D’abord, en cas de piqures de moustiques, de punaises ou de taons, le pédiatre Michel Odièvre explique que l’enfant ne court aucun danger. Ces piqures ne font qu’apparaitre une petite rougeur là où a été faite la piqure.
Ensuite, pour les piqures de chenilles processionnaires, qui entrainent une urticaire qui démangera énormément votre enfant, il recommande de laver avec une compresse humide et d’appliquer des corticoïdes sur la piqure durant un ou deux jours.
Toutefois, s’il s’agit plutôt de piqures d’abeilles, de guêpes ou de frelons, la douleur peut être intense, et une lésion de la peau peut même s’étendre sur une plus grande zone autour de la piqure. Il est important de bien désinfecter la piqure, d’y appliquer de l’eau froide et de la cortisone, puis de retirer le dard de l’insecte de la peau de l’enfant.
Si l’enfant s’est fait piquer dans la bouche ou la gorge, s’il a l’habitude d’avoir de sévères réactions à ces piqures — un oedème laryngé ou un spasme bronchique, par exemple — les parents doivent administrer de l’adrénaline en sous-cutané ou encore des corticoïdes.
Rappelons qu’il est préférable de toujours avoir un nécessaire d’adrénaline injectable au cas ou l’enfant ferait une réaction sévère. De plus, certains insectes peuvent propager le paludisme, la leishmaniose ou encore la maladie du sommeil. La prévention est donc le moyen le plus efficace d’éviter les mauvaises surprises.