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L’exercice contre le déclin cognitif

Publiés dans l’édition du 23 avril des Archives of Internal Medicine, les résultats démontrent que les personnes âgées devraient faire des étirements et des exercices de résistance régulièrement, mais raisonnablement.

Des essais ont été menés sur 77 femmes âgées de 70 à 80 ans. Elles devaient, deux fois par semaine, faire soit un exercice aérobique comme la marche ou la natation, soit un exercice anaérobique comme la musculation ou l’haltérophilie.

Les femmes ayant participé à des exercices anaérobiques ont amélioré plusieurs aspects de leur fonctionnement cognitif, dont la mémoire.

De plus, la capacité cardiovasculaire des patientes a également été améliorée. En fait, ces femmes auraient une meilleure circulation sanguine dans des zones précises du cerveau.

Celles s’étant adonnées à des exercices aérobiques ont eu une amélioration de leur équilibre, de leur mobilité ainsi que de leur capacité cardiovasculaire.

Rappelons aussi que les personnes âgées qui gardent la forme seraient plus heureuses que les plus jeunes.

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Les écarts de températures réduisent l’espérance de vie des personnes âgées

Nous le savons, les vagues de chaleur estivales augmentent les risques de décès chez les personnes vulnérables.
 
Même à long terme, chaque degré de variation augmente le risque de décès chez les personnes âgées, et jusqu’à 4 % chez les personnes ayant une maladie chronique.
 
L’étude dévoilée dans le PNAS, le compte-rendu de l’Académie américaine des sciences, a été faite sur près de quatre millions de personnes de plus de 65 ans, pendant 21 ans.
 
Après avoir tenu compte de différents facteurs qui pouvaient influencer les résultats, on remarque que les variations de température estivale sont clairement liées à un plus grand nombre de décès chez les personnes âgées, surtout chez les 75 ans et plus dans les régions les plus chaudes.
 
Tous les participants de l’étude avaient une maladie pulmonaire obstructive chronique, une insuffisance cardiaque congestive, du diabète ou avaient eu une crise cardiaque.
 
Comme on prédit des fluctuations encore plus importantes dans les prochaines années, il sera donc primordial de veiller au confort des ainés.
 
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Le tai-chi bon pour le coeur et les artères

L’European Journal of Preventive Cardiology dévoile une nouvelle étude qui confirme les bienfaits du tai-chi pour le cœur chez les personnes âgées.
 
Des équipes de l’Université polytechnique de Hong Kong et de l’Université de l’Illinois ont découvert que la pratique du tai-chi stimule le cœur des aînés, en plus de renforcer leur équilibre, leur force et leur souplesse.
 
En vieillissant, les artères perdent naturellement de leur élasticité, mais le tai-chi leur en redonne, permettant donc une meilleure circulation du sang.
 
Cela réduit donc les risques de maladies cardiovasculaires comme l’hypertension, les accidents vasculaires cérébraux ou autres maladies cardiaques.
 
De plus, le tai-chi procure plus de force et d’équilibre aux personnes âgées, réduisant du même coup les risques de chutes qui pourraient causer de graves blessures.
Les mouvements lents de cet art martial sont également faciles à exécuter pour les ainés. Le tai-chi représente donc une option de choix pour eux.
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Les hôpitaux pourraient favoriser le déclin cognitif des personnes âgées

En plus de la maladie qui les amène à être hospitalisées, cette situation fragilise les personnes âgées.
 
L’étude parue dans Neurology a suivi 1870 personnes de plus de 65 ans entre 1993 et 2007. Tous les trois ans, elles devaient subir un test cognitif. Durant l’étude, 1335 d’entre elles ont été hospitalisées au moins une fois.
 
Après avoir tenu compte de l’âge, du sexe, de l’ethnie et de l’éducation, on constate que les performances cognitives déclinent lentement avant une première hospitalisation, et plus rapidement ensuite après chacune des entrées à l’hôpital, surtout si les séjours sont prolongés et si la maladie est grave.
 
Toutefois, il faut être prudent avec ces résultats. « Attribuer à l’hospitalisation le déclin cognitif, c’est aller un peu vite. Il y a quelques années, nous avions constaté que les personnes âgées étaient désorientées après une anesthésie. En fait, l’anesthésie agissait comme révélateur chez des malades déjà en déclin ­cognitif », explique le professeur Claude Jeandel.
 
Lorsque cela est possible, il est tout de même préférable d’apporter des soins à domicile. C’est l’idéal pour les personnes âgées, qui ont besoin de repères connus et d’un cadre familier.
 
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Le sommeil s’améliore en vieillissant

Une nouvelle étude parue dans le journal Sleep, dévoile que le sommeil s’améliore avec le vieillissement, contrairement à ce que l’on croyait. 

En fait, les troubles de sommeil sont plus présents entre 40 et 59 ans, surtout chez les femmes, avant de graduellement retourner à la normale.
 
Pour cette étude, on a suivi 155 000 adultes de 18 ans et plus et ils ont été questionnés sur leur qualité de sommeil, leur humeur, leur santé, etc.
 
On constate que ce sont les plus âgés qui se plaignent le moins de leur mauvais sommeil. En réalité, il semblerait qu’avec l’âge la perception d’un mauvais sommeil changerait. Alors, même si à 80 ans on dort moins bien, on en ressentirait moins les effets.
 
« Les seniors ont certes moins de sources de stress dans leur quotidien, mais ils semblent également plus aptes à gérer ces facteurs de stress», explique le Dr. Michael Grandner, principal auteur de l’étude. « L’expérience acquise au cours de la vie expliquerait en grande partie ces différences.»
 
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Le thé vert permet aux personnes âgées de demeurer plus agiles

Le thé vert est reconnu depuis longtemps pour ses bienfaits, notamment en raison des antioxydants qu’il contient.
 
Une nouvelle étude publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition mentionne que les personnes âgées qui en consomment régulièrement restent plus agiles et plus indépendantes que leurs pairs en vieillissant.
 
L’étude japonaise a suivi 14 000 personnes de plus de 65 ans pendant trois ans pour constater que les buveurs de thé vert avaient moins d’incapacités fonctionnelles et moins de problèmes dans les activités et besoins quotidiens, comme se vêtir ou se nourrir.
 
En fait, 13 % de celles qui buvaient moins d’une tasse par jour marquaient une déficience cognitive, alors qu’elles n’étaient que 7 % dans le groupe buvant au moins cinq tasses quotidiennement.
 
De plus, on observe que les amateurs de thé vert ont tendance, en général, à adopter une alimentation plus saine, à avoir une meilleure éducation, à consommer moins de tabac et ils auraient moins de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux. De plus, les buveurs de thé vert auraient une vie sociale plus remplie que les autres.
 
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Problème d’alcool en croissance chez les aînés

Que ce soit par ennui ou pour contrer la solitude, les personnes âgées sont de plus en plus nombreuses à boire trop d’alcool.
 
Selon une étude rapportée par le Telegraph, chez les gens âgés de plus de 65 ans, un homme sur cinq et 10 % des femmes boivent trop d’alcool.
 
Avec l’arrivée des baby-boomers dans le troisième âge, on s’attend à ce que le problème devienne plus important, car ces derniers sont déjà de plus grands consommateurs d’alcool que les générations précédentes.
 
Les personnes âgées sont plus à risque de succomber à l’attrait de l’alcool, car elles ont majoritairement plus de temps libre, sont souvent plus seules et ont parfois des revenus plus élevés.
 
Par contre, elles souffrent souvent de diabète, d’hypertension artérielle et prennent des médicaments qui ne doivent pas être mélangés à l’alcool.
 
De plus, les aînés sont souvent moins enclins à demander de l’aide, surtout par honte, et les problèmes d’alcool sont donc moins faciles à déceler chez eux.
 
Il ne faut pas oublier également qu’à 75 ans, le corps à beaucoup plus de mal à métaboliser l’alcool, ce qui expose à plus de risques de santé également.
 
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Le tai-chi pour prévenir les chutes

Les personnes âgées qui pratiquent le tai-chi peuvent améliorer leur équilibre et éviter les chutes.
 
Selon l’Age and Ageing Journal, cet art martial en douceur aide à développer la force et améliorer le contrôle de l’équilibre, diminuant ainsi les risques de chute, selon une équipe de la Polytechnic University à Hong Kong.
 
40 personnes de plus de 70 ans ont suivi un programme pendant quatre mois à raison de trois sessions de 90 minutes par semaine. Le programme a été conçu spécialement pour aider les personnes à améliorer leur coordination graduellement.
 
Les gens qui s’étaient adonnés à la pratique du tai-chi ont effectivement vu leur équilibre être nettement amélioré.
 
Maintenant, on souhaite étendre l’étude à un plus grand nombre de personnes.
 
Le tai-chi est reconnu pour aider à prendre conscience de la position du corps et de ses mouvements.
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La démarche pourrait prédire la longévité

Le Journal of the American Medical Association publie une étude américaine disant que la démarche peut prédire la longévité d’une personne.
 
Selon les chercheurs, une personne qui marche plus rapidement vivra plus longtemps.
 
Après avoir examiné 35 000 personnes de plus de 75 ans, on note que 87 % des hommes qui marchaient plus rapidement vivaient dix ans de plus que leurs congénères plus lents, alors que le taux étaient de 91 % chez les femmes.
 
La marche est une des meilleures activités physiques pour les personnes âgées, notamment parce qu’elle favorise une meilleure santé cérébrale.
 
Toutefois, selon la chercheuse Stephanie Studenski, il ne s’agit pas de seulement marcher rapidement, car notre corps sélectionne lui-même la vitesse de marche qui est la mieux adaptée à notre santé globale.
 
Voilà pourquoi, un simple test de marche permet un diagnostic rapide de l’état de santé général d’un patient.
 
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Le cerveau des personnes âgées apprend plus par essais-erreurs

Les personnes âgées apprennent mieux avec des essais-erreurs plutôt qu’avec de bonnes réponses à mémoriser.
 
Ces résultats parus dans le Psychology and Aging surprennent les experts, qui croyaient qu’il était préférable d’utiliser la méthode douce, mais le cerveau des aînés profite plus de la méthode dure, soit avec essais et erreurs.
 
« La littérature scientifique a traditionnellement prôné l’apprentissage sans erreur pour les adultes âgés. Cependant, notre étude a montré que lorsqu’ils étudient une matière très conceptuelle, où ils peuvent établir une relation significative entre leurs erreurs et l’information correcte qu’ils sont censés retenir, les erreurs peuvent jouer un rôle tout à fait positif dans le processus d’apprentissage », mentionne l’auteure principale de l’étude, Andrée-Ann Cyr.
 
Selon l’Institut de recherche Rotman du Centre Baycrest, lié à l’Université de Toronto, c’est la première fois que l’on démontre ce type de fonctionnement chez le cerveau des personnes âgées.