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D’autres effets néfastes des pesticides

Selon une nouvelle étude, cette fois menée par le Centre de recherche en santé publique de Valence en Espagne, même une faible exposition aux pesticides durant la grossesse aurait des impacts sur le bébé.

C’est qu’une telle exposition affecterait le développement fœtal, en particulier la croissance. Selon des analyses, pour chaque dixième d’augmentation du pesticide DDT relevé dans le cordon ombilical, le poids de naissance était réduit de 63 grammes.
 
D’autre part, pour chaque dixième d’augmentation d’une substance reliée, le DDE, la réduction du poids de naissance était de 107 grammes.
 
Ces résultats ont été corroborés par des renseignements recueillis auprès de la mère à deux reprises, soit entre la 10e et la 13e semaine de grossesse, puis entre la 28e et la 32e semaine.

Cette recherche a porté sur 494 mères et leur enfant. Les résultats complets sont parus récemment dans Pediatrics.

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Effets néfastes des pesticides sur les enfants

Selon plusieurs études, les enfants qui grandissent sur une ferme développent peu ou pas du tout d’asthme et d’allergies. Toutefois, les milieux de vie de l’agriculture comportent de tout autres problèmes, lesquels sont très graves. 

En effet, on parle de plus en plus du lien entre le cancer et l’exposition aux pesticides. C’est dans le but de mieux définir les causes environnementales du développement du cancer que le rapport Dangerous Exposure : Farmworker Children and Pesticides a été publié.
 
Rédigé par l’Association of Farmworker Opportunity Programs (AFOP) aux États-Unis, ce rapport est accessible sur le site internet du regroupement.
 
En plus du cancer, en particulier de la leucémie, des spécialistes se sont aussi penchés sur les désordres comportementaux et neurologiques, les maladies respiratoires ainsi que les problèmes de naissance chez les enfants vivant sur une ferme, et ce, en lien avec les pesticides.
 
Le lien est évident, selon les experts. De plus, le danger semble plus grand lorsque l’enfant est exposé à des toxines agricoles dangereuses.

Les résultats ont été obtenus à la suite de rencontres avec des familles de fermiers à travers les États-Unis.

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Les légumes bios : pas si santé…

Les fervents défenseurs de l’agriculture biologique seront surpris d’apprendre les résultats d’une récente recherche.

 

Si l’on proclame que les légumes bios sont plus savoureux et meilleurs pour la santé, ceux-ci auraient en fait moins de qualités nutritives et moins de goût que les légumes cultivés selon des méthodes industrielles.

Une entreprise productrice de légumes a fait faire des tests sur des tomates, des pommes de terre et du brocoli, rapporte Mail Online.

Un test de goût a donné raison à la tomate cultivée avec pesticides contre celle cultivée de manière biologique : la première aurait été qualifiée de plus savoureuse et plus sucrée.

Il s’est aussi avéré qu’il y avait beaucoup plus d’antioxydants dans le brocoli et de vitamine C dans les pommes de terre, pour ce qui est des versions dites industrielles.

Certains récrient déjà ces résultats des plus surprenants, le marketing des produits bios reposant en grande partie sur le goût et la qualité nutritive des produits.

Toutefois, il ne faudrait pas oublier que l’agriculture biologique a des effets sur l’environnement, car l’utilisation des pesticides serait en grande partie responsable de la disparition de populations d’abeilles.

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Retards cognitifs dus aux pesticides

Une récente recherche a démontré que les enfants qui sont exposés à des insecticides ont plus souvent des retards. Un ingrédient a été ciblé, le pipéronyl butoxide, une substance mélangée aux pesticides pyréthrinoïdes pour augmenter l’efficacité des produits.

Ayant suivi 350 enfants, des chercheurs américains ont pu constater que l’exposition à ces substances était liée à des retards de développement mental à l’âge de 3 ans. En fait, les risques en étaient plus élevés de 1,32 fois, peut-on lire dans Pediatrics.

De plus, les enfants qui avaient été le plus exposés aux insecticides avaient trois fois plus de risques d’accuser un retard dans leur développement mental. Aucun lien n’a toutefois été fait avec le développement psychomoteur.

La présente étude vient donc soutenir ce que l’on a déjà tenté de démontrer plusieurs fois auparavant et les résultats préliminaires seront utiles pour établir de futures hypothèses.

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Les pesticides dans les aliments : à surveiller de près

Apparemment, 20 % des aliments consommés au Québec contiennent des traces de pesticides, mais seulement 1 % d’entre eux dépassent les normes de sécurité.
 
Par contre, l’Institut national de santé publique au Québec affirme que ces données sont plutôt rassurantes, même s’il y a encore place à beaucoup d’amélioration.
 
Malheureusement, les données sont également incomplètes, car les dernières publiées remontent à 2005.
 
Par contre, selon les résultats publiés dans Le Soleil, la grande majorité des aliments ne contiennent que des traces inoffensives de pesticides. Il est toutefois arrivé que plusieurs pesticides aient été retrouvés dans un même aliment et les normes de sécurité ont été établies pour un seul.
 
Ce sont les effets à long terme qui demeurent encore inconnus. « Certains pesticides qui étaient parmi les plus souvent mesurés possèdent des propriétés toxiques à long terme telles que les effets sur le développement ou la reproduction, la génotoxicité [qui affecte le génome], les perturbations endocriniennes et le potentiel de cancérogénicité observés lors d’études chez les animaux de laboratoire », mentionne le conseiller scientifique Onil Samuel.
 
Cependant, on ne veut surtout pas alarmer la population ni dire de limiter la consommation de certains aliments, comme les fruits et légumes. Jusqu’à présent, les données démontrent que les quantités de pesticides retrouvées dans les aliments sont sans danger pour l’humain.
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Première étude longitudinale sur les phtalates

Selon Le Figaro, une étude vient d’être entreprise afin de voir les effets des phtalates, des pesticides, du bisphénol A et des métaux lourds sur la santé humaine. Pour ce faire, 20 000 enfants seront suivis durant 18 ans.

Les futurs participants ont été tirés au sort. L’étude sera entamée sous peu, à partir de la naissance de chaque enfant.

On pourra ainsi reconnaître certains des effets de ces polluants chimiques. Différents impacts seront évalués, tels que les problèmes de développement fœtal, la croissance déficiente des organes génitaux, les allergies et la puberté précoce.

Des impacts sociaux seront aussi évalués. On entend par là que l’on tentera de faire un lien entre les difficultés d’apprentissage et l’exposition aux substances à l’étude.

Pour les biens de la recherche, dès la naissance d’un poupon, des analyses seront faites sur le sang de son cordon ombilical et ses selles. La nouvelle maman sera aussi invitée à remplir un questionnaire.

Pendant les deux premières années de vie des enfants à l’étude, on joindra leur mère par téléphone afin de suivre leur développement. Les questions porteront alors sur l’alimentation, la croissance, les ententes de garde, la vie familiale, etc. Des visites à la maison suivront, soit à trois ans et vers sept ou huit ans.

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Problème de santé chez les enfants exposés aux pesticides

L’Environmental Health Perspectives dévoile une toute nouvelle étude sur les effets des pesticides sur les enfants et les femmes enceintes.
 
Les enfants exposés aux pesticides, que ce soit après leur naissance ou dans le ventre de leur mère, sont plus susceptibles de développer un déficit de l’attention et de l’hyperactivité que les autres enfants.
 
Même si ces conclusions ne sont pas encore définitives, c’est une nouvelle preuve qui démontre que les organophosphates affectent le fonctionnement du cerveau. Ces composés organiques attaquent le système nerveux des moustiques et les scientifiques ont trouvé des traces chimiques d’absorption chez les jeunes enfants et les femmes enceintes.
 
Bien que quelques symptômes de déficit d’attention et d’hyperactivité puissent commencer à se faire sentir lorsque l’enfant a trois ans, c’est réellement à cinq ans que les troubles apparaissent et deviennent de plus en plus problématiques, surtout avec l’entrée à l’école.
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L’exposition aux pesticides durant la grossesse augmente les risques de cancer chez l’enfant

Après avoir analysé de nombreuses études sur le sujet, l’organisation Chemicals, Health and Environment Monitoring Trust (CHEM Trust) conclut qu’une exposition aux pesticides durant la grossesse augmente considérablement les chances que l’enfant développe un cancer.

Les risques sont plus grands pour les cancers du cerveau, les leucémies et les lymphomes.

On a noté que les enfants américains qui vivaient dans des régions agricoles avaient plus de chances de développer un cancer.

Les pesticides auraient également un impact sur la santé au cours de l’enfance, mais aussi avant même la conception.

On affirme que 1 enfant sur 500 aura un cancer avant l’âge de 15 ans dans les pays industrialisés et pour la moitié d’entre eux, ce sera avant qu’ils aient célébré leur 6e anniversaire.

Ce n’est pas la première fois que les pesticides présentent un problème pour les femmes enceintes. Récemment, une étude révélait qu’une exposition durant la grossesse était liée à des troubles d’hyperactivité avec déficit de l’attention chez les enfants.

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L’hyperactivité causée par les pesticides

Certains pesticides pourraient favoriser le développement du trouble de l’hyperactivité avec déficit de l’attention (THADA) chez les enfants, rapporte la revue Pediatrics.
 
C’est la conclusion à laquelle arrivent la chercheuse Maryse F. Bouchard et ses collègues des universités de Montréal et Harvard.
 
Après avoir observé 1 139 enfants et mesuré la concentration de pesticides dans leur urine, on affirme qu’une exposition à de fortes concentrations de pesticides contribue au THADA.
 
« Notre étude révèle que l’exposition aux organophosphorés pendant l’enfance, et donc le développement, pourrait avoir des effets persistants sur le système nerveux et provoquer des comportements de type THADA tels que des troubles de l’attention et des déficits cognitifs », mentionne Mme Bouchard.
 
Des études précédentes avaient démontré ces mêmes effets chez les animaux exposés aux pesticides.
 
Le THADA touche environ 5 % des enfants et les spécialistes constatent que plus de la moitié conserveront des symptômes à l’âge adulte.
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Le Parkinson relié aux pesticides

Le Journal de l’Association médicale israélienne rapporte qu’une nouvelle étude locale confirme que la maladie de Parkinson est causée par une exposition aux pesticides.
 
Une étude du centre médical Sorka de Beersheva, situé au sud de l’Israël, constate que le taux de Parkinson dans la localité de Baqa al-Gharbieh, près de Tel-Aviv, est deux fois plus élevé que dans les villages voisins, soit 70 cas pour 100 000 habitants. On a pu expliquer ce phénomène par la présence, en grande quantité, de pesticides répandus dans les champs à proximité.
 
Selon l’auteur de cette étude, le Dr Rafiq Masalha, des recherches précédentes ont prouvé que l’exposition aux pesticides affecte la dopamine, le neurotransmetteur dont la déficience déclenche la maladie.
 
Ces nouveaux résultats confirment ceux de l’année dernière obtenus lors d’une étude française, chez des agriculteurs, qui établissait un lien entre les pesticides et le Parkinson. À ce moment, les chercheurs avaient même mentionné que les insecticides organochlorés étaient les plus susceptibles de déclencher la maladie.