On apprend dans Pediatrics qu’une récente étude a porté sur le diagnostic et le traitement des maladies reliées à une petite stature chez les filles et les garçons.
Il en est ressorti que les filles sont désavantagées. En effet, les médecins auraient moins tendance à faire passer des tests aux petites filles qu’aux petits garçons. Les conséquences en sont que les filles sont moins diagnostiquées et reçoivent ainsi moins de traitements.
Elles sont donc deux fois moins diagnostiquées pour un retard de croissance, le plus souvent pour un problème d’hormone.
Dans le cadre de cette recherche, une faiblesse de croissance était définie comme une taille 5 % plus petite que la normale, par âge et par sexe. On a suivi 33 476 enfants âgés de 6 mois à 20 ans.
Parmi eux, 3 007 ont été reconnus comme ayant un retard de croissance. Dans ce groupe, les garçons représentaient 53 %, donc environ la moitié.
Chez les filles qui accusaient un retard, seulement 1 % ont passé des tests chromosomiques.