Ce sont des psychologues qui ont été les premiers à étudier le développement du langage de la petite enfance, basé sur les échanges verbaux entre parents et enfants. La recherche de Todd Risley et Betty Hart remonte aux années 1960.
Psychology Today rapporte que les données ont été si longues à compiler que ce n’est qu’en 1995 que les résultats ont été publiés sous forme de livre (Meaningful Differences in the Everyday Experience of Young American Children).
À l’époque, l’objectif n’était pas bien cerné. Cependant, des chercheurs ont constaté aujourd’hui que les résultats démontraient clairement une amélioration importante du vocabulaire, de la communication, puis de l’intelligence globale des enfants qui avaient des parents plus volubiles.
Malheureusement, ce n’est pas donné à tout parent d’avoir un vocabulaire digne d’un grand orateur. Par contre, vous avez avantage à fournir le plus de vocabulaire possible à votre enfant, dès ses premiers mois de vie.
Plus vous communiquerez avec lui, que ce soit en voiture, à la maison ou au supermarché, que vous chantiez des chansons, récitiez des fables ou discutiez de la journée, plus nombreux seront les moments précieux pour son apprentissage.
Entre la naissance et la 9e année des enfants ayant participé à l’étude de Risley et Hart, ceux dont les parents étaient moins bien scolarisés ou peu enclins à la conversation avaient entendu près de 30 millions de moins de mots que leurs pairs.
Un écart stupéfiant, mais un facteur qui expliquait à lui seul la réussite des uns et les échecs des autres dans de nombreux cas.