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La plupart des personnes âgées souffrent de problèmes de malnutrition

La plupart des personnes d’âge mûr qui vivent seules, sans soutien médical et qui font une visite à l’urgence sont malnutris.

Le plus alarmant pour Timothy F.Platts-Mills, coauteur de la récente étude, ils sont nombreux à n’avoir jamais été diagnostiqués pour malnutrition. La plupart ne sont donc pas au courant de leur trouble.

L’étude de l’Université de Caroline du Nord s’est penchée sur les cas de 138 adultes de 65 ans et plus qui ont subi un examen médical et répondu à un questionnaire.

Les données mettent en lumière que 16 % des participants à l’étude étaient malnutris. Parmi eux, 77 % n’étaient pas au courant de leur état. Selon les réponses, parmi les 138 participants, 60 % étaient à risque de malnutrition. Il n’y avait donc que 24 % des répondants qui se nourrissaient suffisamment.

La situation serait pire chez les aînés en perte d’autonomie, présentant des symptômes de dépression, des ennuis de mobilité ou des problèmes à s’alimenter, énumère Top Santé.

Pour les chercheurs, la solution pour améliorer cette réalité consisterait à « mettre en œuvre une supplémentation nutritionnelle qui serait peu coûteuse et qui permettrait de réduire les réadmissions de ces patients ».

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Un mauvais sommeil favorise le suicide chez les personnes âgées

C’est une nouvelle étude de l’École de médecine de l’Université Stanford menée auprès de 14 456 adultes de 65 ans et plus qui a démontré les effets néfastes du manque de sommeil. On rapporte que les personnes âgées qui sont bien reposées ont moins de risque de mettre fin à leurs jours que les gens qui ne dorment pas bien.

Les personnes âgées dont le sommeil est fragile ont 1,4 fois plus de risques de commettre l’irréparable, écrit Science World Report.

Ce constat est d’autant plus important que le taux de suicide est justement plus élevé chez les personnes âgées que dans les autres groupes d’âge, selon Rebecca Bernert, principale auteure de l’étude.

Pour en arriver à leurs conclusions, les chercheurs ont comparé pendant 10 ans la qualité du sommeil de 20 adultes d’âge mûr qui ont mis fin à leurs jours avec les habitudes de sommeil de 400 autres personnes âgées.

Il est également ressorti que la dépression et les troubles de sommeil qui peuvent conduire au suicide étaient des facteurs indépendants, mais que la combinaison des deux était le meilleur prédicateur de risque de suicide.

L’étude parue dans le JAMA Psychiatry conclut donc que des cas de suicide peuvent être évités chez les personnes âgées qui ont un mauvais sommeil, car les problèmes d’insomnie peuvent être traités.

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L’avenir appartient aux aînés qui se lèvent tôt

Selon une nouvelle étude de l’Université de Toronto, les rythmes cérébraux des gens de 60 ans et plus sont meilleurs et plus actifs entre 8 h 30 et 10 h 30.

En effet, dans cette tranche d’âge, les gens seraient moins distraits en matinée qu’en après-midi ou en soirée.

Pour le docteur Lynn Hasher co-auteur de l’étude, la plupart des aînés sont capables, tout comme les jeunes, de se concentrer pour effectuer une tâche, tout dépend du moment de la journée.

Parue dans la revue américaine Psychology and Aging, la recherche a été effectuée auprès de 32 participants. Un groupe de 16 personnes de 19 à 30 ans et un autre se situant de 60 à 82 ans.

Ceux-ci ont dû retenir une série d’images et de mots présentés sur un écran d’ordinateur à divers moments, et ce, en après-midi, entre 13 à 17 heures. Pendant leur observation, les chercheurs avaient pour mission de distraire occasionnellement les sujets.

Il est ressorti que les personnes plus âgées avaient 10 % plus de chance de se laisser distraire que les jeunes. Ce pourcentage diminuait visiblement le matin, alors que les 60 ans et plus étaient plus concentrés.

Ainsi, l’écart de concentration était pratiquement réduit à zéro, révèle Top Santé. 

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Le sommeil est crucial pour les gens de plus de 50 ans

Les scientifiques souhaitaient vérifier les conséquences du sommeil en vieillissant par rapport à la démence et la détérioration du système cognitif.

L’étude a commencé en 2007, et les chercheurs ont colligé les données de 6 nations à revenu moyen pour un total de 30 000 sujets, informe Science World Report.

Au terme de l’analyse, il se trouve que les personnes de 50 ans et plus qui dorment de 6 à 9 heures par nuit démontrent de meilleures habiletés cognitives. Ainsi, dans le futur, les chercheurs espèrent prévenir la démence en améliorant le sommeil des personnes présentant des symptômes.

« Nos résultats présentent une évidence incontestable de l’importance du sommeil », explique Theresa E. Gildner, auteure principale du projet et étudiante au doctorat dans le département d’anthropologie de l’Université de l’Oregon.

Les données se sont concentrées principalement chez les gens de la Chine, du Ghana, de l’Inde, du Mexique, de la Russie et de l’Afrique du Sud.

« Dans les 6 pays, malgré la grande différence culturelle, économique et environnementale, les profils qui émergeaient étaient très similaires », rapporte Gildner.

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L’anesthésie et la perte de mémoire

Sur le site britannique du Daily Mail, un article cite nombre de recherches de différentes institutions sur le sujet.

Alors qu’il était déjà connu que l’utilisation des drogues de Morphée avait un impact négatif sur le système immunitaire, de plus en plus de dommages sont répertoriés.

Non seulement le fait de subir une anesthésie générale pourrait être responsable de pertes de mémoire temporaires, mais il est démontré que les patients âgés ont un plus grand risque de souffrir de troubles permanents, de démence et d’Alzheimer.

De plus, un lien a été découvert entre des troubles de la parole et d’apprentissage chez les enfants ayant été sous ce type d’anesthésie.

Voilà qui explique certaines des raisons pour lesquelles plusieurs professionnels de partout dans le monde se montreraient plus favorables à l’utilisation de l’anesthésie locale. Une technique moins dangereuse est notamment l’épidurale, un processus qui implique l’injection de drogues autour des nerfs afin de bloquer le signal de douleur se rendant au cerveau.

L’abandon systématique de l’anesthésie générale est déjà en cours dans plusieurs pays, mais certains se montreraient plus conservateurs malgré l’évidence des risques.

Il s’agit là d’un important rappel de l’importance de bien se renseigner avant une opération afin de connaître toutes les options ainsi que leurs effets potentiels sur votre santé.

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Manger du poisson prolonge l’espérance de vie des personnes plus âgées

Les personnes de 65 ans et plus ayant les niveaux d’oméga-3 les plus élevés dans leur sang vivent en moyenne 2,2 ans de plus que celles avec les taux les plus bas de ces acides gras, contenus surtout dans certains poissons comme le saumon, révèle une recherche.

Ainsi ces adultes plus âgés pourraient réduire leur risque de mortalité de toutes causes jusqu’à 27 %, et d’environ 35 % quand il résulte de maladies cardiovasculaires, estiment les chercheurs de Harvard et de l’université de l’État de Washington.

« La consommation de poissons riches en acide gras est considérée depuis longtemps comme une nourriture saine, mais peu de recherches avaient évalué jusqu’alors les effets bénéfiques des oméga-3 pour la santé d’adultes plus âgés », explique le Dr Dariush Mozaffaris, professeur adjoint d’épidémiologie à Harvard et coauteur de ces travaux.

« Les résultats de cette recherche confirment l’importance de niveaux suffisants d’oméga-3 dans le sang pour la santé cardiovasculaire et laissent penser que, plus tard dans la vie, ces bienfaits pourraient en fait prolonger le nombre d’années restant à vivre », ajoute-t-il.

Ces chercheurs ont analysé 16 années de statistiques, qui portaient sur environ 2700 adultes de 65 ans et plus aux États-Unis, ayant participé dans une étude à long terme sur la santé cardiovasculaire menée par les Instituts nationaux de la santé (NIH).

L’étude paraît dans la version en ligne des Annals of Internal Medicine.

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Manger du poisson prolonge l’espérance de vie des personnes plus âgées

Les personnes de 65 ans et plus ayant les niveaux d’oméga-3 les plus élevés dans leur sang vivent en moyenne 2,2 ans de plus que celles avec les taux les plus bas de ces acides gras, contenus surtout dans certains poissons comme le saumon, révèle une recherche.

Ainsi ces adultes plus âgés pourraient réduire leur risque de mortalité de toutes causes jusqu’à 27 %, et d’environ 35 % quand il résulte de maladies cardiovasculaires, estiment les chercheurs de Harvard et de l’université de l’État de Washington.

« La consommation de poissons riches en acide gras est considérée depuis longtemps comme une nourriture saine, mais peu de recherches avaient évalué jusqu’alors les effets bénéfiques des oméga-3 pour la santé d’adultes plus âgés », explique le Dr Dariush Mozaffaris, professeur adjoint d’épidémiologie à Harvard et coauteur de ces travaux.

« Les résultats de cette recherche confirment l’importance de niveaux suffisants d’oméga-3 dans le sang pour la santé cardiovasculaire et laissent penser que, plus tard dans la vie, ces bienfaits pourraient en fait prolonger le nombre d’années restant à vivre », ajoute-t-il.

Ces chercheurs ont analysé 16 années de statistiques, qui portaient sur environ 2700 adultes de 65 ans et plus aux États-Unis, ayant participé dans une étude à long terme sur la santé cardiovasculaire menée par les Instituts nationaux de la santé (NIH).

L’étude paraît dans la version en ligne des Annals of Internal Medicine.

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Les enfants qui boivent du lait demeurent plus mobiles à l’âge d’or

Les personnes âgées qui avaient bu un verre de lait par jour durant leur enfance marchaient 5 % plus vite et avaient 25 % moins de chances d’éprouver des problèmes d’équilibre, selon les résultats d’une étude publiée dans la revue Age and Ageing.

Les chercheurs ont analysé les données provenant d’une cohorte de citoyens britanniques qui ont été étudiés depuis les années 30. Des hommes faisant partie de cette cohorte, qui sont maintenant âgés de 63 à 86 ans, ont ensuite fait une série d’exercices.

Le temps de marche plus rapide était en corrélation avec un plus grand apport de calcium et de matières grasses. Un plus grand apport en protéines était quant à lui associé à une diminution du risque de problèmes d’équilibre dans une proportion de 29 %.

« Ces effets peuvent paraître limités, mais des différences subtiles dans les habiletés physiques peuvent avoir un très gros impact dans les activités de la vie quotidienne pour les aînés », a rappelé l’auteure de l’étude, Kate Birnie, selon Medscape.

Les chercheurs ont toutefois également souligné le fait que le lait ne doit pas être consommé en trop grande quantité, entre autres parce qu’il est peut-être associé au cancer de la prostate.

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La caféine permet de conserver le tonus musculaire

Selon les observations d’une équipe de l’Université de Convetry, la caféine stimule la puissance des muscles et aide les personnes âgées à conserver un bon tonus musculaire, ce qui permet de réduire les risques de chutes et de blessures.
 
Ces résultats ont été présentés à la réunion de la Society for Experimental Biology.
 
Naturellement, avec l’âge, les muscles deviennent plus faibles, mais cela pourrait être réduit avec la caféine.
 
Des tests menés sur des souris démontrent que chez les rongeurs plus âgés, on note une amélioration du tonus musculaire sur deux muscles qui ont été sélectionnés, soit le diaphragme à la base de la respiration et le muscle long extenseur des orteils utilisé pour la locomotion.
 
Chez les souris adultes en pleine fleur de l’âge, on observe même une force musculaire accrue. Par contre, pour les jeunes souris, on n’observe aucun effet de la caféine sur les muscles en développement.
 
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L’exercice contre le déclin cognitif

Publiés dans l’édition du 23 avril des Archives of Internal Medicine, les résultats démontrent que les personnes âgées devraient faire des étirements et des exercices de résistance régulièrement, mais raisonnablement.

Des essais ont été menés sur 77 femmes âgées de 70 à 80 ans. Elles devaient, deux fois par semaine, faire soit un exercice aérobique comme la marche ou la natation, soit un exercice anaérobique comme la musculation ou l’haltérophilie.

Les femmes ayant participé à des exercices anaérobiques ont amélioré plusieurs aspects de leur fonctionnement cognitif, dont la mémoire.

De plus, la capacité cardiovasculaire des patientes a également été améliorée. En fait, ces femmes auraient une meilleure circulation sanguine dans des zones précises du cerveau.

Celles s’étant adonnées à des exercices aérobiques ont eu une amélioration de leur équilibre, de leur mobilité ainsi que de leur capacité cardiovasculaire.

Rappelons aussi que les personnes âgées qui gardent la forme seraient plus heureuses que les plus jeunes.