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Les personnes âgées bénéficient peu du vaccin contre la pneumonie

Le vaccin contre la pneumonie a été testé dans les années 70 sur des jeunes en bonne santé. Aujourd’hui, les médecins ontariens affirment que ce vaccin est très peu efficace sur les personnes âgées. Pourtant, les 65 ans et plus sont les personnes ciblées par les campagnes de vaccination.
 
« C’est un vaccin qui est recommandé plutôt chez les gens âgés, les 65 ans et plus, et d’autres personnes présentant des facteurs de risques, mais on sait qu’avec l’âge, la réponse immunitaire au vaccin diminue aussi », indique la Dre Jennie Johnstone.
 
La Dre Johnstone et son équipe de l’Université McMaster ont suivi 2 950 patients admis à l’hôpital d’Edmonton pour une pneumonie. Le tiers avait une moyenne d’âge de 68 ans et avait reçu le vaccin contre le pneumocoque à l’origine de la maladie.
 
En cinq ans, environ 50 % des patients sont décédés des suites de la pneumonie, qu’ils aient ou non reçu le vaccin.
 
Pour l’instant, les données sont réellement insuffisantes pour remettre en question les campagnes de vaccination. Faute de trouver un meilleur traitement ou un meilleur vaccin, il est recommandé que les personnes de plus de 65 ans continuent de se faire vacciner contre la pneumonie.
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Nos aînées en CHSLD dépriment

L’Institut canadien d’information sur la santé a effectué une importante étude sur les centres d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD).
 
Les résultats obtenus sont alarmants. 42 % des personnes âgées qui y résident sont dépressives ou présentent les symptômes d’une dépression.
 
Pour en arriver à ces résultats, on a mesuré la santé générale, la nutrition, l’ouïe, la communication et les capacités cognitives des personnes. Les avis des infirmières et autres membres du personnel qui interagissent avec les personnes âgées ont également été recueillis.
 
Les auteurs de l’étude affirment qu’il y a place à de grandes améliorations, notamment pour détecter et traiter les personnes dépressives. On a observé que 18 % des résidents avaient des symptômes de dépression, mais n’avaient jamais été diagnostiqués. Les spécialistes rappellent que les antidépresseurs pourraient améliorer la qualité de vie des patients.
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Études inquiétantes sur les dépendances envers l’alcool et les drogues

Lors du Congrès sur les dépendances Rond-Point 2010 qui s’est tenu à Montréal, quelques études sur les consommations de drogues et d’alcool ont été dévoilées.
 
D’abord, Santé Canada et le Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies (CCLAT) révèlent que 3,9 % des personnes âgées de 65 à 74 ans ont une consommation à risque.
 
Cette consommation atteint 4,5 % pour les personnes de 75 ans et plus. Donc, l’alcoolisme et les drogues deviennent très présents chez les personnes du troisième âge. 2,8 % des plus de 65 ans sont considérés comme des buveurs excessifs.
 
De plus, on note que la consommation de médicaments pour les personnes âgées a grimpé en flèche. 45 % des prescriptions faites au pays sont pour les 65 et plus.
 
L’Institut de la statistique du Québec a aussi fait des révélations-chocs disant que 8 % des enfants de moins de 17 ans vivaient avec un parent alcoolique et 4 % avec un parent toxicomane.
Heureusement, certaines mesures sont prises maintenant, mais il reste du chemin à parcourir. Les mères toxicomanes, par exemple, sont repérées dès l’annonce de leur grossesse au Centre hospitalier de l’Université de Montréal et plusieurs centres de réadaptations offrent des programmes spéciaux pour les parents.
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Les accidents de la vie courante touchent plus les personnes âgées

En 2006, les accidents de la vie courante étaient responsables de 18 549 décès par année, seulement en France. Sur ce nombre, on compte 12 069 personnes qui avaient 75 ans et plus.
 
Les accidents de la vie courante sont des traumatismes non intentionnels qui ne sont ni des incidents de la route ni des accidents de travail. Ils comprennent notamment des chutes, des suffocations, des noyades et des intoxications.
 
Bien que ce nombre soit assez alarmant, il s’agit d’une baisse de 11 % comparé aux années 2000 à 2002 et 2004 à 2006.
 
On note également qu’au fil des ans, les enfants sont moins victimes de ce genre d’accidents. Il y a moins de noyades ou de suffocations, peut-être parce que les parents sont de plus en plus vigilants, notamment grâce aux nombreuses campagnes de sensibilisation.
 
Par contre, chez les personnes âgées, on constate une augmentation des accidents avec le feu.
 
Des 18 549 décès d’accidents de la vie courante, on note 9 355 femmes et 9194 hommes.
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Une mauvaise vision serait liée à la démence

Les personnes âgées avec une mauvaise vision auraient plus de chances de développer une forme de démence que celles ayant une meilleure vision.
 
Selon l’American Journal of Epidemiology, des chercheurs ont étudié 625 Américains âgés ayant, au départ, des fonctions cognitives normales. Ceux qui avaient dit avoir une mauvaise vision, même avec des lunettes, étaient plus susceptibles de devenir déments dans les huit années et demi suivantes.
 
Au cours de la période de l’étude, 168 personnes ont développé la maladie d’Alzheimer ou autre forme de démence. La cote la plus élevée se situait parmi les personnes avec des problèmes de vision non traités.
 
L’étude ne dit pas qu’il existe un lien direct entre une mauvaise vision et la démence, mais c’est une possibilité dit-on, rien n’étant encore clairement défini.
 
On explique aussi le phénomène par le fait que les personnes âgées avec des troubles de vision sortent moins, lisent moins, font moins de mots croisés et sociabilisent moins également, des activités qui contribuent à diminuer les risques de démence.
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L’amour serait plus fort en vieillissant

Des psychologues de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) se sont penchés sur les relations amoureuses des personnes âgées.
 
Sur l’échelle Spanier, qui mesure la satisfaction conjugale, la moyenne nationale est de 114 points. Or, les personnes de 65 ans et plus obtiennent environ 120 points.
 
Cette échelle tient compte de la satisfaction sexuelle, de la communication au sein du couple, de sa cohésion, ainsi que du fonctionnement général de l’union.
 
Le fait est que pour certains couples, la retraite signifie une deuxième lune de miel. Les conjoints ont plus de temps à passer ensemble, à se redécouvrir, à pratiquer des activités. Chez d’autres couples, cela provoque davantage une rupture.
 
Ce bon résultat à l’échelle Spanier pourrait aussi s’expliquer par le fait que les couples ayant des difficultés se sont simplement séparés et ceux qui restent sont parvenus à résister au temps.
 
Les psychologues notent aussi que dans les dernières années, il y a une augmentation du taux de divorce chez les aînés. Quasi inexistants auparavant, près de 6 % des 70 ans et plus se séparent maintenant, notamment en raison de coup de foudre extraconjugal.
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Une méthode simple pour améliorer l’équilibre

Après un essai clinique, des chercheurs américains arrivent à la conclusion que la méthode Feldenkrais améliore l’équilibre et pourrait prévenir les risques de chute chez les personnes âgées.

La méthode Feldenkrais est un système d’éducation centré sur le mouvement. Plusieurs danseurs et artistes y ont recours. Cette méthode, apparentée au yoga, diminue les douleurs et les limitations et augmente le bien-être général des personnes qui la pratiquent ainsi que leur développement personnel.

Il s’agit d’une approche douce qui pourrait être indiquée dans les cas où les personnes ne peuvent plus pratiquer des activités physiques classiques ou encore ne sont pas intéressées par le sport.

Pour la présente étude, on a placé 47 personnes de plus de 65 ans dans deux groupes. Pendant cinq semaines, le premier groupe était inscrit à trois séances de Feldenkrais par semaine à raison d’une heure chaque fois. Les autres personnes étaient placées sur une liste d’attente.

Dans le groupe inscrit aux séances, les participants ont vu leur sens de l’équilibre s’améliorer de 15 %, tandis que le groupe témoin a connu une baisse de 7 %. On note également une petite amélioration de la mobilité chez le premier groupe.

Les chercheurs mentionnent donc que cette méthode pourrait prévenir le nombre de chutes chez les personnes âgées.

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S’entraîner avec des poids est bon à tous les âges

Selon une étude publiée dans les Archives of Internal Medicine, s’entraîner avec des poids est bon pour tous les âges et l’activité ne devrait donc pas être diminuée avec la venue de la retraite.
 
Selon une équipe de l’Université de la Colombie-Britannique, qui a étudié 155 personnes âgées de 65 à 75 ans, la musculation exercée de façon régulière peut réduire le déclin des capacités cognitives chez les personnes âgées, en plus de leur permettre de garder une bonne forme physique et une bonne mobilité.
 
Parmi les personnes ayant suivi un programme de musculation à raison d’une ou deux fois par semaine pendant un an, celles-ci ont vu leurs capacités cognitives s’améliorer. Un effet qui n’a pas été remarqué chez les personnes ayant suivi un programme d’exercices d’équilibre et de tonus. Au contraire, pour la même période, on notait une légère régression de leurs capacités.
 
Par le passé, on a aussi démontré que les exercices comme la marche et la natation permettent également de conserver de bonnes capacités mentales à un âge avancé.
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Les personnes âgées plus à risque d’avoir une pneumonie

Les personnes âgées vivant dans les villes seraient plus à risque de développer une pneumonie, selon ce que révèle une étude canadienne.

Une équipe de chercheurs de l’Université McMaster, en Ontario, s’est penchée sur les effets de la pollution sur la santé. Selon les résultats de l’étude, publiés dans le numéro de janvier de l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medecine, les aînés étant exposés à la pollution des villes ont plus de chances d’être hospitalisés pour une pneumonie.

On a étudié 365 personnes de 65 ans et plus de la ville d’Hamilton, en Ontario. Cette ville est reconnue pour sa pollution causée par la circulation urbaine et son complexe industriel, situé au nord de la ville, qui crée une large zone de pollution dans un secteur résidentiel.

On a observé les cas d’hospitalisation pour des pneumonies entre 2003 et 2005. Résultat, les personnes âgées avaient deux fois plus de risques de souffrir de cette affection si elles étaient exposées à la pollution pendant plus de douze mois.

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Plus de risques de chute chez les personnes âgées

Selon un article publié dans Archives of Internal Medicine, certains médicaments augmentent les risques de chute chez les personnes âgées, ce qui peut entraîner des blessures graves et même la mort de la personne.

Ce dernier rapport de l’Université de la Colombie-Britannique, au Canada, affirme que les personnes de 60 ans et plus qui prennent certains médicaments sont plus à risque de tomber.

C’est surtout le cas avec des antipsychotiques, des antidépresseurs et des sédatifs, selon une analyse de 22 études publiées entre 1996 et 2007. Ces médicaments ont souvent des effets de somnolence, de vertiges et d’étourdissements qui rendent les patients vulnérables aux chutes.

Alors que les jeunes qui se blessent en tombant se remettent rapidement, les personnes âgées n’ont pas cette chance. 90 % des blessures subies lors d’une chute par des personnes âgées sont des fractures de la hanche et 15 à 20 % des cas se solderont par un décès dû à des complications.  

On préconise donc une nouvelle approche dans les traitements et on demande d’essayer de trouver des alternatives moins dangereuses pour les personnes du troisième âge.