Des chercheurs néerlandais ont constaté que cette approche, qui consiste en une surveillance accrue, n’augmente pas les risques pour la santé des femmes et de leur bébé.
Cependant, des recherches supplémentaires seront réalisées pour confirmer que l’induction au travail n’améliore réellement pas l’issue des grossesses.
Si la grossesse qui n’a pas atteint 40 semaines de gestation peut réussir à gagner quelques heures ou journées de plus, il serait préférable de patienter pour un début de travail naturel.
En effet, c’est en observant le cas de 500 femmes qui avaient perdu leurs eaux avant terme (entre 34 et 37 semaines), les divisant en deux groupes (surveillance accrue et déclenchement du travail), que les experts sont arrivés à cette conclusion.
Il a été démontré qu’il n’y avait pas de différence significative dans le nombre de bébés nés avec une infection du sang ou des problèmes pulmonaires entre les deux groupes de femmes.
Le risque d’un accouchement par césarienne était également similaire dans les deux groupes.
Les chercheurs ont noté que le risque d’infection maternelle était légèrement plus faible chez les femmes dont on avait déclenché le travail que chez celles qui avaient été suivies.
Or, cette conclusion de privilégier un suivi médical plutôt qu’un déclenchement du travail ne s’applique pas à tous les types de femmes et de grossesses, ni aux pays à faible revenu qui détiennent peu ou pas d’antibiotiques pour traiter les cas qui auraient des besoins précis.
L’étude est parue dans la revue PLoS Medicine en avril.