C’est une recherche menée à l’Emory University qui rapporte ces données, publiées sur santelog.com. Les PFC sont des composés industriels qui se retrouvent notamment dans les ustensiles de cuisine antiadhésifs et dans les emballages alimentaires. Impossible d’y échapper.
Il a déjà été démontré que les PFC augmentaient le risque d’obésité et de diabète chez l’adulte, mais désormais, il faut en tenir compte également au niveau prénatal. Les PFC se retrouvent dans les fluides humains, et donc également dans le lait maternel et le sang du cordon ombilical.
Un total de 447 jeunes filles ont participé à l’étude britannique appuyée par les Centers for Disease Control and Prevention. Un suivi a été effectué à partir de la grossesse, jusqu’à 20 mois suivant la naissance des fillettes.
Bien que le poids à la naissance fût inférieur à la normale, les fillettes obtenaient un poids supérieur à la moyenne dès l’âge de 20 mois.
La chercheuse principale et professeure d’épidémiologie, Michele Marcus, explique : « Les recherches précédentes sur l’animal et sur l’humain suggèrent que l’exposition prénatale aux PFC peut avoir des effets néfastes sur la croissance fœtale et postnatale ».