Catégories
Uncategorized

Trop peu de sommeil pour trop d’appétit

Des chercheurs croient que le sommeil peut jouer un rôle dans la façon dont l’organisme réagit à la nourriture. Quelques études sur le sujet sont parues depuis quelque temps, et on trace un lien de plus en plus clair entre le sommeil et la nutrition.

En voici une nouvelle, rapportée par www.nlm.nih.gov, qui fait maintenant une corrélation entre le nombre d’heures de sommeil et la puissance de l’appétit. Selon les chercheurs en tête de l’étude, trop peu de sommeil favoriserait l’amplification d’hormones qui font croître à leur tour l’appétit, ou le sentiment d’avoir faim.

De plus, ils se sont aperçus que le processus de la faim est différent chez les hommes et chez les femmes.

Un double constat que nous explique l’enquêtrice principale au dossier, Marie-Pierre Saint-Onge, de l’Obesity Nutrition Research Center (St. Luke’s/Roosevelt Hospital) de New York : « Les résultats obtenus pointent en direction d’un lien direct entre la privation de sommeil et la régulation de l’énergie. L’état “d’équilibre de l’énergie”, pour une personne qui est en période de gain ou de perte de poids, serait critique pour le métabolisme. Les réponses hormonales qui suivent une privation de sommeil sont des facteurs importants ».

Les résultats ne sont pas aussi clairs chez la femme, ajoute l’équipe de chercheurs. Le lien entre le sommeil et l’appétit chez la femme demeure à prouver, mais celle-ci ne réagit manifestement pas de la même façon que l’homme dans ce dossier.

Catégories
Uncategorized

Trop peu de médicaments adaptés aux enfants

En fait, l’Académie souhaiterait voir en vente plus de médicaments spécialement adaptés aux enfants dans le traitement de pathologies graves. Dans certains domaines, le manque se fait plus criant.

« Il manque énormément de médicaments pédiatriques, il en manque surtout dans certaines classes particulières, comme les anticancéreux, les psychotropes et en cardiologie », explique une membre de l’Académie et chef du service de pharmacie pédiatrique de l’hôpital Dedré, la Pr Françoise Brion.

En Europe, plus de 100 millions d’enfants bénéficient de médicaments pour de petits problèmes de santé comme les gastro-entérites. Toutefois, plus le problème est grave, moins de médicaments sont disponibles. 400 tumeurs solides extra-crâniennes ne sont pas traitées par des médicaments adaptés aux petits.

Certains docteurs iront même, faute d’options, prescrire des médicaments qui ne sont pas autorisés sur le marché et approuvés pour les adultes.

Il faudrait donc, selon les experts, harmoniser la préparation de médicaments et faciliter l’approvisionnement en ingrédients nécessaires pour les fabriquer.

Rappelons aussi que les enfants sont plus susceptibles d’être malades que les adultes, car il y a peu d’essais cliniques qui sont effectués pour mettre au point des médicaments pour les guérir.