De plus, on note également que sur les sites de rencontres, il y a une nette tendance des membres à embellir leur profil afin d’être plus attrayants envers des prétendants potentiels.
Une étude effectuée sur de vrais jumeaux révèle que de mauvaises habitudes, comme l’exposition au soleil, le tabagisme, l’alcool, le stress et les régimes yo-yo, ont une incidence sur notre apparence physique.
Le Plastic and Reconstructive Surgery a donné comme exemple Jeanne et Susan, deux jumelles qui avaient la même apparence. Aujourd’hui, Susan paraît dix ans plus vieille que sa sœur, car elle a notamment profité du soleil de la Floride toute sa vie alors que Jeanne a évité les rayons et vit en Ohio. Susan a fumé un paquet de cigarettes et demi pendant 16 ans, alors que Jeanne n’y a jamais touché.
Cela prouve que nos habitudes de vie modifient grandement notre physique. On mentionne que plusieurs études sont aussi arrivées à ce genre de conclusion par le passé.
Aussi, une bonne nouvelle pour les femmes ayant un surplus de poids, cela aide à paraître plus jeune, car les rides sont atténuées. Toutefois, il se produit l’effet contraire sur les femmes de moins de 40 ans, car la mâchoire n’est pas définie et il y a un affaissement de la peau du visage.
Des chercheurs de l’Université de l’Alabama à Birmingham ont démontré que les adolescents qui pratiquent régulièrement du sport brûlent davantage de calories et métabolisent mieux la glycémie, ce qui les protège du diabète de type 2.
32 jeunes ont participé à cette étude où l’on a mesuré leurs mouvements durant la journée grâce à un accéléromètre.
Les chercheurs ont découvert que ceux qui étaient modérément actifs au cours de la première semaine de leurs travaux avaient un métabolisme plus rapide que les adolescents sédentaires. Ils avaient également une meilleure facilité à éliminer le sucre dans leur organisme.
Pour l’auteure de cette recherche, la Dre Amy S. Thomas, l’intensité du sport pratiqué ne semble pas jouer dans la balance puisque même la marche a démontré les mêmes résultats.
L’exercice physique qui calme
Une étude effectuée par la Dre Catherine L. Davis, du Collège des médecins de Georgie à Augusta, démontre que les enfants obèses qui se mettent à pratiquer un sport n’ont pas que des bénéfices au niveau de leur santé. En effet, ces derniers ont de moins en moins de comportements agressifs et canalisent mieux leur colère vers des formes socialement plus acceptables.
« L’exercice aide les enfants à mieux contrôler leur colère et c’est peut-être parce qu’ils ont un meilleur moral. Les épisodes de rage deviennent alors moins fréquents et c’est aussi un signe d’un meilleur contrôle de soi », a souligné la chercheuse.
Bien qu’il n’y ait pas de lien significatif entre le surplus de poids et l’agressivité, la Dre Davis souhaitait corroborer d’autres recherches qui mentionnaient que l’exercice physique améliore l’état d’esprit et réduit l’hostilité chez les adultes.
Une recherche, menée auprès de 6 000 Américaines, a permis de découvrir qu’un sommeil peu réparateur annule tous les bienfaits de l’exercice physique, même si la pratique d’un sport est reconnue pour diminuer le risque de cancer du sein.
Ainsi, les femmes qui dorment moins de sept heures par nuit voient le risque de recevoir un diagnostic du cancer du sein 47% plus élevé que celles qui dorment plus de huit heures par nuit.
« L’activité sportive a toujours été associée à un moindre risque de cancer de tous types, dont le cancer du sein et celui du côlon. Mais un trop court sommeil semble produire un effet inverse sur plusieurs paramètres hormonaux et métaboliques, c’est pourquoi nous avons regardé comment il (le sommeil) pouvait affecter le lien activité physique/risque du cancer », a expliqué l’auteur de cette recherche, le Dr James McClain.
D’autres études avaient prouvé que le manque de sommeil était associé aux maladies cardiovasculaires, à l’obésité et au diabète.
La puberté entraîne la sédentarité
Une vaste recherche, menée auprès de 1 000 enfants américains, prouve que les enfants deviennent de plus en plus sédentaires à mesure qu’ils grandissent.
Alors que 90 % des jeunes de 9 ans bougent de deux à trois heures quotidiennement, ce taux chute à 3 % lorsqu’ils passent le cap des 15 ans.
D’ailleurs, les chercheurs déplorent qu’environ 66 % de leur échantillonnage ne suivent pas les recommandations des experts en matière d’exercice physique, soit 90 minutes d’activités physiques par jour.
Parmi les raisons qui justifient cette sédentarité, on retrouve le travail rémunéré; 50 % des adolescents travaillent de 10 à 15 heures par semaine. Jeux vidéos, télévision et ordinateur sont aussi pointés du doigt par les scientifiques.
Selon une étude réalisée par une équipe de chercheurs de l’Institut national de santé publique de Copenhague, au Danemark, les futures mères qui font de l’exercice physique au cours de leur grossesse ont plus de chances d’accoucher à terme que celles qui sont inactives.
Parmi les 87 232 participantes, le tiers d’entre elles avouaient pratiquer différents sports pendant la gestation, à raison d’une à deux heures par semaine.
Cette recherche, publiée dans la revue médicale American Journal of Epidemiology, confirme les recommandations des autorités de la santé de plusieurs pays qui veulent que l’exercice physique soit bénéfique pour les femmes enceintes.
Les raisons derrière la sédentarité
Douleurs articulaires, manque de temps et d’argent sont autant de raisons évoquées par la population canadienne pour justifier ses habitudes sédentaires, selon un récent sondage mené par la Coalition d’une vie active pour les aîné(e)s (CVAA), la Canada’s Association for the 50+ (CARP) et le Programme Patients-partenaires contre l’arthrite.
Bien que les Canadiens soient conscients qu’une vie active est bénéfique pour leur santé, 8,5 millions d’entre eux prévoient être moins actifs dans 20 ans. Ce pessimisme, qui touche particulièrement les personnes aux prises avec l’arthrose, est en partie attribuable à la peur des douleurs chroniques, souvent associées au vieillissement.
En effet, 81 % des arthritiques s’attendent à ce que leurs douleurs articulaires augmentent avec l’âge.