On apprend sur Medical News Today qu’une récente étude norvégienne suggère que la prise de la pilule contraceptive ne serait finalement pas liée à l’apparition de problèmes respiratoires chez l’enfant.
Ces nouveaux résultats devraient donc rassurer la grande majorité des femmes qui prennent la pilule durant des années avant de tomber enceintes.
Des chercheurs indonésiens ont grandement progressé dans la création d’une première pilule contraceptive pour les hommes.
Ce médicament est à base de gandarusa. Depuis 1988, les chercheurs s’intéressent à cet arbuste des tribus locales de l’île Papua. Ces derniers l’utilisent comme moyen de contraception depuis longtemps, simplement en mâchant la feuille du gandarusa.
La pilule, qui a déjà été testée sur des dizaines d’hommes, empêcherait les spermatozoïdes de féconder l’ovule.
De plus, 72 heures après avoir cessé de prendre le médicament, les hommes ont retrouvé leur pleine fécondité. Pour le moment, les chercheurs n’ont pas dévoilé si la pilule causait des effets secondaires.
Trois cent cinquante hommes feront des essais cliniques cette année, et la pilule pourrait bien être mise en marché d’ici la fin de l’année si tout se passe comme prévu, nous apprend le site spécialisé Slate.fr.
Une récente enquête britannique révèle que 25 % des femmes de moins de 50 ans ont utilisé des préservatifs l’an dernier. C’est la toute première fois que les condoms rattrapent les pilules contraceptives pour leur taux d’utilisation.
L’Office britannique des statistiques nationales a dévoilé les chiffres cette semaine. L’année dernière à pareille date, la pilule contraceptive avait une légère avance, soit 28 % contre 24 % pour les condoms.
Parmi les autres méthodes utilisées pour contrôler les naissances, on retrouve la stérilisation du partenaire à 11 %, l’autostérilisation à 6 % et la contraception hormonale à long terme à 11 %.
Sur les 1 093 répondantes, trois femmes sur quatre ont dévoilé utiliser une méthode de contraception. Pour les plus de 50 ans, on parle surtout de stérilisation.
Nouveau contraceptif d’urgence
Le laboratoire HRA Pharma commercialisera bientôt la pilule du surlendemain nommée EllaOne.
Ce nouveau concept attend seulement le feu vert de l’Agence européenne du médicament le 24 septembre prochain. Non offerte en vente libre comme la pilule du lendemain, EllaOne nécessitera une prescription.
Ce contraceptif d’urgence pourra être pris jusqu’à cinq jours après le rapport sexuel, ce qui représente la durée de vie des spermatozoïdes.
Des études cliniques démontrent une efficacité de l’ordre de 95 %. Parmi les effets secondaires, on note des douleurs abdominales et des troubles des règles.
La pilule du surlendemain sera d’abord commercialisée en France, en Grande-Bretagne et en Allemagne.
La pilule contraceptive et le lupus
Une nouvelle étude parue cette semaine dans le numéro d’avril d’Arthritis Care & Research renforcerait la corrélation entre la consommation de la pilule contraceptive et le développement de la maladie du lupus chez la femme.
Cette conclusion est le fruit d’une recherche effectuée par le Centre d’épidémiologie clinique de l’Hôpital général juif de l’Université McGill à Montréal, qui a recueilli des données sur plus de 1,7 million de femmes prenant la pilule contraceptive de manière orale.
Les dossiers médicaux étaient recensés dans une base de données en Angleterre et rendus disponibles pour l’étude. Les chercheurs ont supposé que l’oestrogène des contraceptifs oraux pourrait être responsable de l’augmentation du risque.
L’oestrogène peut affecter le délai de la réponse immunitaire du corps, ce qui, chez la femme, pourrait déclencher une prédisposition génétique à la maladie, selon les scientifiques.
Le lupus est caractérisé par une inflammation aiguë et chronique des différents tissus de l’organisme. Chez les femmes utilisant la pilule pour la première fois, le risque de maladie s’est avéré plus marqué dans les trois premiers mois.