et avec le vieillissement de la population, les données risquent d’être encore plus alarmantes.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

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Manger trop peut favoriser la perte de mémoire

Des chercheurs ont découvert que les personnes âgées qui consommaient plus de 2100 calories quotidiennement avaient plus de pertes de mémoire que les autres.
 
Cette étude, qui sera présentée en avril à la Conférence annuelle de l’American Academy of Neurology, suggère donc qu’une alimentation faible en calories aide à garder l’esprit vif, pouvant même prévenir la maladie d’Alzheimer.
 
1200 personnes de 70 à 89 ans ont participé à la recherche. Au départ, aucune ne montrait de signes de démence.
 
Finalement, 163 personnes ont commencé à démontrer des pertes de mémoire. Il y avait deux fois plus de risques chez les personnes qui consommaient plus de 2100 calories par jour, alors qu’on ne notait pas de risque chez celles qui en mangeaient moins.
 
De plus, il est préférable de privilégier les aliments sains pour mettre toutes les chances de son côté de préserver sa mémoire le plus longtemps possible.
 
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Les personnes âgées actives dorment mieux

En vieillissant, le sommeil est moins réparateur, ceci en raison du fait que les phases de sommeil lent profond sont plus courtes. Il est toutefois possible de remédier à cela, simplement en bougeant plus.
 
Des chercheurs de l’Université de Sherbrooke ont démontré que l’activité physique chez les personnes âgées peut aider à améliorer la qualité du sommeil.
 
Habituellement, une nuit de sommeil comporte 4 à 5 cycles de 90 minutes. Ils sont composés de différentes phases, dont celle du sommeil paradoxal, où les rêves se produisent, et celle du sommeil lent profond, qui nous permet de refaire des forces.
 
Chez les enfants, cette dernière phase représente 20 % de la nuit, mais pour les personnes âgées, elle ne représente que 5 %.
 
Durant l’étude, on a constaté qu’après quatre mois d’activité physique, les participants mentionnaient mieux dormir. De plus, les phases de sommeil lent profond étaient augmentées.
 
Ces résultats seront présentés lors du Congrès international de l’Association mondiale de la médecine du sommeil.
 
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Augmentation des antipsychotiques chez les personnes âgées

L’institut canadien d’information sur la santé (ICIS) a publié une étude, hier (9 juillet), concernant l’utilisation d’antipsychotiques chez les aînés.

On a noté que davantage de patients de 65 ans et plus réclament des remboursements pour des antipsychotiques. Le taux des demandes est passé à 5 % en 2006-2007 alors qu’il était de 4,3 % en 2001-2002. On note que l’augmentation concerne surtout les femmes et les gens de 85 ans et plus.

L’étude a porté sur plus d’un million de personnes adhérant au régime public d’assurance médicaments dans six provinces soit, l’Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard.

Les dépenses totales du régime d’assurance médicaments pour les réclamations d’antipsychotiques chez les 65 ans et plus représentent 17,6 millions de dollars.

Les antipsychotiques étaient surtout recommandés pour traiter les cas de schizophrénies et les troubles bipolaires. Ils sont de plus en plus utilisés pour les symptômes comportementaux et psychologiques associés à la démence, comme le délire, l’agressivité et l’agitation.

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Les sédatifs augmenteraient les suicides chez les aînés

Selon des chercheurs suédois, les sédatifs et somnifères prescrits pour soulager la dépression, l’anxiété et les troubles du sommeil augmenteraient les risques de suicide chez les personnes âgées.

L’étude a été faite dans la ville suédoise de Göteborg et deux comtés voisins. On a examiné les dossiers de 85 hommes et femmes âgés de plus de 65 ans qui s’étaient suicidés et ceux de personnes qui ne s’étaient pas suicidées.

En tenant compte des troubles psychiatriques, les patients ayant pris ce genre de médicament (antidépresseurs, antipsychotiques, sédatifs, hypnotiques) étaient quatre fois plus susceptibles de commettre un suicide.

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Taux de dépression et vie rurale

Une étude menée par Samia Mechakra-Tahiri, du Département de médecine sociale et préventive de l’Université de Montréal, nous apprend que le taux de dépression chez les aînés est plus élevé selon l’endroit où ils habitent.

Ainsi, la dépression touche 17 % des personnes âgées lorsqu’elles habitent en campagne, comparativement à 15 % en milieu urbain.

Cet écart entre la campagne et la ville a particulièrement été observé chez les 85 ans et plus, alors que la prévalence de la dépression est plus du double en milieu rural (24,3 %) qu’en région métropolitaine (10 %).

Selon les chercheurs, plusieurs facteurs, comme un cercle social important, du bénévolat ou la présence d’un conjoint et d’enfants au quotidien, peuvent aider à prévenir la dépression.

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La sieste et le taux de mortalité

Une recherche, dont les résultats sont publiés dans le Journal of the American Geriatrics Society, nous apprend que les femmes âgées de 69 ans et plus qui font une sieste au cours de la journée sont plus à risque de mourir que les autres.

Ces résultats, basés sur des travaux après de 8 000 femmes, démontrent que le taux de mortalité général a augmenté de 44 % quand les participantes dormaient plus de trois heures dans la journée.

Les chercheurs du California Pacific Medical Center Research Institute ont également découvert que le taux de décès augmentait si les sujets avaient cumulé de neuf à dix heures de sommeil pendant la nuit, comparativement à ceux qui dormaient de sept à huit heures quotidiennement.