Denis Lévesque, à la tête d’un tout nouveau balado, avait un message clair à transmettre envers le système de santé, reconnu pour ses inefficacités.
L’ancien animateur-vedette de LCN explique avoir rencontré un problème à un œil, ce qui l’a poussé à consulter, commençant par visiter son pharmacien. Affligé d’un orgelet, l’intervieweur émérite a raconté son expérience désolante.
«Pour moi, ça a été une fin de semaine de zigonnage avec le système de santé. Vous voyez mes lunettes fumées, mais si je les enlève, il y a un gros orgelet qui est là. Il était bien pire hier, c’était une espèce de boule de baseball. J’ai essayé d’avoir une prescription du pharmacien. Il me voit, ça, en principe, il connaît ça, c’est juste un onguent antibiotique. Non, non, je ne peux pas, ça te prend un médecin!», dévoile-t-il sur un ton animé.
C’est donc par la suite que Denis a été contraint de prendre rendez-vous par visioconférence dans le secteur privé.
«Rendez-vous avec un médecin par ordinateur. Ça m’a coûté 180$ au privé pour avoir une petite pommade sur mon œil. Ça se peut-tu…quand on nous a dit que les pharmaciens, c’était l’avenir. Ça allait nous aider dans la rapidité au Québec. MON ŒIL…mon œil magané avec une boule. Parce que c’est toujours long dans une pharmacie et il ne voulait même pas me prescrire, ils n’ont pas le droit (…) Les médecins veulent garder leurs privilèges, en tout cas…», conclut Denis, pas très heureux de cette expérience.
Le message a le mérite d’être clair!
Un constat malheureux pour Denis, malheureusement représentatif de la réalité pour la majorité des Québécois.
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