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Une exposition aux pesticides peut provoquer l’obésité et le diabète

Le pesticide DDT, qui a été notamment interdit dans les années 80 dans plusieurs pays occidentaux, mais qui continue d’être utilisé dans certains pays comme l’Inde et l’Afrique du Sud pour combattre le paludisme, peut empêcher le corps de brûler des calories.

C’est ce qui ressort d’une étude parue dans la revue PLoS ONE, qui avance que les filles qui sont nées de mères exposées à l’époque au DDT ont plus de risques de souffrir d’obésité, de diabète de type 2 et de cholestérol que les hommes nés du même type de mères.

Le pesticide n’aurait aucun effet sur ceux-ci, si ce n’est qu’une légère augmentation de la glycémie, ont noté les chercheurs, qui affirment que les filles qui ont maintenant plus de 30 ans sont davantage concernées par les problèmes de santé en lien avec le DDT.

Des analyses ont été pratiquées auprès de souris femelles exposées au DDT. Il a été conclu qu’elles étaient moins en mesure de brûler des calories et plus enclines à les préserver dans leur corps que d’autres souris femelles ou les mâles.

La différence entre les sexes devra davantage être étudiée, confirment les scientifiques, qui ont également remarqué que les souris femelles qui avaient une alimentation riche en graisses étaient plus à risque de développer une maladie que les mâles qui avaient le même genre de régime.

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Création d’une vaste étude sur les bienfaits de la nourriture bio

Un accès simplifié aux aliments bios et une crainte face aux produits transformés et aux pesticides ont largement contribué à l’essor de l’industrie de l’alimentation biologique au cours des dernières années.

Avec cette hausse de popularité vient également un large débat sur les dangers réels de l’alimentation dite « traditionnelle », ainsi que sur la véracité des bienfaits allégués par les défenseurs de la nourriture bio.

Pour permettre des réponses plus claires à ces nombreuses questions, un groupe d’experts décide de mettre sur pied une vaste étude sur les bienfaits véritables des produits alimentaires biologiques, rapporte Top Santé.

Baptisée BioNutriNet en lien avec l’initiative française NutriNet Santé, l’étude sera conduite par le professeur Serge Hercberg et la Dre Emmanuelle Kesse-Guyot.

100 000 sujets volontaires, certains consommateurs de bio et d’autres non, seront analysés sous tous les angles durant cinq années, afin d’observer les changements et impacts de leurs différents types d’alimentation sur leur santé.

300 candidats subiront également des tests sanguins, notamment pour évaluer les taux de vitamines et la présence de pesticides dans leur organisme.

Une étude exhaustive, en somme, qui devrait permettre de mieux comprendre les impacts réels des aliments biologiques sur la santé humaine.

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Un pesticide lié à des cas d’Alzheimer

Top Santé rapporte les conclusions proposées par une équipe de chercheurs américains concernant un type de pesticide, le DDT, qui pourrait favoriser le développement de la maladie d’Alzheimer.

C’est ce que croient les spécialistes des universités Rutgers et Emory, qui publient leurs observations dans le Journal of the American Medical Association.

L’étude, menée notamment par le Dr Allan Levey, révèle : « Le DDE, composant actif restant après que le DDT a été métabolisé par le corps, est près de quatre fois plus élevé dans le sang des personnes atteintes d’Alzheimer que dans celui des témoins sains. C’est l’une des premières études à identifier un important risque environnemental pour la maladie Alzheimer ».

« L’ampleur de l’effet du DDT est importante, comparable au facteur génétique le plus courant prédisposant à la maladie d’Alzheimer. Le DDT peut rester dans l’organisme de huit à dix ans et le DDE, son métabolite, s’accumule dans les tissus alors que les personnes vieillissent. Ceci pourrait aider à expliquer le fait que l’âge est le plus grand facteur de risque d’Alzheimer. »

Même si le pesticide DDT est interdit sur le territoire américain depuis 1972, le Dr Levey et ses collègues expliquent que nous mangeons toujours des fruits et légumes en provenance d’autres pays qui n’ont pas les mêmes législations que les pays nord-américains.

L’équipe derrière ces résultats veut poursuivre et pousser ses recherches encore plus loin.

On estime que les cas d’Alzheimer vont doubler d’ici 2020, notamment en lien avec le vieillissement de la population.

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La présence de pesticides dans le vin inquiète

Un nouveau rapport trace un portrait inquiétant et confirme la présence de pesticides dans plusieurs vins, rapporte Top Santé.

Le phénomène des pesticides n’échapperait donc pas au produit populaire, conclut l’étude effectuée sur pas moins de 92 vins embouteillés.

« Aucun vin n’échappe aujourd’hui à la pollution par les produits phytosanitaires appliqués sur les vignes », peut-on lire dans le rapport de l’étude, ce qui sème l’inquiétude chez plusieurs observateurs, dont ceux de l’association de consommateurs de vins UFC-QueChoisir.

Un constat effectivement inquiétant pour le commun des consommateurs et amateurs de vin, puisque le phénomène toucherait tous les types de vins, et ce, peu importe la gamme de prix.

Même les vins biologiques n’y échapperaient pas, toujours selon les chercheurs qui mènent l’enquête, ce qui ajoute à la montée spectaculaire des produits nocifs pour la santé retrouvés dans les produits alimentaires partout dans le monde.

Plusieurs enquêtes récentes ont révélé la présence de pesticides et d’éléments contaminés dans les eaux minérales embouteillées et les fraises, notamment.

La question qui se pose est la suivante : existe-t-il une solution pour inverser le cours des choses, ou le phénomène est-il devenu une réalité moderne incontournable?

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Les produits chinois blâmés par Greenpeace

L’organisation écologique mondialement reconnue, Greenpeace, publie un nouveau rapport, pointant cette fois du doigt certains produits naturels ou alimentaires traditionnels chinois.

Selon les données observées par Greenpeace, rapportées ici par Radio-Canada, plusieurs produits sont victimes d’une utilisation massive de pesticides. Ils arrivent souvent d’outre-mer « contaminés », c’est-à-dire qu’ils contiennent souvent des pesticides classés « hautement toxique » par nos propres organisations et associations de santé publique.

Ce serait notamment le cas du chèvrefeuille, des baies de goji et du chrysanthème, des produits qualifiés « santé ». Une ironie que n’ont pas manqué de relever les gens chez Greenpeace.

« Sur les 47 pesticides qu’on a trouvés sur ces sept échantillons au Canada, huit sont classés par l’OMS comme extrêmement ou très hautement toxique. C’est un peu ironique, dans un produit aussi santé, de trouver autant de pesticides. On nous dit que c’est sécuritaire, mais il y a un manque évident de volonté publique de critiquer ou de remettre en question un modèle d’agriculture chimique », résume avec effroi Éric Darier, porte-parole de Greenpeace.

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Les pesticides pourraient expliquer une partie de la hausse des cas de cancer

Top Santé rapporte des conclusions émises par l’INSERM, qui s’inquiète du possible (et probable) lien entre l’utilisation de plus en plus massive des pesticides et les hausses globales de cas de cancer.

Il ne s’agit pas d’un constat lancé en l’air ni d’un rapport précipité, puisqu’on apprend que l’INSERM a analysé pratiquement toutes les études et recherches précédentes sur le sujet afin d’en arriver à une conclusion efficace.

De plus, l’exercice a été commandé par la DGS (Direction générale de la Santé) en France, qui désire mieux comprendre le phénomène et la possible cause à effet.

Les pesticides utilisés en agriculture et qui se retrouvent indirectement dans notre assiette seraient donc bel et bien responsables de la montée de certaines maladies comme le Parkinson et le cancer (de la prostate, notamment), en plus d’être visiblement néfastes pour le développement des enfants et d’augmenter les risques de leucémie.

Les chiffres avancés ici sont trop longs pour tous les partager en entier, mais il suffit d’y jeter un œil pour être assuré qu’il existe bel et bien un malaise profond dans notre façon d’aborder la consommation et en ce qui concerne le respect du consommateur.

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L’eau du robinet jouerait-elle un rôle dans le développement des allergies?

Une étude rapportée par www.nlm.nih.gov propose un lien possible entre l’eau du robinet et le développement de certaines allergies alimentaires.

Si la nouvelle peut faire peur, on ne peut s’empêcher de constater qu’une telle cause à effet serait tout à fait logique, bien que les spécialistes se gardent d’employer une telle expression.

Plus concrètement, les chercheurs de l’American College of Allergy, Asthma and Immunology (ACAAI) ont étudié les composantes chimiques retrouvées dans l’eau « plate » du robinet, dont les dichlorophénols.

Ces derniers sont des composantes utilisées, entre autres, pour la création de pesticides. On pourrait retrouver ces pesticides dans le traitement de plusieurs fruits et légumes sur le marché.

L’étude suggère que « les hauts niveaux de pesticides à base de dichlorophénols peuvent possiblement affaiblir la tolérance à la nourriture chez certaines personnes ».

La Dre Elina Jerschow explique plus en détail le phénomène : « Ces composantes chimiques sont retrouvées fréquemment dans les pesticides utilisés par les fermiers, ainsi que dans les produits contre les insectes (moustiques, par exemple) et les produits contre les mauvaises herbes. Même chose pour l’eau du robinet ».

À la suite d’une étude plus approfondie qui impliquait plus de 2200 participants, les chercheurs ont constaté qu’un lien pouvait être établi entre l’eau du robinet et la montée en flèche des cas d’allergies alimentaires, notamment chez les enfants.

D’autres études sont attendues sur le sujet.

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Les blessures à la tête et les pesticides en cause dans certains cas de Parkinson

Deux facteurs qui n’ont à première vue aucun lien entre eux sont pointés du doigt pour leur rôle possible dans le développement de la maladie de Parkinson, selon www.nlm.nih.gov.

Il semble que ce soit la combinaison de ces deux caractéristiques qui soulève l’inquiétude des spécialistes. En effet, l’exposition à des pesticides, doublée à d’un antécédent de blessure à la tête, serait une porte ouverte pour la maladie de Parkinson.

Selon les chercheurs à la tête de cette récente étude, il n’y a toujours aucune preuve directe de ce qu’ils avancent, mais la compilation des données de plusieurs études précédentes sur le sujet indique une cause à effet possible.

L’historique familial en matière de santé et d’autres facteurs environnants peuvent aussi, et doivent, être pris en considération.

James Bower, un neurologiste de la clinique Mayo, au Minnesota, qui n’a pas participé à cette étude, la commente : « Je crois que nous commençons à réaliser qu’il n’y a pas qu’une seule raison majeure en cause dans le développement de la maladie de Parkinson. Il pourrait y avoir plusieurs chemins qui mènent à l’ultime développement de la maladie ».

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Des pesticides qui nuisent au développement neurologique des enfants

Alors qu’il n’est plus autorisé pour usage domestique aux États-Unis, le chorpyriphos-éthyl est encore très répandu dans les parcs, sur les fruits et légumes, en agriculture, sur les terrains de golf, etc.

Même à des niveaux modérés, le pesticide peut avoir un effet néfaste sur le fœtus et faire en sorte que l’enfant développe des « anomalies importantes », a révélé une étude parue dans les Proccedings of the National Academy of Sciences.

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs de la Mailman School of Public Health ont comparé, par imagerie à résonnance magnétique (IRM), le comportement de 20 enfants âgés de 5 à 11 ans dont les mères avaient été surexposées au chlorpyriphos-éthyl durant la grossesse à celui de 20 enfants dont les mères avaient été aussi exposées à ce pesticide, mais à des niveaux moindres, explique l’Agence France Presse.

Il a été démontré qu’une exposition de la mère durant la grossesse à des niveaux modérés de ce pesticide pouvait avoir des effets irréversibles sur le développement du cerveau du bambin et causer des retards.

Il a également été prouvé que les mères qui avaient été fortement exposées à la substance avaient davantage d’enfants dont certaines zones du cerveau étaient plus développées qu’habituellement et dont le QI était déficitaire.

Des études supplémentaires seront toutefois nécessaires pour confirmer cette dernière donnée et ses effets à long terme sur la vie de l’enfant.

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Les femmes enceintes exposées à certains pesticides donnent naissance à des enfants aux capacités intellectuelles inférieures

Encore aujourd’hui, des pesticides et insecticides hautement toxiques sont utilisés dans les cultures vivrières et leurs produits, fruits et légumes, se retrouvent dans les allées de nos épiceries. Health News nous informe des résultats alarmants d’une nouvelle étude sur les organophosphates.

La recherche a été menée auprès de 400 femmes du quartier de Harlem à New York. L’information récoltée concernait l’exposition de la femme enceinte à ce pesticide spécifique. Il en a résulté une baisse générale de 5,5 points du quotient intellectuel chez les enfants de 7 ans et plus.

L’étude démontre clairement que les enfants ayant été les plus exposés aux organophosphates durant la grossesse affichent la baisse la plus significative au niveau des capacités intellectuelles.

Brenda Eskenazi, professeure en santé maternelle et infantile à l’Université de la Californie, décrit l’impact comme étant substantiel. « Les conséquences signifient que de plus en plus d’enfants se retrouveront en difficulté d’apprentissage à l’âge scolaire et nécessiterons davantage l’aide de services spécifiques. »

L’utilisation de pesticides aux phosphates a baissé de plus de 50 % dans la dernière décennie, selon les chercheurs de Berkeley. Bien que les effets néfastes soient connus depuis longtemps, les organophosphates sont encore utilisés couramment, notamment en Grande-Bretagne.  

Les spécialistes encouragent les gens à bien rincer et essuyer les fruits et légumes avant de les consommer.