L’aquaculture a un excellent potentiel pour repeupler la faune aquatique. Cependant, les poissons et fruits de mer contenus dans ces bassins font partie de la cause de décès annuels d’environ 23 000, et ce, uniquement aux États-Unis.
La raison est reliée aux antibiotiques contenus dans les espèces cultivées. Ils font en sorte que certaines familles de virus développent une résistance, causant à son tour une menace pour la santé. Chaque année, les Américains sont environ 2 millions à souffrir à cause de ces nouveaux super-virus.
Pour évaluer le danger en provenance des poissons de culture, rapporte Science World Report, des chercheurs ont analysé les 10 poissons ou fruits de mer les plus populaires auprès des consommateurs.
Parmi les échantillons se retrouvaient la crevette, le saumon de l’Atlantique, le poisson-chat, la truite et le tilapia. Or, ils contenaient tous différentes traces d’antibiotiques, même ceux qui étaient vendus avec mention « sans antibiotiques ».
L’un des chercheurs, Rolf Halden, affirme qu’il faut agir. « La menace d’une ère post-antibiotique ne peut pas être évitée sans revoir nos méthodes actuelles dans l’utilisation d’antibiotiques sur les animaux, incluant l’aquaculture. »
Les détails de l’étude se retrouvent dans la revue Journal of Hazardous Materials