C’est du moins ce que prétend une étude réalisée en Angleterre. Plus de 1986 ruptures ont été dénombrées chez les femmes porteuses d’implants mammaires PIP, selon le bilan le plus récent dévoilé à la fin février.
Dans près de 50 % des cas, les prothèses ont moins de cinq ans.
Le patron de l’agence sanitaire française Afssaps, Dominique Maraninchi, affirme que ces données sont « anormales ». D’ailleurs, les implants mammaires ont habituellement une durée de vie d’une douzaine d’années.
Dans des prothèses ordinaires, le gel de silicone est conçu de façon à rester dans l’enveloppe en cas de rupture, et s’il en sort, à ne pas causer de dommages aux tissus qu’il touche. Toutefois, celui contenu dans les implants PIPE serait illégal et très irritant.
Rappelons qu’en 2011, le gouvernement français avait demandé aux femmes porteuses de ce genre de prothèses de se les faire enlever puisque les risques de ruptures étaient élevés. Environ le cinquième des femmes s’était alors fait retirer leurs implants.
L’avertissement n’avait cependant pas été émis au Royaume-Uni.
Rappelons que le nombre d’augmentations mammaires a grimpé en flèches dans les dernières années, et les clientes sont de plus en plus jeunes.