Une étude faite par l’Université de l’Iowa et publiée dans l’American Journal of Physical Medecine & Rehabilitation au mois de mars le confirme. Cet aplatissement de la voûte plantaire serait aussi irréversible.
Le Dr. Neil Segal, orthopédagogue, a effectué ses recherches auprès de 59 femmes. Après avoir comparé les données de début de grossesse avec celles des mamans 5 mois suivant l’accouchement, il a constaté des changements chez 60 à 70 % des femmes. Leurs pieds étaient alors plus longs et/ou plus larges de 2 à 10 mm.
D’autre part, l’étude démontre que les changements apportés sont reliés principalement à la première grossesse. Ainsi, bien que permanentes, les modifications de la structure du pied se stabilisent et les grossesses suivantes n’accentuent pas le problème.
Ces changements pourraient aussi expliquer l’observation de complications musculo-squelettiques chez les femmes ayant eu des enfants. De plus amples études seront nécessaires afin de savoir si ces déformations permanentes pourraient aussi causer d’autres problèmes de santé plus tard dans la vie, notamment l’arthrite.
Une telle découverte permettrait de développer des méthodes efficaces pour les éviter, ou du moins, les minimiser.