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Allaitement et grossesse : la caféine ne nuit pas au sommeil de bébé

Une étude brésilienne de l’Université fédérale de Pelotas, qui paraîtra en mai dans la revue Pediatrics, affirme que bien que la caféine soit connue pour déranger le sommeil chez les adultes, elle ne semble pas affecter celui des nourrissons qui ont une mère « accro à la caféine ».

Pour utiliser le terme « accro », les spécialistes estiment que la personne doit boire 300 milligrammes (2 à 4 tasses) ou plus d’une boisson contenant de la caféine par jour. Cette donnée était à l’image d’une femme sur cinq ayant participé à l’étude.

C’est donc en analysant les habitudes de sommeil de 4200 bébés à leur naissance et les réponses des nouvelles mères à un questionnaire trois mois plus tard que les chercheurs sont arrivés à ce constat.

Les chercheurs ont étudié l’effet de deux boissons, le café et le thé chaud.

Le nombre d’heures de sommeil et le nombre de fois que l’enfant se réveillait durant la nuit ont été pris en considération. Pour qualifier une activité nocturne perturbée, il fallait que le bébé se réveille au moins trois fois.

Les chercheurs ont confirmé que les raisons données par les mères concernant le réveil fréquent et l’analyse ne pouvaient pas confirmer une cause à effet entre le café et les troubles du sommeil chez les petits.

Les experts expliquent que la caféine, bien qu’elle soit un sujet préoccupant, n’a jamais été un cas alarmant comme la consommation de tabac ou de drogues durant la grossesse ou l’allaitement.

On suggère tout de même aux femmes d’éliminer ou de réduire leur consommation de café à une tasse par jour durant cette période, car ceci demeure tout de même « un stimulant du système nerveux central qui peut augmenter le rythme cardiaque du bébé in utero et causer une certaine détresse ».

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Uriner la nuit : les effets sur les jeunes?

Les visites nocturnes à la salle de bain sont généralement associées à la grossesse ou à une hypertrophie de la prostate, mais le problème peut aussi affecter les jeunes qui ne dorment pas bien.

Des chercheurs danois ont constaté que la privation et la perturbation du sommeil entraînent des enfants en bonne santé, âgés de huit à douze ans, à uriner beaucoup plus souvent, avoir une pression artérielle plus élevée et excréter plus de sodium dans leurs urines. Uriner la nuit fréquemment peut notamment modifier la réglementation d’hormones importantes pour l’excrétion.

L’étude, qui est publiée dans l’American Journal of Physiology et dans l’American Physiological Society, a examiné 20 enfants sains qui sont demeurés 24 heures consécutives à l’hôpital.

Les deux soirs, les enfants devaient être dans une position couchée dans leur lit dans une pièce faiblement éclairée. Aucune hydratation ou nourriture n’a été permise entre 20 h et 7 h le lendemain.

Le premier soir, les enfants ont dormi. Le second, les enfants étaient tenus éveillés par des jeux, de l’interaction et des programmes à la télévision, le plus longtemps possible et tout au long de la nuit.

Résultat : lors de la seconde nuit où la privation de sommeil était à l’honneur, il y a eu une dramatique hausse de 68 % sur l’excrétion d’urine pendant la nuit chez les participants. Les résultats étaient similaires pour les garçons et les filles.