Une petite étude américaine, réalisée auprès de cinq familles, dévoile que choisir des aliments frais qui ne sont pas emballés dans du plastique ou des conserves permet de réduire son exposition aux substances chimiques comme le bisphénol A (BPA) et le phtalate (DEHP).
Une étude, qui sera bientôt publiée dans The Journal of Pediatrics, s’est penchée sur l’exposition aux phtalates, une gamme de produits chimiques que l’on retrouve dans les plastiques, sur les nouveau-nés.
Selon l’auteur principal de cette recherche, le Dr Renshan Ge, on a trouvé la présence de phtalates dans le cordon ombilical chez 70 % des poupons participants à ces travaux, particulièrement chez ceux dont le poids à la naissance était inférieur à la moyenne.
« Les résultats démontrent qu’une exposition aux phtalates est omniprésente chez les bébés et ce phénomène peut maintenant être considéré comme un facteur de risque environnemental pour la naissance de bébés de petits poids », a souligné l’auteur.
Le Canada contre les phtalates
Le gouvernement canadien entend bannir les phtalates, des produits chimiques utilisés pour fabriquer certains jouets, dont ceux qui sont gonflables et à base de vinyle, qui causent certains problèmes de santé lorsque les bambins sont exposés à ces produits pendant une longue période.
« Cela fait partie de nos efforts pour réassurer les familles à propos de la qualité et de la sécurité de ce qu’ils achètent », a mentionné Madame Leona Aglukkaq, la ministre de Santé Canada.
Les fabricants utilisant des phtalates croient toutefois que la ministre de l’agence fédérale exagère puisqu’il n’existe que bien peu de preuves scientifiques du danger que représentent les phtalates.
Le Canada contre les phtalates
Le gouvernement canadien entend bannir les phtalates, des produits chimiques utilisés pour fabriquer certains jouets, dont ceux qui sont gonflables et à base de vinyle, qui causent certains problèmes de santé lorsque les bambins sont exposés à ces produits pendant une longue période.
« Cela fait partie de nos efforts pour réassurer les familles à propos de la qualité et de la sécurité de ce qu’ils achètent », a mentionné Madame Leona Aglukkaq, la ministre de Santé Canada.
Les fabricants utilisant des phtalates croient toutefois que la ministre de l’agence fédérale exagère puisqu’il n’existe que bien peu de preuves scientifiques du danger que représentent les phtalates.
Une enquête, menée par le réseau CBC, démontre que des produits chimiques que l’on retrouve dans les désodorisants d’air, les phtalates, pourraient causer des cancers ou l’infertilité.
Les phtalates sont utilisés afin que l’odeur des désodorisants reste le plus longtemps possible dans l’air.
19 produits ont été analysés par l’équipe de journalistes, qui a trouvé deux types de phtalates, le DEP et le DBP, dans 7 échantillons.
Des chercheurs de l’Université Harvard, arrivés à des conclusions similaires, affirment que les phtalates réduisent le nombre de spermatozoïdes chez les hommes adultes. Ils sont également associés à des anomalies génitales chez les bébés mâles.
La CBC a tenté de joindre l’Association canadienne des produits de consommation spécialisés, qui représente l’industrie des désodorisants au Canada. Cette dernière a refusé d’accorder une entrevue au réseau.
Selon la coalition américaine Center for Health, Environment and Justice (CHEJ), les rideaux de douche de PVC contiennent des traces de phtalates, des substances chimiques qui peuvent causer des irritations aux voies respiratoires, des nausées, en plus d’endommager le système nerveux et les organes internes.
Le CHEJ a analysé pendant quatre semaines les émanations libérées par les rideaux de douche enfermés dans des endroits clos et a conclu qu’ils contenaient deux substances bannies des jouets pour enfants dans les États de la Californie et de Washington et dans l’Union européenne.
En 2004, l’Institut national de santé publique du Québec prenait position contre les phtalates et recommandait aux fabricants de les bannir afin de protéger la population.
Une recherche, menée conjointement par l’institut de recherche de l’hôpital des enfants de Seattle et l’Université de Washington, démontre que des lotions, des talcs et des shampoings pour bébés à base de phtalate, un produit chimique, pourraient être nocifs pour les petits. On a retrouvé des traces du produit dans leur urine.
163 poupons, âgés de 2 à 28 mois, ont été mis en observation. Les scientifiques ont mesuré la concentration de phtalate dans leur urine. Celle-ci était plus grande lorsque les parents utilisaient des produits à base de ce composant chimique.
L’auteure de l’étude, Sheela Sathyanarayana, mentionne : « C’est inquiétant, parce que l’exposition aux phtalates dans la prime enfance a été associée à une modification de la concentration des hormones ainsi qu’à une hausse des cas d’allergies et d’eczémas. »
La professeure s’inquiète aussi de la vulnérabilité des poupons, dont les systèmes reproductif et endocrinien sont encore en développement.