En ce moment, pour les spécialistes, la façon de traiter ces nourrissons relève du plus grand mystère. Maintenant que l’incidence et l’évolution clinique sont davantage connues, ils essaient de faire certains essais aléatoires contrôlés pour voir quelle serait la meilleure méthode pour traiter ces enfants, peut-on lire sur le site Reuters Health.
Il semblerait que certains nouveau-nés développent plus tôt et d’autres plus tard une hypertension artérielle pulmonaire qui peut même conduire à la mort pour certains.
Une première étude de l’Université de l’Alabama à Birmingham, publiée en ligne dans Pediatrics, a tenté d’étudier la prévalence de cette complication.
Il semble que l’échocardiographie de dépistage, lorsque les nouveau-nés sont âgés de moins de quatre semaines, a seulement permis d’identifier un tiers des enfants avec cette maladie.
Les bébés de petits poids et prématurés ont souvent besoin d’être incubés et de recevoir plus d’oxygène, alors que leur survie est souvent maintenue par un support de ventilation.
Pour les auteurs de l’étude, ces minuscules bébés courent ainsi plus de risques de développer une hypertension artérielle pulmonaire que les bébés à terme ou encore ceux qui naissent prématurément, mais avec un poids plus normal.
Les chercheurs tentent de déterminer si l’oxyde nitrique inhalé par les petits est un traitement efficace ou nocif pour la maladie.