Le pesticide DDT, qui a été notamment interdit dans les années 80 dans plusieurs pays occidentaux, mais qui continue d’être utilisé dans certains pays comme l’Inde et l’Afrique du Sud pour combattre le paludisme, peut empêcher le corps de brûler des calories.
C’est ce qui ressort d’une étude parue dans la revue PLoS ONE, qui avance que les filles qui sont nées de mères exposées à l’époque au DDT ont plus de risques de souffrir d’obésité, de diabète de type 2 et de cholestérol que les hommes nés du même type de mères.
Le pesticide n’aurait aucun effet sur ceux-ci, si ce n’est qu’une légère augmentation de la glycémie, ont noté les chercheurs, qui affirment que les filles qui ont maintenant plus de 30 ans sont davantage concernées par les problèmes de santé en lien avec le DDT.
Des analyses ont été pratiquées auprès de souris femelles exposées au DDT. Il a été conclu qu’elles étaient moins en mesure de brûler des calories et plus enclines à les préserver dans leur corps que d’autres souris femelles ou les mâles.
La différence entre les sexes devra davantage être étudiée, confirment les scientifiques, qui ont également remarqué que les souris femelles qui avaient une alimentation riche en graisses étaient plus à risque de développer une maladie que les mâles qui avaient le même genre de régime.