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Un facteur de risque déterminant pour l’asthme infantile

Il s’agit du phtalate de diéthyle (DEP) et du phtalate de benzylbutyle (BBP), utilisés dans les produits de plastique ainsi que dans de nombreux soins corporels.

L’étude a été menée auprès de 244 enfants de 5 à 9 ans habitant au nord de Manhattan et du Bronx. Dans cette région, les cas d’asthme sont très élevés. Ainsi, les participants avaient tous un taux de phtalates dans l’urine, variant grandement d’un cas à l’autre.

Les résultats de la recherche, effectuée à l’École Mailman de l’Université Colombia, ont été publiés dans l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine (4 septembre). La conclusion, selon santelog.com, veut que malgré tous les facteurs influençant le risque d’asthme, celui de l’exposition à ces deux phtalates revêt une grande importance.

L’auteur de l’étude, le Pr Allan Just, chercheur à la Harvard School of Public Health, indique que le DEP et le BBP se retrouvent notamment dans les revêtements de sol en vinyle. Évidemment, ce n’est pas pour aider les jeunes lorsqu’ils apprennent à se déplacer en rampant ou à quatre pattes. Ils sont directement exposés.

Les phtalates pénètrent dans le système de plusieurs façons : par absorption de la peau, inhalation et ingestion. Difficile, donc, d’y échapper. Le Dr Just a également conduit une précédente étude sur le BBP, indiquant qu’il était également lié à l’eczéma infantile.

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Les phtalates ont un impact sur la fertilité des hommes

L’impact des phtalates chez les hommes n’est pas à négliger, et les chercheurs sonnent l’alarme.

Une récente étude met une nouvelle fois en cause la dangerosité de ces plastifiants que l’on retrouve notamment dans les PVC, rapporte le site Top Santé.

L’étude, publiée cette semaine dans la revue Human Reproduction, prouve que l’exposition des testicules aux phtalates entraîne une baisse de la production de l’hormone masculine, la testostérone.

Leur dangerosité est bien connue, et de nombreuses études réalisées auparavant sur des rats avaient déjà démontré leurs graves effets sur la fertilité masculine, notamment une diminution de la qualité du sperme.

Pour arriver à ces conclusions, des chercheurs français ont travaillé sur l’impact des phtalates chez les hommes. Leurs résultats montrent que ces substances réduisent de 30 % la production de testostérone par rapport à des testicules non exposés.

Rappelons que les phtalates sont présents dans de nombreux objets utilisés par l’industrie du plastique pour assouplir le PVC.

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Les phtalates auraient un impact sur le système reproducteur

Importantes altérations du système reproducteur, développement de lésions précancéreuses, durée de période de reproduction raccourcie et croissance cellulaire anormale dans les glandes mammaires sont des éléments inquiétants qui sont ressortis d’une étude effectuée sur des souris par des chercheurs de l’Université Brown.

Dans l’édition en ligne de la revue Reproductive Toxicology, les experts tentent cependant de rassurer la population et de remettre les choses en perspective.

Pour que les phtalates aient un tel effet néfaste sur le corps de l’homme, il faudrait que celui-ci soit exposé à une dose extrêmement forte de la substance similaire à celle envoyée dans l’environnement des souris en laboratoire.

« Pour absorber de telles doses, il faudrait manger le plastique du gobelet », précise Mary Hixon, coauteure de l’étude et professeure de pathologie et médecine du laboratoire de recherche à l’Université Brown. « Le risque “réel” est probablement minime pour la plupart des gens. »

Toutefois, les données demeurent alarmantes et préoccupent les spécialistes et les organisations de la santé, qui se demandent si tôt ou tard, ce sort sera réservé aux humains.

Les analyses de l’effet de l’exposition à des doses de phtalates sur les foetus étaient une première dans le domaine. Elles ont été effectuées sur des souris en période de gestation. Cela a permis de voir que lorsque les petits souriceaux devenaient adultes, des changements importants et inquiétants se produisaient chez ces derniers.

Cette étude propose donc de nouveaux éléments dans la compréhension de la manière dont certains produits chimiques critiqués peuvent affecter l’organisme, en particulier le système reproducteur des femmes.

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Les phtalates et le développement cérébral

Des chercheurs de la Columbia University ont présenté récemment de nouvelles observations quant à l’exposition aux phtalates durant la grossesse. Ces substances chimiques seraient liées à des retards de développement cérébral et moteur.

On aurait aussi établi une relation entre l’exposition aux phtalates et de plus grands problèmes de comportement chez l’enfant de trois ans. On continue donc de s’inquiéter quant à leur présence dans notre environnement, car on les considère depuis déjà un moment comme des perturbateurs endocriniens.

Comme le présentent les résultats parus dans Environmental Health Perspectives, ces substances se retrouvent encore dans une foule de choses, dont des matériaux de construction, des jouets de plastique et même certains shampoings.

Il s’agit de la première recherche à porter sur l’exposition prénatale aux phtalates et son lien avec la prédominance de problèmes moteurs, comportementaux et mentaux chez l’enfant d’âge préscolaire.

Pour ce faire, les bébés de 319 femmes non-fumeuses vivant au centre-ville et ayant accouché entre 1999 et 2006 ont été suivis. Un test validé a été effectué auprès des enfants afin d’évaluer leur développement mental et moteur.

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L’utilisation des forceps remise en question?

Le Bulletin épidémiologique hebdomadaire nous fait part d’une étude ayant visé le matériel médical utilisé dans le cadre de certains accouchements. Elle a porté sur plus de 500 naissances en France.

On y apprend que les femmes qui subissent une césarienne sont plus exposées que les autres à la contamination. Celles avec qui l’on doit recourir aux forceps seraient, elles aussi, plus à risque d’être contaminées.

Après avoir analysé 279 échantillons, des chercheurs ont remarqué que chez ces femmes, la concentration en bisphénol A (ou BPA) et en phtalates dans l’urine était plus élevée que chez les autres.

Ces résultats ne sont évidemment pas à prendre à la légère. Les risques de l’exposition à ces substances ne cessent d’être démontrés.

Le bisphénol A et les phtalates sont de plus en plus confirmés comme étant des perturbateurs thyroïdiens. Ils auraient aussi des impacts sur la reproduction et le développement cérébral.

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Première étude longitudinale sur les phtalates

Selon Le Figaro, une étude vient d’être entreprise afin de voir les effets des phtalates, des pesticides, du bisphénol A et des métaux lourds sur la santé humaine. Pour ce faire, 20 000 enfants seront suivis durant 18 ans.

Les futurs participants ont été tirés au sort. L’étude sera entamée sous peu, à partir de la naissance de chaque enfant.

On pourra ainsi reconnaître certains des effets de ces polluants chimiques. Différents impacts seront évalués, tels que les problèmes de développement fœtal, la croissance déficiente des organes génitaux, les allergies et la puberté précoce.

Des impacts sociaux seront aussi évalués. On entend par là que l’on tentera de faire un lien entre les difficultés d’apprentissage et l’exposition aux substances à l’étude.

Pour les biens de la recherche, dès la naissance d’un poupon, des analyses seront faites sur le sang de son cordon ombilical et ses selles. La nouvelle maman sera aussi invitée à remplir un questionnaire.

Pendant les deux premières années de vie des enfants à l’étude, on joindra leur mère par téléphone afin de suivre leur développement. Les questions porteront alors sur l’alimentation, la croissance, les ententes de garde, la vie familiale, etc. Des visites à la maison suivront, soit à trois ans et vers sept ou huit ans.

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Moins de phtalates dans les jouets

On peut lire dans La Presse que la ministre fédérale de la Santé, Leona Aglukkaq, a annoncé cette semaine que six phtalates seraient contrôlés à la baisse dans plusieurs articles destinés aux enfants. 

Rappelons au passage que les phtalates sont utilisés pour assouplir le plastique. On les reconnaît depuis un moment comme étant des perturbateurs hormonaux.

Ces substances pourraient en effet être la cause de nombreux problèmes de santé et elles affecteraient le développement et le comportement des enfants.

Les articles qui seront visés se trouvent encore en magasins.

Lors de la mise en place des nouvelles nomenclatures, le taux maximal de phtalates dans les articles pour enfants sera de 1 000 milligrammes pour 1 kilogramme. Cela correspond au dixième de 1 %.

Les règles canadiennes deviendront donc aussi sévères que celles existant déjà aux États-Unis et en Europe.

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Interdire les phtalates dans les instruments médicaux destinés aux enfants

Maintenant que la France a interdit la commercialisation de biberons fabriqués avec du bisphénol A, Valérie Boyer, députée de l’UMP (Union pour un mouvement populaire), lance un autre débat avec les phtalates.
 
Elle vient de proposer un projet de loi en France pour les interdire dans les instruments médicaux destinés à soigner les femmes enceintes et les enfants.
 
Ces phtalates sont des produits chimiques que l’on retrouve notamment dans les tubes, les poches de perfusion, les gants, les sondes et autres. Des études ont démontré qu’ils favorisaient l’apparition du cancer du sein, des troubles de comportement et même de malformations de l’appareil reproducteur masculin, selon que ce rapporte le Métro.
 
Depuis 2006, les phtalates sont interdits dans la fabrication de jouets et d’accessoires de puériculture.
 
La députée Boyer souhaite que ces produits chimiques soient remplacés par des matières équivalentes qui sont déjà présentes dans les établissements de santé.