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L’amygdale est responsable de nos peurs

En tentant d’établir quelle était la zone du cerveau qui était responsable de nos peurs, des scientifiques de l’Iowa ont découvert que c’est celle appelée amygdale qui en serait à l’origine.
 
Jusqu’ici, ce sont des études sur des rats et des singes qui avaient démontré un possible lien entre l’amygdale et nos peurs. Maintenant, nous savons qu’il en est de même chez l’humain.
 
L’étude publiée dans la revue Current Biology relate le cas d’une femme de 40 ans qui, après avoir eu une maladie rare, a vu son amygdale être détruite. Depuis, cette femme mentionne qu’elle ne ressent plus aucune peur, mais aussi qu’elle n’est plus capable de détecter la peur sur le visage des gens.
 
Cette découverte est importante, car plus de sept millions d’Américains souffrent du syndrome de stress post-traumatique qui survient après une expérience particulièrement difficile, souvent lorsque leur survie a été mise en jeu. Ainsi, en créant de nouveaux traitements qui cibleraient l’amygdale, ces personnes pourraient mieux vivre avec un choc aussi grand.
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De plus en plus de femmes ont peur de l’accouchement

D’après les observations de chercheurs de l’Université de Liverpool, le nombre de femmes tokophobes augmenterait de façon inquiétante, rapporte Le Parisien.

La tokophobie est la peur d’accoucher. Elle peut se traduire par des crises d’angoisse, de l’insomnie ou des vomissements, par exemple.

Or, le nombre de femmes tokophobes aurait augmenté de 40 % en 3 ans au Service de maternité de Liverpool, en Angleterre. La raison en serait la télévision.

En effet, il semble que les futures mamans seraient traumatisées par les images d’accouchements télévisés. Ceux-ci sont d’ailleurs très populaires dans les émissions de téléréalité.

Il existe deux formes de cette maladie, primaire et secondaire, soit d’avoir vécu un traumatisme sexuel ou d’avoir eu un premier accouchement difficile.

La tokophobie peut, par ailleurs, toucher le père, se traduisant par une trop forte inquiétude quant à la venue au monde de l’enfant. Cela est plus rare, car selon une étude suédoise, seulement 11 % des futurs papas en seraient touchés.

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Les enfants intrépides sont moins empathiques

Parue dans Pediatrics, cette étude d’un an avait pour but de faire un lien entre cette capacité et des caractéristiques physiologiques et socio-émotives.

D’autre part, les chercheurs ont tenté de comprendre si ces aspects étaient liés aux parents et au statut socio-économique, entre autres.

Dirigés par le Dr Inbal Kivenson-Baron, ces spécialistes de la Faculté de l’éducation à l’Université de Haïfa, en Israël, ont démontré tout autre chose.

Il semble en fait que l’intrépidité d’un enfant soit causée par des facteurs neurologiques et des prédispositions génétiques, et ce, beaucoup plus que par des standards d’éducation.

D’autres observations ont pu être remarquées. Par exemple, le rythme cardiaque des enfants intrépides augmente moins facilement.

C’est lorsque les chercheurs ont tenté de reconnaître certains aspects sociaux qu’ils ont vu que ces enfants avaient moins d’empathie pour les autres.

De plus, ils ont plus tendance à être agressifs face aux autres, surtout lorsqu’il s’agit d’avoir un avantage sur eux ou de ne pas regretter un geste qui n’est pas accepté socialement.

Finalement, même si une tendance antisociale a été relevée, ces enfants ont de la facilité à s’intégrer socialement.

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Le quart des parents ont peur de discipliner leurs enfants

Une étude rapportée par le journal britannique Daily Mail mentionne que de nos jours, le quart des parents ont peur de discipliner leurs enfants par crainte de les heurter.
 
Les chercheurs constatent que la discipline répugne les pères et mères qui ont peur d’être considérés comme injustes ou trop strictes.
 
Le tiers admet également qu’ils ne veulent pas réprimander leurs enfants en public, car ils sont effrayés à l’idée que les autres personnes les trouvent trop durs avec leur progéniture.
 
2 000 parents ont été interrogés sur leurs habitudes avec leurs enfants et 55 % disent imposer moins de discipline que leurs propres parents ont fait avec eux. Le tiers ont pourtant peur qu’avec un manque de discipline, leurs enfants s’attirent des ennuis.
 
Les spécialistes rappellent que la discipline fait partie de la croissance des enfants et qu’elle est importante, car elle leur enseigne la différence entre le bien et le mal.
 
83 % des parents interrogés disent avoir grandi en respectant leurs aînés et en ayant peur des réprimandes venant de leurs parents ou de leurs enseignants. Huit sur dix affirment avoir été réprimandés une seule fois, qui a suffi pour qu’ils n’aient pas envie de recommencer.
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Un autre facteur à la délinquance

Selon l’American Journal of Psychiatry, les enfants qui ne manifestent pas de peur ont plus de chances de devenir des délinquants en vieillissant.

Pour en arriver à une telle conclusion, on a mené une étude pendant vingt ans à l’île Maurice. Au départ, on a évalué la réaction de peur de 1 800 enfants de trois ans face à des bruits qui auraient dû les effrayer. On a ensuite mesuré leurs réactions cutanées et leur sueur.

20 ans plus tard, les chercheurs ont examiné plusieurs casiers judiciaires pour y trouver 137 de leurs participants qui, à l’âge de 23 ans, avaient commis des délits ou encore des crimes plus graves. Ces 137 personnes n’avaient jamais eu de réaction de peur lors du test à l’âge de 3 ans. Comparativement, ceux qui n’avaient pas commis de crime à 23 ans avaient tous manifesté de la peur.

On constate donc que la délinquance serait attribuable au fonctionnement du cerveau et non pas seulement à des facteurs sociaux et économiques.

L’étude suggère également aux femmes enceintes de cesser de fumer et de diminuer leur consommation d’alcool et de drogue afin d’éviter le plus possible que leurs enfants deviennent des délinquants.

On ajoute que les jeunes de 3 à 5 ans qui s’alimentent bien, font de l’exercice et sont stimulés mentalement ont 35 % moins de risques de devenir des criminels.