Comme le rapporte Science World Report, depuis 1992, ce type d’abus a augmenté de 118 % chez la population américaine uniquement.
Les résultats de l’équipe du Dr Richard Saitz de la Boston University School of Public Health ont été publiés dans la revue JAMA.
En tout, 528 patients adultes, tous dépendants à la marijuana, la cocaïne ou les médicaments sous prescription, ont été séparés de façon aléatoire en 3 groupes.
Le premier recevait uniquement les coordonnées des ressources pour recevoir de l’aide, le second groupe était accompagné par une consultation de 10 à 15 minutes (entrevue de négociation), et le dernier avait une rencontre plus étoffée de 30 à 45 minutes (entrevue de motivation).
Après 30 jours, on a constaté qu’aucune intervention prévue dans la stratégie initiale n’avait fonctionné, même avec la prise de médication abusive.
« L’utilisation de médication à des fins inappropriées est particulièrement complexe », explique Dr Saitz. « On doit déterminer si les symptômes sont en cause (anxiété, douleur)m ou si le patient recherche l’euphorie ou une alternative à la drogue. »