La prématurité étant l’une des causes principales de morbidité et mortalité chez les bébés, une étude espagnole a tenté de voir l’effet bénéfique que pourrait avoir sur cette réalité fréquente, l’installation d’un pessaire.
Décrit par le site SantéLog comme étant un dispositif médical qu’on introduit dans le vagin chez les femmes souffrant d’un prolapsus utérin (ou descente d’organes) afin de maintenir l’utérus dans sa position, ce dernier a l’allure d’un anneau de plastique ou de silicone non médicamenteux.
Les résultats publiés dans la revue Lancet ont démontré que quoique douloureux à l’insertion et au retrait, le pessaire permet de réduire significativement les naissances prématurées, tout en étant fiable, sécuritaire et peu dispendieux.
Pour les besoins de l’étude, des femmes entre 18 et 42 ans ont été divisées en deux groupes; l’un ayant un col de l’utérus raccourci et portant le pessaire jusqu’à 37 semaines de gestation et l’autre ne portant aucun dispositif.
Il a été prouvé que grâce à l’anneau, le taux de prématurité chez les futures mères dans le groupe à risque accru a été 21 % moins élevé que pour l’autre groupe (27 % contre 6 %). De plus, les femmes réussissaient en moyenne à poursuivre leur grossesse trois semaines de plus (34,9 contre 37,7).
À la question posée aux femmes qui ont eu recours au dispositif, soit : « le recommanderiez-vous à d’autres? » La réponse a été affirmative à 95 %.
Les chercheurs espagnols voient en le pessaire une alternative très intéressante pour de nombreuses femmes.