On peut lire dans le journal Développement durable qu’un herbicide, l’atrazine, a été reconnu comme étant un perturbateur endocrinien.
Selon des chercheurs de l’Université de Rennes, l’exposition à cet herbicide causerait des séquelles au fœtus, telles qu’un faible poids ou encore une petite circonférence crânienne.
On avait déjà fait ces mises en garde après que des femmes enceintes aient été exposées à ce type de pesticide de 2002 à 2006. De l’eau contaminée était la cause de cette exposition.
Rappelons que l’atrazine a été interdite en 2003 par l’Union européenne, mais de petites quantités se retrouveraient encore dans l’eau.
Nous savons aujourd’hui que même une faible dose de pesticide peut avoir des conséquences sur le développement du fœtus et, par le fait même, sur la santé de l’enfant après sa naissance.
Il faudrait donc que les pesticides pouvant avoir un effet perturbateur endocrinien soient retirés du marché.