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La solitude, nocive pour la santé

Les personnes âgées qui ont un réseau social limité ou qui éprouvent fréquemment un sentiment de solitude ont tendance à être en moins bonne santé, nous apprend une nouvelle étude.

Près de 3 000 Américains âgés de 57 à 85 ans ont évalué divers aspects de leur état de santé et les chercheurs de l’Université Cornell à Ithaca ont ensuite comparé les résultats à leur réseau social.

« La majorité des personnes âgées vont voir leurs relations avec les autres changer à cause de plusieurs évènements, comme la retraite ou un deuil », a fait savoir l’un des auteurs, la Dre Erin York Conwell.

Si la scientifique conçoit que certaines personnes s’accommodent bien de la solitude, elle croit que ce sont les sujets bien entourés et qui s’ajustent bien aux changements de leur vie sociale percevront être en meilleure santé que les autres.

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Être mince pour vivre vieux

Une recherche, publiée sur la version électronique de The Lancet, confirme l’hypothèse qui veut que l’obésité réduise l’espérance de vie.

Une équipe de chercheurs de l’Université d’Oxford ont analysé 57 études antérieures portant sur cette association entre l’obésité et la longévité.

Ils ont comparé l’indice de masse corporelle (IMC) des sujets au taux de mortalité et ont découvert qu’un IMC entre 30 et 35, ce qui représente l’obésité, retranchait trois années de vie.

Quant aux patients souffrant d’obésité morbide, l’espérance de vie diminuait de 10 ans.

« Si vous tendez à l’obésité, maigrir peut être une bonne idée », a suggéré l’un des auteurs de cette recherche, le Dr Richard Peto.

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Les déficits cognitifs liés à une vitamine

L’étude menée par la chercheuse Guylaine Ferland, de l’Université de Montréal, l’amène à conclure que les déficits cognitifs chez les rats pourraient être causés par une carence de vitamine K.

Pour en arriver à ces conclusions, Mme Ferland a fait subir aux rongeurs le test de la « piscine de Morris », où l’on évalue le sens de l’orientation grâce à des repères visuels dans un bassin d’eau.

Avant un an, le sens de l’orientation des rats est impeccable, pour ensuite décliner à partir de 21 mois s’il y a carence de vitamine K.

« La différence de performance à ce test visant à évaluer l’apprentissage cognitif est d’environ 35 % entre les rates dont la diète était pauvre en vitamine K et celles dont la diète était adéquate », a souligné la scientifique.

Il reste maintenant à identifier la quantité nécessaire de la vitamine afin de prévenir le vieillissement.

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Les limites du tai-chi

Selon une chercheuse du centre médical universitaire Erasmus de Rotterdam, aux Pays-Bas, la pratique du tai-chi, une gymnastique chinoise ancienne, ne diminue nullement le risque de fractures chez les personnes âgées.

Pendant 12 mois, la professeure Inge H. J. Logghe a quantifié les fractures dues à une vilaine chute chez un groupe de personnes âgées dont la moyenne d’âge était de 77 ans. 115 chutes chez les adeptes du tai-chi ont été répertoriées pendant cette période, tandis que le groupe-test a connu 90 chutes ayant provoqué une fracture.

Dans cette recherche, publiée dans le Journal of the American Geriatrics Society, on apprend également qu’il n’existe pas de différence notable au niveau de l’équilibre chez les deux groupes de sujets, qu’ils pratiquent ou non le tai-chi.

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Les résultats d’une journée consacrée à la mémoire

Dans le cadre de la Journée nationale d’évaluation de la mémoire, la Fondation d’Alzheimer pour les proches aidants au Canada (FAPAC) a fait connaître les résultats d’un sondage qui nous apprend que 65 % des participants ayant subi un dépistage étaient inquiets d’une défaillance de la mémoire.

Cette inquiétude ne les pousse toutefois pas à consulter un professionnel de la santé, alors que seulement 12 % en ont parlé à leur médecin.

Le 12 novembre dernier se tenait une journée consacrée au dépistage des troubles de la mémoire à l’échelle nationale. Près de 1 000 personnes se sont prévalues des évaluations gratuites.

Les candidats ont mentionné avoir participé à cet évènement pour plusieurs raisons, dont les oublis fréquents (46 %) dont ils souffraient ou encore, l’inquiétude d’être touché par la maladie d’Alzheimer comme l’un des membres de leur famille (21 %).

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Un cercle d’amis contre la démence

Selon une étude menée par des chercheurs de l’Institut Karolinska, en Suède, les personnes âgées qui ont une vie sociale bien remplie voient leur risque de souffrir de démence chuter de 50 % comparativement aux sujets plus isolés.

« Notre étude démontre qu’une personnalité calme et sociale, combinée à un réseau d’amitiés solides, diminue l’incidence de démence », ont indiqué les scientifiques qui ont mené cette recherche.

506 personnes âgées, sans antécédent de démence, ont participé à ces travaux, qui ont duré 6 ans.

« La bonne nouvelle, c’est que l’on peut changer son style de vie, ce que l’on ne peut pas faire avec des facteurs héréditaires. Mais d’autres recherches devront être menées afin d’analyser les effets de la personnalité sur le risque de démence », concluent les scientifiques.

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Un surplus de sommeil et le taux de cholestérol

Selon la Dre Julia F. van den Berg, du Centre médical Erasmus de Rotterdam aux Pays-Bas, trop d’heures de sommeil chez les personnes âgées auraient pour conséquence d’augmenter leur taux de mauvais cholestérol et de diminuer le bon.

Ceci aurait pour résultat d’augmenter leur incidence de souffrir de maladies cardiovasculaires et la Dre van den Berg ignore pourquoi le sommeil joue un rôle sur le taux de cholestérol.

La chercheuse a analysé les taux de cholestérol de 768 sujets, âgés de 57 à 97 ans, en les comparant avec leur temps de sommeil pour en conclure que les participants qui dormaient plus de huit heures par nuit avaient des taux de cholestérol plus élevés.

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De nouvelles statistiques concernant l’Alzheimer

Selon une récente étude menée par la Société Alzheimer du Canada, même les baby-boomers peuvent être frappées par la maladie d’Alzheimer et par d’autres formes de démence.

Environ 71 000 personnes de moins de 65 ans sont aux prises avec la maladie neurodégénérative au pays, ce qui représente 15 % des 500 000 Canadiens souffrant d’Alzheimer.

Pour le président de la société, cette statistique signifie que les réseaux de santé publics risquent d’être engorgés et de déstabiliser l’économie. À titre d’exemple, d’ici 5 ans, 250 000 personnes pourraient recevoir un diagnostic d’Alzheimer ou d’une autre forme de démence, pour atteindre 1 à 1,3 million de cas en 2040.

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Les cocktails de médicaments

Une récente étude menée par des chercheurs de l’Université de Chicago nous apprend que 4 % des personnes âgées de 57 à 85 ans, soit une personne sur 25, consomment des mélanges dangereux de médicaments, s’exposant ainsi à des risques sérieux pour leur santé.

Ce sont surtout les hommes âgés de 75 à 85 ans qui ont cette habitude, prétend l’auteur derrière ces résultats, la Dre Stacy Tessler Lindau.

« Le grand public sait que prendre en même temps deux médicaments venant de deux ordonnances différentes peut être dangereux. Mais ce que les gens ne mesurent pas vraiment, c’est que les médicaments sans ordonnance peuvent aussi interagir avec des médicaments sur ordonnance et même d’autres en vente libre », a mentionné Mme Tessler Lindau.

29 % des participants à cette recherche consommaient plus de cinq médicaments sur ordonnance, des médicaments en vente libre ou des suppléments alimentaires.

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La Wii au service des personnes âgées

Souhaitant briser l’isolement des personnes âgées aux prises avec un trouble de santé mentale grave, des intervenants de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine ont trouvé une activité peu conventionnelle pour stimuler les activités en groupe de leurs patients.

En effet, chaque semaine depuis plus d’un an, les résidents des ressources Charlemagne et Tourterelle sont invités à jouer aux quilles sur la console Wii de Nintendo.

« Au-delà de nos espérances, les personnes âgées des deux ressources ont démontré un intérêt marqué pour l’activité Wii par leur présence assidue, leur hâte et leur enthousiasme à chaque partie. Cette activité devient un prétexte pour socialiser au salon avec les autres résidents et contribue au développement de l’estime de soi », a souligné Luc Legris, conseiller clinique à la Direction des services de réadaptation et d’hébergement dans la communauté de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine.

Les intervenants espèrent d’ailleurs implanter ce type d’activé dans d’autres centres d’hébergement pour personnes âgées et même créer une ligue de quilles virtuelle.