En fait, c’est un composé des piments, les capsaïcinoïdes, qui ont cet effet sur l’organisme.
Les tests, effectués sur des hamsters en laboratoire, démontrent que les piments peuvent influencer les lipides plasmatiques, la fonction de l’aorte, le développement de la place d’athérome, l’absorption du cholestérol, l’excrétion fécale des stérols et l’expression des gènes récepteurs, enzymes et transporteurs du métabolisme du cholestérol.
Le plus étonnant, c’est que les capsaïcinoïdes abaissent le mauvais cholestérol, tout en gardant le bon cholestérol intact. Ainsi, les piments seraient des anticholestérols naturels et efficaces.
Les résultats, parus dans l’European Journal of Nutrition, doivent maintenant être validés sur les humains, mais les chercheurs croient qu’ils seront similaires à ceux obtenus sur les rongeurs.
Déjà, la consommation de piments est reconnue pour ses nombreux bénéfices sur la santé humaine.