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Hollywood PQ

Yves Trudel alias Méo dans les films Elvis Gratton est décédé

Vendredi, l’annonce du décès de l’acteur, professeur et auteur Yves Trudel a frappé tout le Québec et est venue ébranler le monde de la culture. Si monsieur Trudel était un artiste accompli, c’est surtout grâce à son rôle dans le personnage de Méo, pour les films Elvis Gratton qu’il s’est fait connaitre. Au moment d’écrire ces lignes, la cause du décès de Yves Trudel n’a pas encore été révélée, mais selon une amie de la famille, les témoignages de sympathies peuvent être transmis sous forme de dons faits à la Société canadienne du cancer.

Sur la page en l’honneur du grand Pierre Falardeau, décédé en 2009, un message rendant hommage à Yves Trudel a été partagé et c’est excessivement touchant.

« Repose en paix Yves Trudel (1950-2022) alias Méo.

La page Pierre Falardeau voudrait rendre hommage au grand comédien Yves Trudel, l’interprète du célèbre personnage de Méo dans Elvis Gratton, décédé ce matin.

Yves Trudel est le seul comédien à avoir joué dans tous les films de fiction de Pierre Falardeau, les trois Elvis Gratton, Le Party, Octobre et 15 février 1839.

Trudel a aussi été professeur d’arts dramatiques pendant des années, en plus d’écrire plusieurs pièces de théâtre. Il a également collaboré au scénario des trois films Elvis Gratton. On lui doit entre autres la célèbre phrase de Linda: « Mêle pas Méo avec les Chinois ».

« Tous les dialogues de Méo que j’avais écrits sous la forme de marmonnages ont été réécrits par le comédien Yves Trudel. Faut bien donner un sens à ce que l’on joue » – Pierre Falardeau, préface du livre Elvis Gratton 2: Miracle à Memphis

Toutes nos sympathies à ses proches », pouvait-on lire.

En plus d’avoir eu l’honneur de jouer dans plusieurs grandes productions du réalisateur Pierre Falardeau, Yves Trudel était professeur d’art dramatique au secondaire et signe plusieurs pièces de théâtre pour adolescents.

L’acteur laisse dans le deuil sa femme Lorraine, sa fille Édith et ses petits-enfants, mais aussi, tout le milieu de la culture québécoise.

Chose certaine, nous ne sommes pas près d’oublier sa présence complètement impeccable dans les films Elvis Gratton, mais aussi dans les films Le party, Ding et Dong, Octobre, 15 février 1789, Comment ma mère accoucha de moi durant sa ménopause, 20 h 17 rue Darling, Bob Gratton : ma vie, my life ainsi que plusieurs autres oeuvres de renoms.

Toute l’équipe d’HollywoodPQ souhaite envoyer la plus grande douceur à la famille et aux proches du comédien Yves Trudel.

Reposez en paix, monsieur Trudel, et surtout, merci pour tout.

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Potins

Le journal intime de Claude Jutra sous scellé

 Le Service des archives de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) a entre ses mains des documents qui pourraient apporter un éclairage nouveau dans l’affaire Claude Jutra. Toutefois, en vertu de la Loi sur les archives, la Loi sur le droit d’auteur et la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels, ces documents ne seront pas disponibles pour consultation avec 2040, rapporte La Presse.

Notamment, on dit qu’un journal personnel ayant appartenu à Jutra fait partie du lot. Il n’est pas clair si le contenu de ce journal est protégé par la volonté de Jutra ou si l’UQAM en a décidé ainsi, mais il semble impensable de pouvoir en connaitre le contenu avant 2040, soit 56 ans après son don aux archives uqamiennes.

D’autres documents, possiblement moins révélateurs, se trouvent actuellement entre les mains de la Cinémathèque québécoise.

Changement de cap

Si les opinions discrètes du début de semaine ont fait place à des idées tranchées au milieu de celle-ci, l’histoire de Claude Jutra continue de faire parler le Québec.

Ainsi, il est acquis que la remise de prix qui portait son nom changera d’identité. Les artisans du cinéma d’ici recevront donc une nouvelle distinction lorsque leur œuvre sera reconnue.

Rien n’assure toutefois que le nom choisi pour la remise de 2016, qui doit avoir lieu le 20 mars prochain, sera celui qui sera conservé ensuite.

Le nom intérimaire devrait être choisi au cours des prochains jours.

Plusieurs suggestions de cinéastes à honorer ont déjà émané, allant de Micheline Lanctôt à Denys Arcand, en passant par Pierre Falardeau, Pierre Perreault et Gilles Carle. Il semble du coup peu probable que la suggestion de nommer le nouveau gala en l’honneur de Xavier Dolan soit retenue, lui qui n’a que 26 ans et encore peu de métier derrière la cravate.

Ces six noms sont les plus populaires d’un sondage mené en ligne par le Journal de Montréal.

Photo : Facebook

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Cinéma

Hommage à Pierre Falardeau au Festival du nouveau cinéma

Il sera possible de voir et de découvrir un bon nombre de nouveautés québécoises lors de la tenue de la 39e édition du Festival du nouveau cinéma (FNC), du 13 au 24 octobre prochain.

À l’occasion de l’hommage rendu au virulent cinéaste Pierre Falardeau, mort il y a un peu plus d’un an, on présentera le documentaire qu’ont réalisé Carmen Garcia et German Gutierrez sur celui qui nous a notamment donné 15 février 1839 et Elvis Gratton.

En plus de ce documentaire très attendu, intitulé Falardeau, deux des plus grands films du réalisateur, Octobre et Le Party, seront projetés durant le festival.

Parmi les longs métrages québécois proposés pendant le FNC, nommons également 10 ½ de Podz, Curling de Denis Côté, Deux fois une femme de François Delisle, The Kate Logan Affair de Noël Mitrani, Jaloux de Patrick Demers et La Fille de Montréal de Jeanne Crépeau.

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Cinéma

Pierre Falardeau avait un film en chantier

À sa mort, le 25 septembre 2009, le réalisateur Pierre Falardeau avait un projet de film en chantier. La Presse nous apprend que son fils, Jules Falardeau, souhaite réaliser ce dernier film de son père.
 
Jules Falardeau présentera demain (5 juin) son tout premier moyen-métrage-documentaire consacré au boxeur et militant indépendantiste Reggie Chartrand.
 
Son père a laissé derrière lui le scénario du film Le jardinier des Molson qui parle de l’exploitation des soldats canadiens-français lors de la Première Guerre mondiale. L’histoire se déroule dans un petit village en France et dans le salon de la famille Molson à Montréal.
 
« Mon père en était à l’étape de la première version dialoguée. Ça se lit très bien. Il y a beaucoup de recherche. Il y avait des centaines de livres sur la Première Guerre mondiale dans son bureau. Tu le sens dans le texte. Je dirais que ça ressemble à 15 février 1839, mais que c’est encore plus fort », confie le jeune réalisateur de 25 ans qui suit les traces de son père en étudiant en cinéma.  
 
Il espère que des producteurs s’intéresseront au projet, car il aimerait réaliser ce film en hommage à son père.
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Potins

Décès de Pierre Falardeau

Le père d’Elvis Gratton, Pierre Falardeau, est décédé vendredi soir à l’Hôpital Notre-Dame de Montréal.

Cinéaste, écrivain et polémiste, Falardeau laisse dans le deuil sa conjointe et ses trois enfants.

Farouche indépendantiste, les prises de position mordantes du cinéaste auront marqué sa vie. Dès 1971 pour son premier court métrage, Continuons le combat, Falardeau évoquait l’identité politique des Québécois.

C’est toutefois en 1981 avec Elvis Gratton que Falardeau connut son premier grand succès. Le personnage principal, interprété par son bon ami Julien Poulin, mettait en vedette un fédéraliste grossier et malhabile. Ce film s’est élevé au niveau de culte au Québec, faisant les frais de quelques suites et d’une série télévisée.

En plus de connaître le succès au cinéma, Pierre Falardeau a su tirer son épingle du jeu avec sa plume. Le polémiste a écrit de nombreux livres, dont son plus récent, Il n’y a rien de plus précieux que la liberté et l’indépendance, paru cette année.

Pierre Falardeau rédigeait également un blogue. C’était pour lui encore l’occasion d’y aller de quelques coups de gueule. On peut y lire en présentation : « Je suis un homme d’un autre siècle. Je chauffe au bois. Je n’ai pas d’ordinateur. J’écris à la main, avec un crayon à mine ou une plume. En art, je crois à la simplicité. Je chasse à l’arc. Je me bats pour la liberté, la liberté sous toutes ses formes, la mienne, celle de mon peuple, celles de tous les peuples. Bref, je suis un primitif égaré. »

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Cinéma

Les soldats québécois vus par Pierre Falardeau

Selon ce qu’a appris le quotidien La Presse, le film Jardinier des Molson de Pierre Falardeau racontera l’histoire de Canadiens français envoyés au front durant la Première Guerre mondiale.

Le film se déroulera en 1918, alors que des Canadiens français vivent pendant quatre jours dans une casemate appréhendant une inévitable explosion provoquée par les Allemands.

Falardeau, qui encore au stade de l’écriture du scénario, dénonce ce que ces soldats ont vécu : « On faisait des campagnes pour inciter les gens à aller défendre la mère-patrie. Ce que je veux, c’est de faire un résumé de notre exploitation : on est allé jusqu’à nous voler notre sang. »

Le controversé réalisateur poursuit : « Les Québécois dans l’armée canadienne c’est exactement comme les tirailleurs sénégalais ou les tirailleurs marocains dans l’armée française. Ce sont des gens qu’on envoyait se battre pour la liberté et quand ils revenaient dans leur propre pays, ils étaient traités comme des moins que rien. »