À la surprise générale, Pierre Harel est sorti de sa bulle et a entendu parler de Bernard Adamus pour la toute première fois, huit ans après tout le monde, alors qu’il est lui-même dans l’univers de la musique québécoise depuis 1971.
Entendons-nous, Bernard Adamus a tout de même remporté le Félix de Révélation de l’année en 2011, ce n’est quand même pas un nobody!
La chronique de l’ancien membre d’Offenbach débute assez mal. « Je ne connaissais pas Bernard Adamus. J’écoute surtout les radios commerciales. Il n’y est pas. », écrit-il, faisant fausse route puisque les grandes chaînes n’ont pas boudé l’artiste.
Pierre Harel explique ensuite qu’il s’imaginait qu’il s’agissait d’un p’tit gars d’Abitibi, évoquant la surprise qu’il a eue en apprenant qu’il était né en Pologne et avait déménagé au Québec à l’âge de trois ans. Rendu là, n’importe quel lecteur a bien compris que le musicien n’a effectivement aucune idée de qui est Bernard Adamus et qu’il devrait peut-être trouver un autre sujet pour sa chronique, mais non; ça continue!
L’ancien membre de Corbeau raconte ensuite être allé « chez YouTube » en plus d’avoir « consulté Wikipédia sur lui […] et d’avoir reconsulté Wiki sur la Pologne. » Après avoir écouté trois chansons, il semblerait qu’il s’est fait tout un portrait de l’artiste (une image teintée de racisme, ou au moins de xénophobie, et bizarrement fortement imprégnée par les origines polonaises de ce dernier qui n’ont certainement rien à voir avec sa décision de quitter la scène pour un moment) et le vétéran de la musique se permet d’analyser le choix d’Adamus du haut de ses suppositions.
« Voici mon analyse des différentes données recueillies dans le but de comprendre quelle mouche a piqué Bernard Adamus pour qu’il décide de rompre avec le métier bien qu’il y connaissait un succès limité, mais solide depuis ses débuts », écrit Pierre Harel avant de mettre en cause une crise de la quarantaine, « la nostalgie de la mère patrie » et toutes sortes d’autres raisons tirées arbitrairement de son chapeau, dont la plutôt vache « conscience d’un plafonnement professionnel ».
On n’est pas les seuls à avoir été jetés à terre par la bizarrerie de cette chronique que vous pouvez d’ailleurs lire ici.
Sur Twitter, les quelques abonnés qui l’ont partagé n’ont pas de bons mots à dire, la prenne en riant ou sont à mi-chemin entre les deux.
Sur Facebook, Jean-Sébastien Girard a partagé la chronique, lançant un véritable torrent de commentaires d’internautes hilares.
La page de citations douteuses Dérapages poétiques a également fait une publication en citant la maintenant fameuse chronique, choisissant un des passages le plus malaisant possible.
On attend impatiemment une réaction de Bernard Adamus!
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