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Les pharmaciens devront attendre encore

Les pharmaciens du Québec devront une nouvelle fois s’armer de patience avant de voir le gouvernement leur confirmer l’attribution de nouveaux pouvoirs, rapporte Le Devoir.

Le MSSS (ministère de la Santé et des Services sociaux) a décidé de se retirer des négociations et des discussions avec l’AQPP (l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires) mardi dernier (11 mars).

Les pharmaciens québécois devront donc encore une fois attendre avant de voir la loi 41 s’appliquer, une loi qui permet une plus grande liberté d’action aux pharmaciens afin de contribuer au désengorgement des urgences et du système de santé au Québec.

« Même avec la campagne, on nous avait demandé de poursuivre la négociation, même si c’est inhabituel. Et puis, on nous annonce que c’est annulé, car on ne veut pas lier le prochain gouvernement », lance le président de l’AQPP, Jean Thiffault.

Rien ne devrait donc avancer d’ici la fin de la campagne et l’élection du nouveau gouvernement, le 7 avril prochain.

Le Parti libéral se serait engagé à clore le débat et les négociations rapidement s’il est élu, affirmant que le Québec a déjà perdu trop de temps dans ce dossier.

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Des médecins bientôt pharmaciens ?

Les médecins québécois veulent que le gouvernement leur permette de vendre eux-mêmes les médicaments qu’ils prescrivent, rapporte notamment Huffington Post.

C’est via la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) que la demande sera officiellement déposée.

Le président de la section Nord-Ouest du Québec de l’association, M. Jean-Yves Boutet, indique qu’il s’agit d’une réponse concrète au dépôt de la loi 41, qui permet aux pharmaciens de prescrire eux-mêmes certains types de médicaments.

« Il faut être prudent, et la Fédération a voulu faire du chemin là-dessus en disant : “Écoutez, si on modifie la loi médicale, on va modifier la loi des pharmaciens” », lance M. Boutet.

« Selon moi, il y a assez de pharmacies pour répondre à la demande des patients », ajoute Sébastien Côté, pharmacien.

D’un autre côté, certains spécialistes soulignent qu’il s’agit d’une belle mesure proactive (la loi 41) qui pourrait venir en aide à plusieurs personnes sans médecin de famille, une réalité de plus en plus frappante au Québec.

La FMOQ réplique que le droit de l’un devrait alors s’appliquer à l’autre.

Un dossier chaud à suivre.

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Vitamine D : intoxication chez les nourrissons

Une nouvelle qui nous provient de Radio-Canada et qui souhaite prévenir l’intoxication dite chronique, caractérisée notamment par de la somnolence, des nausées ou des vomissements chez votre bambin.

On connait les effets positifs de la vitamine D. Présente dans plusieurs aliments, elle contribue entre autres à la prévention de multiples cancers. Cependant, à trop grande dose, non seulement le système ne l’absorbe plus, mais la vitamine devient toxique.
 
L’INSPQ insiste auprès des pharmaciens pour que les suppléments concentrés de vitamine D soient retirés des rayons et vendus seulement sur approbation du pharmacien.
 
La surdose est souvent due à la confusion des parents lors de l’achat de gouttes de concentrations différentes sur le marché.
 
Ainsi, l’administration régulière de supplément de vitamine D est recommandée, mais il est important de s’informer de la dose maximum à administrer.
 
Dernièrement, le Centre antipoison du Québec a enregistré des cas d’intoxication chronique de bébés, à la suite de l’ingestion de produits vitaminiques pour adultes.
 
Même la France fait appel à la vigilance et à la responsabilisation des parents à la suite de la nouvelle publiée au Québec. Il est donc important de consulter votre pharmacien dès à présent.
 
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Bientôt des vaccins en pharmacie?

Les pharmaciens du Québec aimeraient pour offrir les vaccins à leurs clients dans leur commerce.
 
Ainsi, l’Ordre des pharmaciens du Québec demande à ce que la loi soit modifiée, car bien que les membres de l’Ordre aient les compétences requises pour administrer les vaccins, ils n’ont pas le droit de le faire.
 
C’est un service que les clients demandent et une étude réalisée par l’Institut national de la santé publique du Québec mentionne que de plus en plus de pharmaciens administrent les vaccins dans leur commerce pour répondre à la demande. On souhaite que ce service soit réellement accessible d’ici cinq ans.
 
En ce moment, seules quelques pharmacies offrent les services d’une infirmière sur place pour se faire vacciner, mais cela est encore trop peu répandu et peu de gens savent que cela existe.
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Une posologie peu respectée

Selon l’Ordre des pharmaciens du Québec, la population fait preuve d’une certaine indiscipline quand vient le temps de consommer des médicaments prescrits, alors qu’il estime que 50 % d’entre eux ne le font pas selon les recommandations de leur pharmacien.

En effet, un patient sur quatre n’achète pas le médicament prescrit par un médecin ou jette le traitement à la poubelle. L’ordre professionnel estime également à 25 % le taux de sujets qui ne suivent pas les posologies recommandées.

Cette forme de négligence est surtout observée lorsque les maladies semblent asymptomatiques, comme l’hypertension artérielle. Pour Diane Lamarre, de l’Ordre des pharmaciens, les conséquences peuvent être graves : « Il y a 15 % des hospitalisations qui sont dues au fait que le malade n’a pas pris ses médicaments de façon adéquate. »

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La crise en pharmacie hospitalière persiste

Les pharmaciens hospitaliers ont décidé de répondre à l’inertie du gouvernement Charest à trouver des solutions pour combler la pénurie de main-d’œuvre.

Dès demain (11 novembre), ils cesseront graduellement de superviser les stages, dans le réseau public, d’environ 100 étudiants du baccalauréat en pharmacie. Cette mesure ira jusqu’à la suspension complète des stages en milieu hospitalier et sera d’une durée indéterminée.

 « Le gouvernement ne nous donne plus le choix. Nous avons consacré 10 ans à d’autres pistes de solution, par exemple à revoir l’organisation du travail, la délégation de tâches, et à promouvoir la pratique hospitalière, pendant que le gouvernement laissait se creuser un écart de salaire indécent de 30 % entre la pharmacie hospitalière et la pharmacie privée. Il lui appartient aujourd’hui de rétablir la compétitivité du secteur public s’il croit à l’apport considérable des pharmaciens dans les hôpitaux du Québec », a souligné le président de l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec, M. Charles Fortier.

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Plus de pharmaciens au Québec

Grâce à une aide financière de plus d’un million de dollars venant du ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles, l’Ordre des pharmaciens du Québec va pouvoir former trois fois plus de futurs membres diplômés à l’extérieur du Québec en deux fois moins de temps.

D’une durée de 17 mois, cette formation comprendra des cours théoriques suivis d’un stage de quatre mois et sera offerte dès septembre 2010.

« Actuellement, les diplômés hors Québec doivent réussir des cours des programmes de premier cycle en pharmacie et la formation dure généralement trois ans, ce qui en décourage certains. En outre, l’accès au baccalauréat dans l’une ou l’autre des facultés est assez difficile : au total, seuls huit ou neuf candidats formés à l’étranger sont admis chaque année » a souligné Claude Gagnon, président de l’Ordre.

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Quand la qualité des soins diminue au CHUM

Le quotidien La Presse nous apprend que le rapport sur la qualité des soins prodigués aux patients du Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM) ne cesse de péricliter depuis sa création en 1996.

Afin de dresser ce constat, le Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens a recueilli les témoignages de 22 médecins travaillant au CHUM et de 25 administrateurs, en plus d’avoir consulté 125 mémoires sur le sujet.

Le regroupement de trois centres hospitaliers (Notre-Dame, Saint-Luc, Hôtel-Dieu) dispersés sur un grand territoire peut expliquer la difficulté pour les patients de recevoir des soins rapidement.

La concentration de certaines spécialités dans des hôpitaux complique aussi la répartition des professionnels de la santé et représente une menace à la qualité des soins.

Ce piètre constat fait craindre le pire aux médecins qui devront travailler au futur hôpital universitaire. « Il y a un grand risque que la désorganisation et les difficultés de pratique du CHUM se voient amplifiées par l’immense chantier au site Saint-Luc en plein centre-ville », a mentionné le rapport.

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Une pénurie à l’origine des erreurs de médicaments

La récente enquête de Statistique Canada qui prétend que la pénurie de main-d’oeuvre dans les hôpitaux pourrait accroître les erreurs de médicaments auprès des patients ne surprend pas du tout l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (APES), qui croit que le manque de pharmaciens dans les hôpitaux y joue un rôle.

Selon la directrice de l’APES, Linda Vaillant, la surcharge de travail des membres de son association les rend plus susceptibles de commettre des erreurs. Par exemple, ils risquent de ne pas détecter une interaction médicamenteuse importante ou de ne pas relever un dosage inapproprié.

Mme Vaillant ajoute que la pénurie des pharmaciens dans les hôpitaux, de l’ordre de 17 %, force ces derniers à travailler jusqu’à 16 heures par jour ou parfois 12 jours consécutifs. Elle presse donc les autorités de la santé au pays à prendre des mesures afin de protéger la sécurité des patients.